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Les couleurs-vibratoires des phénomènes éthériques

Concernant la géométrie de l'édifice, je me suis concentré sur la façade sud-est où il ressort très clairement, qu'à partir d'un carré, il est possible de trouver tous les éléments de la façade en utilisant le nombre d'or. Les schémas régulateurs permettent de tracer cette façade pas à pas. Le seul élément qui ne cadre pas avec le tracé régulateur est la toiture du clocher, reconstruite à plusieurs reprises et, dans l'état actuel, beaucoup trop haute.

Le dessin ci-dessus représente les champs ionisés colorés qui se dégagent du bâtiment. En violet, vous avez les ondes de forme émises aux points de rupture des énergies cosmotelluriques ; en bleu, les ondes de forme émises par les surfaces. Ces deux types d'ondes de forme sont négatives, en revanche, le tube vertical et la mandorle autour de la croix sont positifs.

111

Abbaye cistercienne de Silvacane Avec le Thoronet et Sénanque, Silvacane est l'une des trois plus célèbres abbayes cisterciennes de Provence. Elle fut bâtie entre 1175 et 1220, sur un site marécageux qui lui donna son nom « silva cana ", forêt de roseaux. Contrairement à Sénanque, encore dirigée par des moines, Silvacane est un monument historique qui se visite librement ; ce qui en facilite bien sûr les relevés géométrique et tellurique. Bien que nous ayons fait le relevé des réseaux nickel et fer, je me suis contenté de dessiner les éléments principaux, car les réseaux étaient très similaires aux autres constructions de l'époque. Comme à chaque fois qu'il y a un cloître accolé à une abbatiale, la continuité des lignes de réseaux a dû demander une certaine réflexion lors du age d'une trame à l'autre. En effet, les piliers du cloître, plus serrés et plus nombreux, ne sont pas alignés sur ceux de la basilique. C'est le croisement de deux lignes de niveau

3 du réseau nickel qui donne l'implantation de la croisée du transept et l'orientation générale de tout l'ensemble conventuel. Un vortex est placé sur le maître-autel, parfaitement dans l'axe du chœur. Deux cheminées cosmotelluriques à 4 bras occupent la croisée du transept et le centre du chœur, tandis que quatre autres cheminées à 2 bras, plus petites, prennent place dans les quatre chapelles. Le carré magique devant l'entrée est le seul élément « magique , que nous avons relevé, mais nous n'excluons pas l' existence d'autres dispositifs comme les tubes ou les portes. La particulari-

La façade ouest avec l 'entrée 112

té de Silvacane est le lavabo (non visible sur le plan ci-contre) excentré par rapport au cloître et qui servait aux ablutions des moines. Il est disposé sur un croisement de niveau 3 du réseau or, dont la ligne est-ouest e , comme par hasard, par la grande porte dans le mur ouest du cloître et par le large escalier qui mène au dortoir, dans le prolongement du transept. Cet alignement ne peut être expliqué que par la présence de cette ligne, d'autant plus que la porte n'est pas dans une position très logique, en face d'un pilier ; alors qu 'il aurait été plus judicieux de la placer dans l'axe du couloir, comme c 'est généralement le cas. Sur le plan géométrique, la basilique s'inscrit dans un rectangle " racine de 2 ", une proportion qui génère l'ensemble du plan. Le tracé régulateur « étape par étape ,, vous permet de reconstituer tout le tracé de base des axes des murs et des piliers. Il permet de comprendre pourquoi les entre-axes des piliers ne sont pas les mêmes d'une travée à l'autre . Je fus ravi de trouver sur place la pierre angulai re dont la proportion « racine de 2 ,, confirme le tracé régulateur. Cette pierre située dans la nef est reconnaissable par sa taille (double des autres) et son orientation. Ses dimensions (72 ,1 x 102 cm) correspondent à la coudée locale, 51 cm (moitié de 102 cm) retrouvée dans plusieurs éléments d'arch itecture , comme les bancs en pierre de la nef et la largeur des colonnes des piliers . Pied local= 51 cm 1 Phi= 31.5 cm

La croisée du transept et le choeur

Abbaye de Silvacane- - 1175 à 1220

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Le tracé régulateur complet de l'abbaye de Silvacane

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Recherche archéologique à Lucelle Histoire de l'abbaye de Lucelle Lucelle est un petit hameau situé à l'extrême sud de l'Alsace, à quelques centaines de mètres de la frontière suisse. C'est à cet endroit, au fond d'un vallon boisé, que se trouvait l'une des abbayes les plus riches et les plus influentes de son époque. L'abbaye a été fondée en 1123 par saint Bernard de Clairvaux en personne. À son apogée, au début du 13" siècle, elle comptait près de 200 moines et possédait un territoire considérable, éparpillé dans toute l'Alsace et même en Suisse. Il ne subsiste de cette vaste abbaye que quelques bâtiments annexes actuellement habités. De l'abbatiale elle-même, il ne reste strictement rien. L'espace qu 'occupait cet édifice de plus de 60 m de long est maintenant un parc traversé par une allée arborisée.

Les hypothèses de travail Si notre intérêt s'est porté sur cette abbaye, c'est dans un esprit de recherche archéologique, afin de démontrer qu'il est possible , par le relevé des réseaux telluriques, de tracer le plan d'un édifice aujourd'hui disparu. Une quarantaine d'années avant que l'abbaye soit rasée, juste après la Révolution française, un plan de l'église a été dressé, mais sans indication d 'échelle. Différents textes mentionnent sa longueur, mais sans préciser s'il s'agissait de la dimension intra- ou extramures. Sur la base de ce plan, mon premier travail a consisté à dessiner le tracé supposé

Vue d'ensemble du site actuel 116

du réseau nickel selon la façon de faire traditionnelle des bâtisseurs. J'ai émis trois hypothèses de travail, la première en considérant que l'édifice est calé sur un croisement nickel de niveau 3 centré sur le transept, la deuxième avec le même croisement, mais au niveau du chœur, et une troisième hypothèse avec un croisement du réseau or. Si j'ai écarté d 'autres solutions, c 'est parce qu 'elles sont peu courantes à cette époque.

La relevé tellurique Une fois sur place, nous avons cherché quelle ligne traversait la nef et nous l'avons piquetée sur sa longueur, afin d'avoir l'axe de l'église. Comme il s'agissait d 'une ligne du réseau or, reconnaissable par ses quatre lignes de niveau 1 de part et d 'autre, il ne restait plus qu 'à trouver le croisement. Ainsi , nous avions le centre du chœur, à la croisée des deux lignes de niveau 3 du réseau or, et l'axe de l'édifice dans le sens est-ouest, selon un azimut de 71 °. Commence alors un long travail de piquetage du réseau nickel le long des lignes de niveau 3, puis sur des traversées à 20 m et 40 m du croisement. Ensuite, nous avons comparé le relevé sur place avec le tracé théorique du réseau sur la base du plan dressé en 1751. Nous étions maintenant en mesure de donner avec précision (+/- 5 cm) la longueur de l'église. Nous avons ensuite cherché le carré magique et continué de piqueter le réseau nickel en direction du sud pour nous assurer du tracé du cloître.

L'abbaye au temps de sa splendeur

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La mesure du champ magnétique terrestre 118

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L'allée d'arbres correspondant au bas-côté sud

Les traces telluriques de l'ancienne abbaye de Lucelle - - état actuel

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Revenons à l'abbaye de Lucelle. L'autel et la croix qui se trouvent dans le parc n'ont aucun rapport avec le tellurisme; en revanche, l'allée d'arbres correspond assez exactement avec le bas-côté sud, du moins dans son orientation. S'agit-il d'une coïncidence? Sans doute, mais cela donne un peu l'impression d'être à l'intérieur de l'abbaye. Nous avons aussi relevé les différents phénomènes telluriques habituels dans ce genre de bâtiment. Une cheminée cosmotellurique marque l'intersection des réseaux de niveau 3, à l'emplacement où devait se tenir l'abbé. Un vortex, environ un mètre plus loin, correspond probablement à la position de l'autel, tel que dessiné sur le plan de 1751 et qui devait déjà se trouver là à l'origine. En dehors du tube qui relie le vortex au carré magique, nous avons relevé trois autres tubes. En calculant les azimuts de ces tubes et en tenant compte de la différence locale entre le Nord magnétique et le Nord géographique, nous avons pu les reporter sur la carte au 1/25 000. Ici à Lucelle, au fond d'un vallon , il n'est pas possible de dire où mènent les tubes, car il n'y a aucune vue directe sur un autre bâtiment ou une montagne. Si deux tubes restent mystérieux quant à leur destination, le troisième pointe assez précisément vers la ferme fortifiée de Lëwenburg (canton du Jura), qui a servi de refuge aux moines lors de la guerre de Trente Ans, lorsque les Suédois envahirent l'Alsace en 1632. Notre recherche s'est poursuivie par la détection du

La mesure de l'azimut de l'axe de la nef 120

courant tellurique. Jusqu'à présent, nous n'avons jamais trouvé d'abbaye qui ne soit pas plus ou moins en relation avec un courant tellurique. Le plan indique la '' largeur , du courant, c'est-à-dire la zone où le champ vital dée 150 %. Un courant traverse l'abbatiale sur toute sa longueur, serpentant dans la nef et le chœur. Ce courant descend la vallée de la Lucelle, alimenté par de petits courants sortant des failles et des gouffres nombreux de la région. En mesurant la largeur du courant principal dans la nef, un élargissement nous a permis d'identifier un courant secondaire rejoignant le courant central vers le milieu de l'église. Nous avons décidé de suivre ce courant latéral pour voir d'où il venait. À quelques mètres au nord du mur d'enceinte, le courant remonte des escaliers très anciens, taillés dans la roche. Nous avons eu la surprise de voir qu 'il sortait d'une faille qui est aménagée avec un petit autel, une statue de la Vierge et un banc. L'énergie dégagée à cet endroit est assez forte (700 %) et repousse les lignes du réseau nickel à une dizaine de mètres du rocher. Vu le nombre de bougies allumées, ce lieu attire encore bien des pèlerins. Autre surprise, le ruisseau qui alimentait l'abbaye sort d'un tunnel, près de l'entrée principale. Ce tunnel s'enfonce sous terre et bifurque en direction de la faille. L'eau sortant de la faille était naturellement dynamisée par le courant tellurique.

L'oratoire à la sortie du courant tellurique

Superposition du relevé tellurique et de l'ancien plan de l'abbaye de Lucelle 1 1

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La cathédrale de Chartres L'histoire du lieu

S'il est un édifice sacré qui a fait couler beaucoup d'encre, c'est bien la cathédrale de Chartres. Sur cette colline entourée par l'Eure, il est fort probable qu'un lieu aussi puissant par ses énergies cosmotelluriques a été occupé successivement par différents peuples. Les fouilles archéologiques confirment la présence d'un édifice gallo-romain, mais aucun indice ne prouve l'existence d'un dolmen sous la crypte. L'hypothèse d'une allée dolmenique à cet endroit est plausible, cependant il n'en reste rien , même pas la moindre trace sur le plan tellurique. L'histoire de cette cathédrale et des édifices antérieurs est intéressante pour comprendre comment ce lieu a été occupé et utilisé, mais notre étude ne concernera que l'état actuel du monument, dans ses aspects tellurique, bioénergétique et géométrique. Une approche rigoureuse

Les publications sur Chartres sont nombreuses et le meilleur côtoie le pire. Les ouvrages de l'architecte John James sont remarquables , pour les autres, bien des auteurs se noient dans des considérations ésotériques et mystiques. Quant à l'aspect énergétique, il y a autant de courants d'eau qu'il y a de géobiologues, tous convaincus d'avoir trouvé la clé de l'énigme dans ces parcours souterrains. L'objectif de la présente étude est de vous révéler des faits indiscutables qui peuvent être démontrés scientifi-

Le portail royal de la cathédrale de Chartres 122

quement. Tous les aspects telluriques et bioénergétiques peuvent être mis en évidence grâce au sonotest et les aspects géométriques par des mesures sur place, avec un télémètre laser. L'art des bâtisseurs, dont la cathédrale de Chartres est un irable chef d'œuvre, n'est rien d'autre qu'une architecture parfaite (géométrie sacrée), construite au bon endroit (tellurisme), au service de l'homme (bioénergétique) , selon une liturgie et pour la gloire de Dieu. Je vais donc vous démontrer le lien et la cohérence entre les trois premiers aspects. Le tellurisme

L'élément énergétique principal est un puissant courant tellurique qui sort de la terre au niveau du chœur et replonge une quarantaine de mètres plus loin , entre les piliers de la croisée du transept. Les valeurs bioénergétiques de ce courant sont données en pour cent, en différents points indiqués par une croix. Sur la colline de Chartres, cinq lignes telluriques positives, de niveau 3, se croisent pour former 6 points, dont 5 sont des lieux particuliers de la cathédrale: le centre du chœur, le Puits des Saints-Forts, les entrées des portails latéraux et la croisée du transept. L'axe principal de l'édifice est donné par une ligne du réseau nickel , dont l'azimut de 4r est dû a une anomalie géologique qui ne concerne que le sommet de la colline.

Les pinacles et /es tourelles

Cathédrale de Chartres - - 1194 à 1230

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En effet, à quelques centaines de mètres de chaque côté de la cathédrale, le réseau nickel est parfaitement orienté, selon les directions cardinales. Tous les réseaux, y compris le courant tellurique subissent cette anomalie locale qui n'a rien d'exceptionnel. Que n'ai-je lu à propos de cette orientation, dont certains vont même jusqu'à prétendre qu'il s'agit d'une orientation solsticiale. Avez-vous déjà vu le soleil se lever en plaine avec un azimut de 4JC?

Les grandes lignes telluriques Les cathédrales suivent toujours les lignes de niveau 3 du réseau nickel, pour que le déplacement et la courbure des lignes de niveau 1 soient réalisables dans le cas d'un édifice de cette taille. La mise en œuvre dans l'invisible répond aux mêmes lois de logique et d'économie de moyens que celle de la matière. Notez la position du croisement des deux lignes du réseau fer, très proche de la ligne est-ouest du réseau nickel. La chapelle rayonnante et la sacristie sont alignées sur ces lignes de niveau 3. Ainsi, tous les points particuliers du bâtiment sont en correspondance avec les principales lignes telluriques.

Le vortex et les cheminées Le centre du chœur est occupé par un vortex qui suit approximativement la ligne du réseau nickel et s'enroule dans l'Eure. Des cheminées cosmotelluriques viennent renforcer quelques lieux spécifiques : les tours, le labyrinthe, la croisée du transept, le chœur et les chapelles. Elles ont été placées à ces endroits par les bâtisseurs, en accord avec la dimension de l'espace et son orientation. Il y a une cheminée qui ne respecte pas cette règle, celle du puits des Saints-Forts, dont les quatre bras sont orientés selon les directions cardinales. Finalement, deux cheminées sans bras se trouvent l'une juste devant la Vierge du Pilier, l'autre sur la chaire. Il s'agit sans doute de cheminées attirées par la foi et la ferveur des pèlerins ou des prêtres. Celle de la Vierge du Pilier est aussi à la verticale d'un autel situé dans la crypte.

126

Les réseaux nickel et fer En raison de la complexité et du nombre de lignes, j'ai choisi de séparer le relevé des réseaux nickel et fer sur deux planches différentes. Comme l'extérieur de la cathédrale n'est que partiellement accessible, nous avons dû nous contenter de relever les lignes à l'intérieur de l'édifice et sur les parvis. Les lignes grises ont été dessinées par similitude avec d'autres cathédrales, pour une meilleure compréhension de la manipulation des réseaux. Observez avec quelle élégance les bâtisseurs ont démultiplié les lignes tout en évitant de les déplacer de plus de trois mètres !

Les réseaux cuivre et or Nous avons aussi relevé les réseaux cuivre et or sur quelques travées de la nef. Nous pouvons affirmer que ces deux réseaux ont également été manipulés par les bâtisseurs. Le réseau or a une trame qui correspond aux axes des piliers et des murs, sans considération particulière pour la polarité de la ligne. Quant au réseau cuivre, sa trame équivaut à la moitié de la trame du réseau or. Je laisse au lecteur le soin de regarder attentivement les planches sur les réseaux et celle sur la bioénergie. Qu ' il ire le travail de " tissage , et le souci de placer les lignes, positives ou négatives, aux endroits appropriés pour y créer des effets énergétiques.

Les mesures bioénergétiques La planche ci-contre sur les variations du champ vital montre clairement l'intention de contenir le courant tellurique à l'intérieur des espaces réservés au clergé.

Le labyrinthe Le labyrinthe que l'on imaginait à l'autre extrémité du vortex n'est finalement dynamisé que par une cheminée cosmotellurique et quelques lignes de réseaux, tous manipulés. Nous verrons plus tard que ce labyrinthe a été placé là pour des raisons purement géométriques et non pas telluriques.

Les mesures bioénergétiques dans la Cathédrale de Chartres - - 1194 à 1230

127

Les autres réseaux telluriques Légende réseau or positif --------------·

réseau or négatif réseau cuivre positif réseau cuivre négatif réseau aluminium positif réseau aluminium négatif

Les dispositifs magiques Les dispositifs " magiques , sont des formes pensées matérialisées dans le plan éthérique et qui sont très facilement décelables avec le sonotest. Le carré magique Pour expérimenter un carré magique, il convient de stationner entre 20 et 30 secondes sur les cases qui vous attirent le plus. Le détail du carré et sa position par rapport au trottoir sont donnés sur la page cicontre. Le labyrinthe Les alvéoles au centre du labyrinthe ont également des filtres éthériques colorés. La personne qui a fait le parcours bénéficie de l'effet 128

chromatique équilibrant, en se plaçant une dizaine de secondes sur chaque case, dans un ordre précis (voir p.135) qui commence par les tons rouges - le chakra du bas - pour finir par les tons bleus - le chakra du haut. La porte astrale La " porte astrale , est un cylindre, ou peutêtre un prisme avec de nombreuses facettes de 80 cm de diamètre et de 180 cm de haut: Ce cylindre est toujours situé sur la spire d'un vortex. Si nous l'avons appelé" porte astrale "• c'est que ce dispositif semble connecter notre univers avec d'autres réalités pas toujours agréables. Je connais quelques personnes qui en ont fait la douloureuse expérience. Sachez que les dispositifs magiques sont à expérimenter avec précaution, jamais seul, toujours en compagnie d'un clairvoyant.

Dispositifs magiques

Porte astrale

Thbes magiques tube magique

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cubes formés par le réseau nickel

couleurs vibratoires émanant du sol 129

Le parcours bioénergétique Les cathédrales sont faites pour être parcourues ; ne le faisons-nous pas naturellement lors d'une visite? L'idée de parcours est très ancienne ; les archéologues ont fini par accepter l'idée que les Celtes tournaient autour de la cella des fana. Cette tradition, très ancrée dans la population, devait naturellement être reprise par les Chrétiens dans le principe du déambulatoire. Le parcours était l'occasion d'éduquer le peuple sur l'Ancien Testament ou la ion du Christ par des œuvres picturales ou sculpturales. Les reliques, vraies ou fausses, étaient le moyen utilisé pour attirer la foule dans ces lieux. En superposant les différents réseaux, les points positifs et négatifs apparaissent clairement. Nous avons remarqué qu'en marchant lentement, même sans s'arrêter, l'alternance des polarités provoque automatiquement une augmentation du champ vital. En connaissant la position des points, il est possible d'améliorer la performance en s'arrêtant plus longuement à certains endroits. Nous ne pouvons pas nous prononcer, ni sur le sens de rotation du parcours, ni sur la vitesse de déambulation des pèlerins au Moyen Âge. D'ailleurs, cela n'a que peu d'importance, puisque notre objectif est de démontrer l'effet actuel d'un tel parcours. L'histoire rapporte que les pèlerins effectuaient un parcours souterrain, depuis la tour nord, en ant par le large couloir formé par les fondations de la première cathédrale et en ressortant par la tour sud du portail royal. Actuellement, il n'est plus possible de faire ledit parcours dans sa totalité, et la visite guidée se fait en sens inverse. Je ne recommande pas cette visite pour les personnes sensibles, car les innombrables humains désincarnés qui hantent ces lieux me font encore froid dans le dos. Revenons à notre parcours dans la cathédrale. Il y a plusieurs chemins possibles : dans le sens des aiguilles d'une montre, en sens inverse ou encore en huit (variante de parcours 1). Comme les phénomènes telluriques sont symétriques, il n'y a pas de différence au niveau du champ vital, selon le sens de gira130

tion, seule compte l'alternance des points. Pour l'exercice, nous avons choisi plus de 100 points, facilement accessibles et pouvant être parcouru à la suite, en tenant compte du mobilier et des barrières. Les éléments de parcours dessinés en pointillés dépendent de la foule. Certains points sont souvent occupés par des personnes en prière et pour d'autres, leur accès n'est pas très bien vu par le clergé. Essayez d'être discrets. Le parcours commence à l'extérieur, sur le carré magique, puis nous avons suivi le chemin tel que dessiné ci-contre, dans le sens des flèches, en s'arrêtant sur chaque point pendant quelques secondes, afin de mesurer le champ vital. Une fois arrivés au centre, nous sommes sortis en marchant normalement et avons pris une dernière mesure, à l'extérieur. Concernant le puits des Saints-Forts : pour être au centre de la cheminée cosmotellurique, il faut se placer à 1 m du mur du chœur, entre les panneaux 30 et 31. Pour la Vierge du Pilier, il convient de se positionner entre la statue et l'autel. Sur la page 132, un graphique vous montre les variations du champ vital sur l'ensemble du parcours, une première fois en " touriste ", c'est-à-dire sans être conscient de faire un parcours énergétique et une deuxième fois en « pèlerin ", en essayant de capter les énergies telluriques avec le premier chakra. Dans le deuxième cas, vous voyez que le gain en énergie vitale s'accroît au fil du parcours, pour arriver à une valeur respectable de 400 %, alors qu'il est à peine de la moitié pour un touriste. Les points forts apparaissent sur le graphique : le puits des Saints-Forts, Notre Dame du Pilier, le centre du labyrinthe et bien sûr, loin devant, la remontée du courant tellurique jusqu'au vortex. Des points négatifs apparaissent aussi : le seuil de la cathédrale (entrée) et les bancs en face des chapelles, car ils sont juste à l'extrémité des bras des cheminées. La variante du parcours no2 peut être pratiquée le vendredi, lorsque le labyrinthe est libéré des chaises qui l'encombrent.

Parcours bioénergétiques légende

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En captant l'énergie tellurique

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Le labyrinthe

Il est situé à l'axe d'une travée, au milieu de la nef, afin de bénéficier du croisement, en son centre, d'une multitude de lignes telluriques. Au total, le point de force central comprend 6 lig~es nickel positives, 6 lignes fer négatives, 2 lignes or positives, 2 lignes cuivre positives, 1 ligne nickel de niveau 3 et le cœur d'une cheminée cosmotellurique positive (260 %) à 4 bras. Le dispositif est placé de manière à avoir les phénomènes positifs en croix, dans le sens de la nef et les phénomènes négatifs sur les diagonales. La proportion - positif 1 négatif - est en faveur du positif. Le centre est fortement positif, car la cheminée avec ses harmoniques annule l'effet des lignes négatives du réseau fer. Le reste du labyrinthe est également positif, grâce au maillage de 12 lignes positives du réseau fer. Le cheminement dans le labyrinthe est très bien étudié parce que vous êtes obligés de er plus de temps sur les points positifs, en faisant un tour sur vous-même, dans les virages à 180°. Ainsi, le dispositif énergétique contient une bonne alternance de points négatifs et positifs, avec sensiblement davantage de positifs. C'est la condition pour créer un parcours de charge énergétique. S'il y avait eu plus de négatif que de positif, vous auriez eu un parcours de décharge ! Pour étudier l'effet du parcours sur le champ vital, nous avons mesuré une personne à chaque age sur un point positif ou négatif, soit environ 90 points. Ensuite, j'ai dessiné les variations du champ vital en fonction de la distance par-

Mesures bioénergétiques dans le labyrinthe

courue. Ce graphique montre que les premières variations sont assez marquées, mais que le champ vital n'augmente que très peu en moyenne. Après 50 m, le champ vital augmente brusquement jusqu'à 170% , en moyenne. Au-delà de 120 m et presque jusqu'à la fin du parcours, l'augmentation est relativement faible . En arrivant sur les lobes centraux, le champ vital fait un brusque saut à 250% et même à 350 %, sur la case centrale. Finalement, la personne sort du labyrinthe en direction du chœur, en marchant sur les pierres noires. En faisant un tel parcours en " touriste " , l'effet de charge atteint la respectable valeur de 260 %, puis décroît lentement en une heure. Les 7 lobes centraux (6 pétales et le centre) contiennent des filtres éthériques qui colorent l'aura de la personne selon une gamme basée sur les 7 couleurs de l'arc-enciel. Ces couleurs correspondent à nos chakras et ont un effet équilibrant et harmonisant amplifié par les phénomènes cosmotellu~ riques. Il est recommandé de parcourir les lobes dans le sens dextrogyre, sans oublier la case centrale. Nous avons fait trois essais de ~harge énergétique en parcourant le labynnthe, la première fois en " touriste ,,, la deuxième fois en conscience et en cherchant à capter l'énergie tellurique pour augmenter les différences et finalement en régulant les pas sur le rythme de la respiration et des battements du cœur (1 pas par battement de cœur, 3 pas pour inspirer, 1 pas de rétention et 3 pas d'expiration). Le résultat parle de luimême.

Une personne effectuant le parcours 133

Phénomènes cosmotelluriques dans le labyrinthe

Effet du parcours énergétique sur le champ vital Variations du champ vital lors du parcours 400 % ~----------------------------------------------------------------------~-, 1

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Couleurs vibratoires émanant du sol au centre du labyrinthe

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décharge du champ vital en 1 heure

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135

La géométrie C'est un fait que la cathédrale de Chartres n'est pas d'une géométrie parfaite, c'est-àdire rectiligne et symétrique. De nombreuses hypothèses ont été émises à ce sujet : seul Dieu est parfait, une cathédrale est une œuvre humaine, elle se doit d'être imparfaite; dans la nature rien n'est droit ; les architectes successifs ont procédé à des ajustements pour des raisons astronomiques ou énergétiques. Si les ruptures d'angle avaient une raison d'être d'ordre métaphysique, je l'accepterais volontiers, mais si c'était une règle, comment expliquer les édifices totalement rectilignes ? Personnellement, je pense que les ruptures d'angle n'ont pas d'autre fonction que d'adapter une géométrie rigide aux énergies du lieu, en l'occurrence les lignes de niveau 3. Si une ligne donne l'orientation de l'édifice, il est normal que les autres lignes, en particulier les lignes perpendiculaires, donnent les axes des différents corps de bâtiment. On peut considérer qu'il y a trois angles différents : le premier selon la ligne nickel estouest correspond à l'axe de la nef et à tous les axes est-ouest, jusqu'au chœur; le deuxième est donné par les lignes nickel transversales (pas tout à fait orthogonales à la première) et régit tout le transept ; le troisième angle est fourni par le réseau or, auquel sont subordonnés le chœur, le déambulatoire, les chapelles et la sacristie. Sur le plan architectural, ces ruptures se font en douceur, sur 2 ou 3 travées, pour ne pas heurter l'œil.

Une pierre angulaire 136

S'il est un domaine qui devrait mettre tout le monde d'accord, c'est bien la géométrie, science exacte par excellence. Or, ce n'est pas le cas et loin de là. Il y a encore beaucoup de chercheurs qui n'ont pas compris que le tracé régulateur d'un bâtiment sert à construire le bâtiment. Cela paraît évident pour un architecte, mais apparemment pas pour un historien ou un mathématicien. Tracer des cercles, des hexagones ou des étoiles à cinq branches dans tous les sens n'expliquera jamais rien s'ils ne correspondent pas aux axes des murs et des piliers. J'ai même vu des tracés de Chartres où le centre du cercle est à des centaines de mètres de la cathédrale. Comment les bâtisseurs auraientils pu tracer ce cercle avec une ficelle de cette longueur et en utilisant un point qui se trouvait au beau milieu de la ville ? Un rapport basé sur la racine de deux Je vais maintenant vous démontrer que les deux théories les plus en vogue sont aussi fausses l'une que l'autre. Prenons l'hypothèse que le plan de la cathédrale soit établi sur la racine de 3. La démonstration part de la croisée du transept, dont les dimensions sont de 16,40 m de large pour 13,99 de long. Le rapport de la hauteur par la demi-largeur vaut 1,732, ce qui donne une erreur de 15 cm ou 9 %o. Une telle erreur n'est pas acceptable pour un architecte, car elle ne doit pas déer 1 %o.

La grande pierre angulaire

Tellurisme et ruptures d'angle

légende orientation du réseau or (chevet) orientation du réseau nickel NS (transept) orientation du réseau nickel EO (neO

portail nord

portail sud

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137

La deuxième hypothèse part du rapport 6/7. L'idée est séduisante puisque les nombres entiers ont toujours fasciné les Anciens. Le rapport de la demi-croisée vaut 1,714 soit une erreur de 8 cm ou 5%o. Là encore, la précision n'est pas acceptable. Mon hypothèse est que la proportion juste est de 1,707 (ajouter une demi-racine de 2 à un entier), proportion que vous obtenez très facilement par la géométrie, en reportant la demi diagonale d'un carré sur la prolongation d 'un côté de ce carré. Ici, l'erreur est de 0,97 cm ou 0,6%o . Voilà enfin une erreur acceptable, inférieure au 1%o. Ce rapport n'est pas une vue de l'esprit, il est présent partout en plan. En dessinant des rectangles de proportion 1,707 aux quatre côtés de la croisée du transept , vous obtenez la largeur du transept, le centre du chœur et le centre du labyrinthe. Ce même rectangle inscrit le hors-tout de la cathédrale elle-même. Le tracé régulateur ci-contre n'est pas complet, mais il montre que le rectangle 1,707 est largement présent dans tout le plan. ons maintenant aux piliers. Un seul et même tracé combinant des bissections et des rotations de carrés permet de tracer tous les piliers, même les piliers engagés.

La coudée de Chartres

Un dernier mot au sujet de la coudée de Chartres. Là aussi , plusieurs hypothèses : 0,69 m, 0,738 m ou 0,82 m. Nous avons trouvé une pierre angulaire dans la nef, mais ses dimensions ne correspondent à rien de connu. La seule chose que je peux affi rmer, c 'est que l'ange qui est dans l'angle sud de la cathédrale tient un cadran solaire, dont la largeur est de 63 cm , une coudée sacrée égyptienne. Mais ceci ne prouve pas que ce soit la coudée effectivement utilisée pour la construction.

Le nombre d'or

En ce qui concerne l' élévation , c'est le nombre d'or qui a été choisi. Le carré et le rectangle d'or sont visibles dans les statues du portail sud-est, le portail des Initiés. Le Christ tient un livre fermé, de proportion Phi, et saint Jean un livre qui est un double carré. Des chercheurs ont cru voir dans l'élévation de la nef des rapports musicaux, mais c'est bien le nombre d'or qui a été appliqué. La rose nord

Le tracé de la rose nord dans le transept est une parfaite illustration de l'utilisation du nombre d'or. Six cercles concentriques, de rapport Phi entre eux, donnent les centres de tous les médaillons. Deux rotations à 30° des carrés inscrits dans les cercles permettent de finir la construction. L'ange tenant la coudée sacrée égyptienne 138

Tracé régulateur

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139

Tracé géométrique des piliers

Tracé régulateur 1



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pilier à base octogona le cant onné de colonnes rondes




bissections successives du carré e t rotation de 45 °

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Rose nord - XIIIe siècle




cercles concen triques sur le rapport du nombre d'o r et in scr iption de carrés

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cercles centrés sur les angles des carrés et ant par l'intersection de deux carrés

141

Chapitre 6

La création de lieux énergétiques

143

Manipulation des phénomènes cosmotelluriques Nous avons vu jusqu'à présent comment le tellurisme permet de découvrir des sites archéologiques et d'en tracer les plans avec une remarquable précision. La disposition et l'imbrication de différents phénomènes cosmotelluriques nous a permis de comprendre le fonctionnement énergétique des lieux et des édifices anciens. Qu 'en est-il aujourd 'hui de cet art des bâtisseurs ? Je vais vous en faire la démonstration avec un exemple tiré de ma pratique personnelle. Monsieur B. me demande d'intervenir dans sa maison à Bulle (canton de Fribourg). Comme il est sensible et qu'il ne dort pas très bien, il est persuadé que la géobiologie a un rôle à jouer dans cette affaire. Je me rends chez lui et commence par visiter l'ensemble de la maison, qui comprend des bureaux au rez-dechaussée et un appartement fraîchement rénové à l'étage. La visite terminée, il me dit : « Il y a un endroit bizarre dans cette maison, toutes les mouches s'y retrouvent et forment une colonne verticale, comme si elles étaient prisonnières. À cet endroit j'ai l'impression d'être en plein courant d'air, alors que les fenêtres sont neuves. Je ne vous dis pas où c'est, j'aimerais que vous le trouviez par vousmême ''· Voilà le genre de défi que j'aime bien. Ce jour-là, point de mouches, donc pas moyen de tricher. Mes expertises suivent un protocole précis et en général je m'y tiens. Je commence par les mesures électromagnétiques, puis la détection des phénomènes telluriques et pour finir la recherche des perturbations subtiles et les mesures bioénergétiques. Sur le plan électromagnétique, comme d'habitude, des champs électriques élevés à cause de l'emploi du bois dans de nombreux éléments de construction (le bois est un isolant, mais il conduit le champ électrique) et bien sûr la pollution électromagnétique dûe au téléphone sans fil de type DECT. Sur le plan tellurique, j'ai trouvé un nŒud négatif, au milieu du lit et une cheminée c )Smotellurique négative de petite taille dans un coin de la chambre. Je vous rappelle qu'une chem inée négative est particulièrement néfaste, dans son cœur et dans sa périphérie. Or, c'est précisément le cas dans cet 144

appartement, le lit est traversé par la première octave, là où dort Monsieur B. En cherchant les bras de la cheminée , j'en ai trouvé un dont l'extrémité aboutit sur son fauteuil , au séjour. Le bout d'un bras est assez négatif, assis dessus, vous perdez les deux tiers de votre champ vital. C'est cette forte diminution qui donne l'impression de froid et des frissons . Ayant terminé mes mesures et mes recherches, Monsieur B. me demande si j'ai trouvé le fameux endroit. Il me confirme qu'il s'agit bien de ce fauteuil et me félicite pour cette découverte. Je lui explique le phénomène, lui fait ressentir la forme du bras et écouter les variations sonores émises par le sonotest lorsqu 'il pénètre dans le bras. Comme il me paraît très intéressé par l'art des bâtisseurs, je lui propose non seulement de corriger les nuisances telluriques, mais aussi de modifier tous les réseaux pour les caler dans les murs et d'améliorer le niveau énergétique. En une heure, j'ai relevé le reste des lignes sur l'ensemble de la surface de la maison. J'ai esquissé les modifications en essayant de mettre les lignes négatives dans les murs et travailler les réseaux « à la romaine ''· La maison est bien orientée selon les réseaux globaux, ce qui facilite grandement le travail. En revanche, le réseau diagonal a une trame assez petite et ses polarités ne sont pas toujours bien situées. Je me su is appliqué à le faire coïncider avec les angles des murs et l'axe des fenêtres, mais je suis conscient que ce n'est pas parfait. En un quart d 'heure, toutes les lignes ont été déplacées, fixées à leur nouvel emplacement et contrôlées avec le sonotest. La cheminée négative a été déplacée et une nouvelle cheminée, positive cette fois, a été positionnée au milieu du séjour. Ayant revu Monsieur B. deux mois après, il me confie que les mouches ne tournent plus en cercle sur son fc.uteuil et qu 'il ne se réveille plus fatigué. Un effet a aussi été constaté au niveau des plantes vertes et de l'ambiance générale du bureau situé au rez-de-chaussée. Comme ces manipulations demandent du temps et beaucoup de concentration , je ne le fait que 2 à 3 fois par année chez des clients.

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Créati on de lieux énergétiques Ce chapitre est consacré à la réalisation de lieux particuliers combinant les aspects tellurique, géométrique et bioénergétique. L'art des bâtisseurs peut être appliqué aussi bien à des jardins qu'à des édifices. À travers quatre exemples, je vais vous expliquer comment réaliser des lieux énergétiques avec des effets bioénergétiques contrôlés et reproductibles d'une personne à l'autre.

Les différents principes énergétiques La première étape consiste à choisir un lieu correspondant au principe énergétique que vous souhaitez mettre en œuvre. Nous distinguons quatre familles de principe : la charge, la décharge, le centrage et l'élévation vibratoire. La charge agit essentiellement sur les trois chakras du bas (1, 2 et 3) et augmente la dimension du champ vital et sa densité pour plusieurs heures. Elle fait circuler les énergies dans le corps, nourrit le hara et donne l'impression d'être " rechargé " · La charge permet à une personne de ressentir son corps, d'être " vivante "· La décharge, au contraire, diminue le champ vital , enlève les charges émotionnelles, agit sur les blocages énergétiques, dissout les informations indésirables. Elle donne l'impression de se vider, de se séparer d'un " poids "• d'être léger et dispos. Le centrage a pour fonction de centrer le champ vital dans les trois directions. Il donne le sentiment d'être bien dans son corps, d'être " droit "• d 'être clair dans sa tête. Le centrage corrige les perturbations dues aux chocs émotionnels et refait circuler les énergies cosmotelluriques dans le corps. L'élévation vibratoire agit principalement sur la fréquence de résonance, sur l'ouverture des chakras du haut (5, 6 et 7) et sur la dimension des tubes extrasensoriels. L'élévation vibratoire favorise les prises de conscience et développe les capacités extrasensorielles. Selon le dispositif mis en place, un lieu peut combiner plusieurs effets et même en créer d'autres parfois involontairement. 146

Un lieu de décharge énergétique Dans le cas du premier lieu présenté, j'ai choisi un croisement de deux lignes nickel négatives de niveau 2 pour implanter un projet de parcours de décharge énergétique. Le dessin ne présente que les lignes telluriques du réseau nickel pour ne pas alourdir la planche. Le projet consiste en une série de poteaux plantés deux par deux, le long d'un caniveau pris dans un dallage, avec à l'une des extrémités une fontaine et à l'autre un bassin. L'idée générale est de tremper ses mains et ses pieds dans l'eau , pu is de suivre le caniveau , en s'arrêtant pendant 10 à 30 secondes entre chaque paire de poteaux. Pour bien différencier l'effet sur chaque chakra, l'espace entre les poteaux contient un filtre éthérique au sol de la couleur correspondante. Les poteaux sont peint en noir, la fontaine en rouge et le bassin en blanc. Le s· chakra étant souvent bloqué, l'effet est renforcé en utilisant le croisement des lignes de niveau 2 et l'extrémité du bras d'une cheminée cosmotellurique négative.

À la fin du parcours, vous vous asseyez et vous contemplez les mouvements de la surface du bassin. L'eau pénètre en cascade dans le bassin par trois endroits différents, créant ainsi un jeu de formes concentriques et géométriques qui vont " lisser,, le corps astral. La géométrie du lieu Le dispositif est ternaire : - 3 couleurs, noir, rouge, blanc - 3 objets : fontaine, caniveau , bassin - 3 lignes nickel dans les poteaux J'ai donc choisi la racine de 3 comme rapport géométrique, pour le tracé des éléments visibles et invisibles. Les lignes nickel sont démultipliées pour créer des zones de force qui tiennent les éléments construits . Bien entendu, l'espace entre les poteaux est calculé pour perturber le moins possible le réseau nickel.

Création d'un lieu de décharge énergétique Relevé du réseau nickel 1

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Adaptation du tellurisme à la géométrie

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Un lieu pour se centrer S'il est possible de créer des lieux presque n'importe où , il est vrai que les croisements de lignes de niveau 3 positives ou négatives sont propices à l'implantation de lieux énergétiques. Dans ce deuxième exemple, c 'est un croisement de lignes nickel de niveau 3, avec une cheminée naturelle à deux bras , qui est choisi pour créer un lieu spécialement conçu pour se centrer. Le projet comprend un labyrinthe en buis, encadré par quatre arbres et dont le centre est occupé par deux monolithes parallèles de 2 m de haut. Le labyrinthe a été choisi en raison de sa symbolique, un parcours vers le centre, vers soi-même. Sa forme en elle-même évoque une cible. Il est basé sur les chiffres 4 et 8 : -

8 directions possibles depuis le centre 4 cercles successifs pour circuler 32 (4 x 8) changements de direction 4 " cercles , en buis 4 arbres 4 bras à la cheminée cosmotellurique

Le chiffre 4 est le chiffre de la matière et de l'incarnation, dont le symbole est le carré. Le tracé régulateur comprend 12 carrés homothétiques car c 'est le nombre de l'incarnation des principes divins sur Terre. Les " maîtres ,, ont souvent eu 12 disciples. Le rapport de proportion qui a été choisi est la racine du nombre d'or, d'une part parce que sa forme évoque à la fois l'enracinement (forme d'un petit arbre) et d'autre part par sa capacité à relier les parties avec le tout, l'homme avec la terre et le ciel. La racine du nombre d'or contient le mot " racine ,, qui renforce encore plus le principe d 'enracinement. Le principe de l'homothétie est présent à la fois dans le tracé géométrique, dans les lignes démultipliées et dans l'aménagement du labyrinthe, créant ainsi un lien entre les aspects symbolique, énergétique et physique.

Mise en place du lieu La manipulation des réseaux demande plus 148

de travail que dans le premier exemple. Il faut déplacer et démultiplier par 7 quatre lignes négatives pour former un grand carré qui servira d'enceinte énergétique. Les lignes qui bordent la ligne de niveau 3 sont " pincées ,, dans les deux monolithes. Elles créent un effet de fuseau , à la manière d'un carré magique, en centrant les différentes couches du champ vital. Cet effet est amplifié par les ondes de forme des monolithes, eux-mêmes dynamisés par les lignes qui les traversent. Les autres lignes nickel sont coupées au niveau des lignes démultipliées comme dans le cas d 'un tumulus, formant ainsi un espace sacré. La cheminée à 2 bras qui se trouvait à l'orig ine sur le croisement est déplacée et remplacée par une cheminée positive aussi , mais plus forte (350 %), avec 4 bras bien orientés selon les lignes de niveau 3. Le diamètre, bien que déterminé par le tracé régulateur, correspond au cheminement ci rculaire à l'intérieur du labyrinthe. Les sept harmoniques concen triques renforcent aussi l'effet du centrage. Notez que malgré la sim ilitude avec certains lieux sacrés celtiques , ce disposit if n'est absolument pas conçu pou r créer un effet de charge énergétique. Il est clair que le réseau diagonal devra aussi être modifié pour avoir un croisement positif au centre et pour << tenir ,, les angles des murs énergétiques formés par les lignes nickel. En ce qui concerne l'implantation d'un carré dans une trame naturellement rectangulaire, la man ipulation des lignes n'a pas toujou rs besoin d'être aussi importante. En effet , comme vous le verrez dans le dernier exemple, il suffit d 'avoir plus de trames dans le sens nord-sud que dans le sens est-ouest pour former un carré presque parfait, sans déplacer de lignes. Le lieu que je viens de décrire est relat ivement facile à utiliser. Il suffit de traverser les lignes démultipliées, de faire trois fois le tou r du labyrinthe et d'aller ensuite jusqu'au centre en suivant l'unique chemin qui y conduit. Au milieu, il faut stationner entre les faces en restant une minute dans les quatre directions cardinales.

Création d'un lieu pour se centrer Relevé du réseau nickel Il Il

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Un lieu pour se charger

Le tellurisme du lieu

Un des lieux de charge le plus simple à créer est un système binaire comprenant un point positif et un point négatif séparés de quelques mètres. Pour se charger, il suffit de er alternativement d'un point à l'autre, toutes les 10 secondes, 20 à 30 fois de suite. Le champ vital augmente jusqu'à 350 % , pour une personne bien ancrée et concentrée sur le processus de charge. Comme la différence bioénergétique entre les deux points est très marquée (30% et 450 %), le champ vital s'agrandit assez rapidement et la décharge ne décroît que très lentement.

Les deux zones sont séparées par un espace en gravier et reliées par une poutre à 40 cm du sol. L'objectif de cette poutre est d'obliger inconsciemment la personne qui marche dessus à allonger son premier chakra, favorisant ainsi la captation des énergies telluriques . L'orientation du lieu, parfaitement est-ouest (azimut 90°) a nécessité une légère courbure dans les réseaux. Les lignes nickel ont été démultipliées par 7 pour former un fuseau positif sur le dispositif de charge et une enceinte énergétique négative tout autour. Le réseau fer a lui aussi été légèrement modifié pour s'adapter à la géométrie, tout en respectant les polarités des points sur les dalles.

La géométrie du lieu S'agissant d'un système binaire, j'ai choisi la racine de 2 comme rapport de proportion et la division sacrée comme principe régulateur du plan. Le tracé détermine non seulement les aménagements du lieu, mais aussi la position de tous les éléments telluriques {lignes nickel et fer, cheminées cosmotelluriques). Le point positif est marqué par une dalle blanche, le point négatif par une dalle noire. Les deux pierres sont entourées d'un pavage, selon la division dorée.

Deux cheminées cosmotelluriques composent le système énergétique, car le lieu est assez quelconque. Le bras de la cheminée positive est utilisé pour renforcer négativement le centre de la cheminée négative. Faire le relevé du lieu, le tracé géométrique et les manipulations demande plus de deux heures de travail pour trois personnes.

Photomontage avec le réseau nickel et les cheminées cosmotelluriques 150

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Lieu de charge et de méditation Cet exemple de lieu énergétique combine principalement deux effets : la charge et l'élévation vibratoire. Il est situé sur un terrain géobiologiquement quelconque, sans aucun croisement tellurique digne d'intérêt. Il est placé le long d'une ligne positive de niveau 2, que vous trouvez en moyenne tous les 25 à 28 m.

évoque le age de la terre au ciel , l'enracinement puis l'élévation. Le tracé régulateur est basé sur des carrés homothétiques et concentriques selon la proportion " racine de 3 ''· Ce rapport a été utilisé parce qu 'il incarne et enracine la Trinité Céleste sur terre. Il y a 10 inscriptions successives, car le nombre 10 symbolise le retour à l'Unité. Le tellurisme du lieu

L'utilisation du lieu Le projet comprend trois parties : 14 dalles en pierre formant un carré, une surface avec du gravier et deux haies circulaires de 1,2 m de haut, interrompues par des ages. Pour utiliser ce lieu , il faut er de pierre en pierre, toutes les 4 à 7 secondes, en faisant 3 à 4 fois le tour. Ensuite, vous traversez la surface en gravier par le « gué » et vous vous asseyez au centre des haies. Symboliquement, les pierres représentent les aléas de la vie et les épreuves, les haies au milieu du gravier symbolisent l' lie des Bienheureux, le Jardin d'Eden. La géométrie et le symbolisme La transition entre la forme carrée et le cercle

Du point de vue tellurique, le dispositif est orienté selon les énergies du lieu, c'est-à-dire selon l'orientation générale des lignes nickel à cet endroit. Le décalage des ages à travers les haies permet de er de l'orientation « tellurique ,, à l'orientation " cosmique ,,, puisque le cercle central est orienté sur l'étoile Polaire. Les pierres sont tenues par trois lignes nickel , afin d 'assurer une dominante positive tout au long du parcours. Le centre est occupé par une puissante cheminée cosmotellurique (450 %), dont les bras viennent renforcer deux points négatifs du parcours. Observez comment le tout a été disposé en créant le moins de distorsion possible dans le réseau nickel.

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Chapitre 7

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Les Elémentaux

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Le petit peuple Le monde des Élémentaux, communément appelés Esprits de la Nature, est un monde dont il est extrêmement délicat de parler. Il doit se vivre, à la rigueur se raconter à la manière des contes pour enfants.

La notion de temps chez les Élémentaux En entrant dans l'univers des Élémentaux, vous accédez à un plan parallèle au nôtre, qui, bien que partageant le même espace, vit dans un temps délocalisé. Il est difficile d'expliquer ce qu 'est un temps délocalisé, le plus simple est de penser à un rêve. Dans un rêve , les actions s'enchaînent les unes aux autres, mais le temps est parfois accéléré, parfois ralenti , selon l'intensité émotionnelle de l'instant vécu. Pour les Élémentaux, c'est pareil, ils peuvent rester des mois, même des années sans bouger et se " réveiller ,, d'un seul coup en votre présence. Notre mental nous donne l'impression qu'ils sont figés, mais pour eux, ce temps mort n'existe pas, car leur mental ne fonctionne pas comme le nôtre. Comme nous, ils « fabriquent , leur temps avec leur mental. La notion de temps est un concept qui diffère beaucoup selon les entités et fait que la communication n'est possible que s'il y a conjonction temporelle. Je ne m'étendrai pas plus sur ce sujet délicat, mais fondamental pour comprendre les interactions entre les entités et nous-mêmes.

Une preuve de leur existence ? J'aimerais beaucoup prouver leur existence, mais cela reste difficile de manière directe. Dans mon premier ouvrage , j'ai évoqué la possibilité d 'impressionner la pellicule argentique, mais il s'agit d'un cas isolé où un Élémental de feu s'est manifesté par une boule orange rayonnante. Je pense qu'il faut des conditions particulières pour prendre ce genre de photo, car ce n'est hélas pas reproductible. Une manière indirecte de " saisir , un Élémental est de placer un sonotest entre un Nain et vous-même. En attirant le Nain avec votre main , vous entendrez plusieurs variations sonores : l'une est provoquée par le age 156

du Nain à travers le sonotest, les autres par les différentes couches de votre champ vital , qui se dilate fortement à l'approche de I' Éiémental. Une autre expérience possible est de er le sonotest à travers le Nain , de lui demander ensuite de se déplacer et finalement de reer le sonotest à l'endroit où se trouvait l'entité auparavant. Au deuxième age, les variations acoustiques ont disparu. Cela ne prouve pas l'existence du Nain , mais démontre au moins qu 'une charge ionisée s'est déplacée.

Comportement des chats Ceux qui ont un chat savent bien qu'il a parfois un comportement incompréhensible, courant après quelque chose d 'invisible et s'arrêtant brusquement pour fixer du regard un point juste devant lu i pendant plusieurs minutes. Il est difficile de dire comment un chat perçoit un Élémental , mais cela doit être assez proche de notre perception . Un jour, j'ai surpris mon chat alors qu'il fixait un Nain assis sur un fauteu il. Si vous n'avez pas le don de voir les Élémentaux, vous pourriez vous imaginer que le chat hésite à monter sur le fauteuil. Après plus d 'une minute, le Nain a sauté du fauteuil et s'est installé sur l'un des coussins qui étaient sur le canapé. Quelques secondes plus tard , mon chat réalise que I'Éiémental n'est plus là et part à sa recherche . Comme mon épouse regardait aussi la scène, je lui dis qu 'i l me semble que le Nain est maintenant sur le canapé. Elle me confirme sa présence sur le coussin et nous attendons de voir le comportement du chat. Il se met à ren ifler le tapis (les Élémentaux doivent laisser des traces olfactives), se dirige vers le canapé et fixe du regard un point situé à 30 cm au-dessus du coussin où se trouvait le Nain . En observant le déplacement de I'Éiémental , il nous a été possible de prédi re la réaction du chat. En dehors des chats, de nombreuses personnes voient les Élémentaux, parfois de manière involontaire. Ne vous est-il jamais arrivé de fixer, sans raison , un point vague ?

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Un Nain (30 cm) et un Gnome (60 cm)

Cinq Gnomes et une cheminée naissante

Le petit peuple regroupe principalement trois types d'Éiémentaux : les Nains, environ 30 cm de hauteur, les Gnomes, 60 cm jusqu'au sommet du bonnet et les Trolls, entre 110 et 140 cm de haut. Tous les dessins et les photos- montages représentent le petit peuple, tel qu'il peut apparaître aux clairvoyants.

Gnomes, parfois appelés autrement selon les régions, sont souvent ensemble avec un Gnome comme chef. En revanche, les Trolls n'ont l'air de se préoccuper de personne et sont souvent seuls sur une pierre, à garder un lieu. Les Trolls sont nettement moins bavards que les Nains et les Gnomes et ont tendance à vous ignorer. Ils ont l'air sérieux, probablement en raison de leur grande responsabilité vis-à-vis des dispositifs cosmotelluriques.

S'ils sont parfois solitaires, comme les Trolls , les Nains et les Gnomes peuvent être en bandes. Dans certains lieux très énergétiques, il arrive qu'il y en ait des centaines. Nains et

photomontage avec un Nain

photomontage avec un Nain 157

Les grands Élémentaux Grands Élémentaux Les grands Élémentaux forment le grand peuple et comprennent une multitude d'entités très diverses dans leur taille et leur aspect. Ils sont en général seuls et parfois l'un d 'eux semble diriger une petite équipe d'entités un peu plus petites. Les Grands Élémentaux font environ 3 à 4 m de haut lorsqu 'ils sont debout. Leur aspect est anthropomorphe avec une tête d'animal. Ce sont probablement les premières entités vénérées par les Anciens , gardiennes des sources, des rochers, des lacs et des cavernes. Leur ressemblance avec des divinités égyptiennes ou hindoues est troublante, bien qu 'ils soient tous habillés différemment. La plupart portent des objets ou des bijoux, mais il est impossible de dire s'ils sont réellement habillés de la sorte ou si ce sont les humains qui se les représentent ainsi. Les grands Élémentaux gardent les lieux les plus importants, ceux qui permettent d'entrer en communication avec d 'autres plans de conscience. Ils communiquent par télépathie , nous transmettent des informations sur le fonctionnement de certains lieux , et nous « conduisent , sans se déplacer eux-mêmes , vers les pierres formant des dispositifs énergétiques. Bien entendu , ils lisent dans nos pensées et nous devancent dans nos questions. Ils ne donnent leur savoir qu 'au compte-gouttes, ce qui nous oblige à nous rendre régulièrement vers eux pour avoir la su ite. Ils n'ont pas l'air de nous faire confiance , mais semblent dépendants de certaines de nos actions. N'ayant pas de corps physique, il leur est impossible de déplacer certains objets ayant la fonction de clé énergétique. Je me suis demandé si , en des temps reculés, ces entités avaient un corps physique et s'ils étaient les •• instructeurs , de l'humanité naissante. La notion de •• neter , , propre aux divinités locales des anciens Égyptiens, est à rapprocher du mot •• éther , désignant une matière subtile et non visible. En présence de Grands Élémentaux, les effets bioénergétiques sont très divers. Certains font n:onter le plan horizontal jusqu'au menton , s1gne d 'une très forte vibration , d'autres au

158

contraire centrent les couches et les densifient de façon incroyable (perméabilité de moins de 1 % ). Ces différences sont à mettre en relation avec l'élément d 'où est issue l'entité. Les Élémentaux de Terre provoquent en général une grande densité. Il ne faut pas non plus généraliser ; les Nains, liés à l'élément Terre font monter le plan horizontal. Face à un Élé~ mental, le plan vertical reste en principe centré, mais si vous vous déplacez un peu à gauche ou à droite de l'entité, son rayonnement peut provoquer un décalage du plan, du côté opposé . Le avec un Grand Élémental est toujours un moment très intense et très différent d 'une fois à l'autre. Nous avons la certitude qu'ils savent agir sur nos systèmes énergétiques et notre mental. À chaque fois , ils nous mettent dans un état de conscience modifié et nous donnent la possibilité d'augmenter nos perceptions. Il existe une catégorie de Grands Élémentaux qui atteignent 7 m de haut et qui sont les gardiens de vallées et de montagnes. Parfois, les noms issus de la tradition conservent la mémoire d 'un Grand Élémental (le Géant, la Dame Blanche, etc.) En général , les Chrétiens ont diabolisé ces endroits, vestiges de cultes païens (Creux d'Enfer, Pierre des Immolés Chaise du Diable, etc.) Il y a des Élémentau~ un peu partout, mais jamais dans les églises ! Le dernier point que je souhaite aborder concerne la face obscure des Élémentaux. Les Élémentaux sont directement issus du plan spirituel et collaborent étroitement avec les entités de ce plan. Ils sont liés aux forces lucifériennes, celles qui ont créé la matière pour que l'Esprit puisse en faire l'expérience et progresser. Il existe aussi des Élémentaux •• noirs " , des entités liées aux forces ahrimaniennes qui veulent enchaîner l'Esprit à la matière et l'empêcher d 'évoluer. Ces entités démoniaques ont pour mission de faire croire que seule la matière existe et que l'Esprit est une invention pour rassurer les humains. Les rencontres avec ces entités se ent mal ; ils nous décalent fortement sur la gauche et nous donnent la nausée. J'ai tenu à vous avertir.

Un Troll (120 cm)

Un grand Élémental de Terre (350 cm)

Un Sylphe, Élémental de l 'Air (320 cm)

Un grand Élémental de Terre (300 cm) 159

Découvrir un lieu sacré Le rocher de la Roussille se trouve à 1,5 km au nord-ouest du rocher du Combeau à l'est de Puy-Guillaume, dans le département du Puyde-Dôme. J'ai choisi ce rocher à cupules pour vous montrer comment nous prospectons sur un lieu que nous voyons pour la première fois. Lorsque je vais effectuer des relevés, je prends toujours avec moi une petite planche à dessin , le sonotest, le géomagnétomètre, des baguettes, une boussole pour mesurer les azimuts, des petits drapeaux de couleurs pour marquer les phénomènes au sol , un ou deux doubles décamètres, un mètre pliable et un appareil de photo numérique. Depuis le bord de la route où nous avons parqué notre voiture, nous pénétrons dans la forêt en compagnie de quelques personnes membres de l'association des nouveaux amis de Glozel. Après avoir déé un premier rocher sans cupule, nous arrivons à l'extrémité et au point le plus élevé d'une petite colline en pente douce. Les rochers , aux formes très arrondies, sont disposés en fer à cheval avec une ouverture sur l'ouest. Attiré par le plus gros rocher, juste en face de moi , je pénètre dans l'enceinte sacrée . Tous les rochers présentent de grandes vasques naturelles créées par des bulles de gaz qui ont éclaté lorsque la roche basaltique s'est refroidie. Ce genre de vasques circulaires, plus ou moins profondes, est très courant dans les régions volcaniques. Le rocher principal possède deux vasques naturelles qui ont chacune une cupule taillée de main d'homme. Face au rocher, en regardant vers l'est, je e ma main au-dessus de la cupule de gauche (diamètre 20 cm). La sensation correspond à un vortex , car la main est comme '' soulevée , par un souffle provenant de la terre . Quant à la cupule de droite, elle est superposée avec une cheminée cosmotellurique. Je contrôle avec les mains pour savoir si elle est parfaitement centrée avec la cupule, ce qui est le cas. En m'éloignant du rocher, je cherche le diamètre de la cheminée et en tournant autour du rocher, je détermine le nombre de bras et leur position. Sans rien 160

dire, je demande à mes deux collègues de faire de même pour confirmer mon ressenti. Si l'une des cupules correspond au vortex , il y a de fortes chances pour que l'autre cupule et la cheminée cosmotellurique soient sur un croisement de lignes de niveau 3 ou plus. Avec une baguette rad-master en main , je tourne à nouveau autour du rocher pour chercher les grandes lignes et je place des bouts de bois au sol sur leurs axes. Ayant découvert que deux lignes se croisent effectivement au centre de la grande cupule de 40 cm de diamètre, je contrôle depuis la cupule que les deux lignes se coupent bien à angle droit. Je vérifie ensuite si le croisement est superposé avec le centre de la cupule, puis je détermine la largeur des deux lignes. Je demande à mes collègues de faire de même, afin d'être sûr du type de ligne et de sa largeur. Nous sommes d 'accord qu 'il s'agit bien d'un croisement de deux lignes telluriques positives de niveau 3 du réseau nickel. Dans le cas où nous n'aurions pas été d 'accord , le seul moyen de connaître le type de ligne est de la suivre sur quelques mètres en dehors des rochers et de relever les lignes de niveau 1 de chaque côté. La présence de 3 lignes nickel de part et d'autre permet de faire la distinction entre un réseau nickel ou un réseau or. Quant à la largeur de la ligne, le sonotest aurait permis de la vérifier. Pendant que les archéologues et les chercheurs inspectent les autres rochers des environs, je fais une esquisse du lieu (voir cicontre) et note les différents phénomènes que nous avons déjà découverts. Je poursuis mes investigations en longeant la ligne est-ouest et en chassant du pied les feuilles mortes qui jonchent le sol, je découvre ainsi une première petite cupule au niveau du sol , et une plus grosse juste à l'entrée du lieu. Avec mes amis, nous contrôlons qu'elles sont bien alignées. Un tel alignement ne peut pas être le fruit du hasard, mais la preuve que les Anciens sentaient les lignes. Comme il n'y a pas de construction , les cupules créent une '' architecture ,, orientée selon les énergies du lieu.

Pierre à cupules de la Roussille - - période néolithique

Découverte du courant tellurique Un de mes amis expérimente une vasque qui a la forme d'un fauteuil. Selon lui, l'énergie est très forte, il sent un fourmillement partout dans le corps. Cette vasque est située sur la ligne nord-sud, mais pas sur la spire du vortex. En mesurant son champ vital pour vérifier son ressenti intérieur, je constate qu'il augmente à près de 300 %, signe évident qu'il y a, à cet endroit, un phénomène que nous n'avons pas encore découvert. En mesurant les variations du champ vital autour du rocher, nous arrivons à la conclusion qu'il y a un courant tellurique

qui sort de terre près de cette vasque, qu 'il traverse le rocher principal avec les cupules et descend ensuite en direction du sud. Ce courant n'est pas très large ; la dimension du champ vital dée 150 % sur environ 4 m mais il semble qu'il soit un peu plus étroit après avoir traversé le rocher. Les trois phénomènes principaux, la cheminée, le vortex et le courant tellurique ne sont pas concentriques, mais alignés sur une ligne de niveau 3 et correspondent à des vasques naturelles des rochers. Une telle coïncidence ne peut qu'être le fruit d'une manipulation des phénomènes cosmotelluriques. 161

En l'absence de vestiges archéologiques comme la céram ique, du charbon ou des ossements, il est impossible d'avancer une date pour ce lieu . Comme les lignes de niveau 1 du réseau nickel semblent avoir été manipulées depuis plus de 8 000 ans et que ce n'est pas le cas ici, nous sommes donc en présence d'un lieu sacré fort ancien (entre 15 000 et 6 000 avant J.-C.). Les archéologues pensent qu'il s'agit d'un lieu dédié à la fertilité et à la Déesse Mère. En effet, la forme générale des rochers évoque étrangement les organes reproducteurs féminins. En observant l'environnement avec les «yeux éthériques ,, il est possible de voir non seulement les phénomènes cosmotelluriques, mais également les phénomènes magiques. Une personne qui grave ou trace un symbole ou un dessin sur un , et qui le fait avec l'intention " d'imprégner » la surface, va laisser une trace éthérique indélébile, même si le dessin s'est effacé avec le temps. À la Roussille, la face verticale du rocher à gauche en entrant dans le site a attiré nos regards dès le début de nos investigations. Il en est de même pour le petit rocher qui est presque dans l'axe de l'entrée et qui ressemble à un siège. Sur la face verticale, il me semblait voir des inscriptions d'une quarantaine de centimètres de haut. Pensant à une inscription magique pour protéger le site, je m'assieds le dos contre le rocher pour sentir l'effet bioénergétique de l'écriture. Comme je ne me sentais pas bien du tout, je me suis dit qu'il devait sans doute s'agir d'une mise en garde. En regardant le rocher de près, nous voyons des lignes creusées dans la roche, là où je voyais les inscriptions. Combinant les aspects physiques et éthérique, nous arrivons à la conclusion qu'il s'agit d'un " H » suivi d'une forme plus petite, comme un cercle ou un carré et un " B ''· Comme le rocher est imprégné éthériquement, j'exclus le fait qu'il s'agisse d'une écriture contemporaine, bien que cela ressemble à " H.B ». Je demande alors aux spécialistes qui nous accompagnent si cette écriture a une signification en tant qu'alphabet runique. N'ayant pas de réponse, nous continuons nos recherches, persuadés que 162

cette inscription est une clé dans cette énigme. Ce n'est que plusieurs mois plus tard que je devais en trouver l'explication. Un ami, membre de notre groupe de recherche , découvre un livre écrit par Hans-Rudolf Hitz sur les inscriptions de Glozel. C'est un livre capital pour comprendre la langue protoceltique et décripter les noms des lieux-dits. Le '' H » (PE) signifie '' le corps », le carré sur la pointe (GWE) '' la femme » et le '' 8 ''• qui est en réalité un '' W » écrit verticalement (QUE) << l'eau » . Comme le '' Glozelien » se lit de droite à gauche, cela donne : eau - femme corps, l'eau pour le corps de la femme.

<>

PE =corps- GWE =femme- QUE= eau

Les vasques devaient servi r à des bains de siège, c'est-à-dire que les femmes venaient s'asseoir sur les vasques pour favoriser leur fertilité. Or, le culte de la Fertilité est bien l'une des hypothèses avancée par les archéologues, mais ils pensaient plutôt à la fertilisation des semences, ce qui n'est pas exclu non plus, car l'usage du site a pu changer au cours des âges. Ainsi, dans un même lieu , nous avons trois vasques régies par trois énergies différentes : une énergie tellurique avec le courant tellurique, une énergie cosmique avec le vortex et une énergie alternant entre tellurique et cosmique avec la cheminée. Ces trois types d 'énergies doivent certainement agir de manière différenciée selon le type de blocage énergétique qui empêchait une femme d'avoir des enfants. Vu l'importance de la procréation à cette époque, ce lieu devait être souvent utilisé. Certes, ce n'est qu 'une hypothèse, mais bien étayée par trois faits majeurs : la taille exceptionnelle de la grande cupule, la forme générale du lieu et l'inscription proto-runique.

L'entrée du lieu sacré

Le rocher sacré

Les vasques naturelles

Un siège naturel à la sortie du courant tellurique

La vasque avec une cupule au centre du vortex

La vasque avec une écuelle

L'entrée du lieu, vue depuis le rocher sacré

Une cupule près de l 'entrée 163

La barrière magique

En entrant dans le site par le goulet, il y a un abaissement très marqué du champ vital, à la hauteur du rocher portant l'inscription. Comme elle semble indiquer la fonction du site, l'hypothèse d'un symbole magique pour protéger l'entrée du site doit être écarté~. Mais comment expliquer l'effet négatif ressenti dans le age et lorsque j'étais assis contre l'inscription. En regardant le relevé tellurique que j'avais dessiné, il est évident que l'extrémité du bras de la cheminée a un rôle à jouer, mais il n'explique pas que l'abaissement puisse être ressenti sur toute la largeur. La pointe du bras est une ligne verticale extrêmement négative, mais il faut buter contre le bras pour en ressentir l'effet. J'ai remarqué à plusieurs reprises que les Anciens avaient l'habitude de barrer un age avec une barrière magique combinée avec des lignes négatives du réseau nickel. Ils profitaient en général de l'endroit le plus étroit, donc le plus logique pour l'implanter. Il s'agit à chaque foi~ d'un " mur , de 60 cm d'épaisseur et de 180 cm de haut, qui a pour fonction de vider le visiteur de son énergie. En considérant que la population était davantage sensible à ces phénomènes à cette époque, nous pouvons imaginer que cela avait un effet dissuasif. Ici, la barrière est renforcée par le bras de la cheminée, manifestement disposé à cet endroit précis par celui qui a manipulé les phénomènes énergétiques. Une cheminée ne va pas placer d'elle-même son bras dans l'axe d'un age et réduire sa longueur pour qu'il coïncide avec l'endroit le plus étroit. En toute logique, si cet endroit était souvent fréquenté par des femmes seules, comment pouvaient-elles annuler l'effet de la barrière magique? Il devait donc y avoir un moyen très simple pour la faire disparaître momentanément. Le gardien du lieu

Intéressons-nous maintenant au petit rocher juste à l'entrée du site. En ant à côté, l'élévation du plan horizontal nous indique la présence d'un objet ou d'une entité de forte vibration . En regardant un peu au-dessus du rocher, j'aperçois une tête avec un nez très 164

long qui pend. Comme il y a un autre clairvoyant avec moi, je l'appelle et lui demande de regarder le rocher. Il me dit qu'il y a un éléphant assis dessus, portant un genre de cuirasse dorée avec des écailles, un sceptre avec une pierre précieuse et un bracelet à son bras droit. Il me dit aussi que ses oreilles pendent, qu'il a des mains humaines et des pieds d'éléphant. N'étant a priori pas télépathes, comment se fait-il que nous voyons tous les deux un éléphant au milieu d'une forêt, au centre de la ? Nous ne sommes pas d'accord sur la couleur, mais il n'est pas rose ! Je m'assieds par terre, sors mes feuilles à dessin et me mets à dessiner l'entité immobile sur son rocher. Mon ami est à côté de moi pour vérifier le dessin du Grand Élémental, lorsqu'un de ceux qui nous accompagnaient revient vers nous. Il s'arrête près du rocher et nous fait des commentaires sur l'éléphant. Comme je sais qu'il n'est pas clairvoyant et qu'il ne peut pas voir ce que je dessine, je m'étonne de l'entendre parler de l'éléphant. Il nous faut un moment pour comprendre qu'il parle de la forme du rocher. Il nous emmène ensuite vers les rochers proches du site et nous montre qu'ils ont tous une vague forme d'éléphant! Incroyable, nous voyons des éléphants partout. Sur la page ci-contre, j'ai mis côte à côte la photo d'un rocher et l'interprétation de la forme de l'éléphant (ou plutôt du mammouth, vu l'époque et la région). Les formes sont trop parfaites et l'œil trop bien placé pour ne pas y voir une intervention humaine. Une fois le dessin du Grand Élémental terminé, je le salue pour le remercier. J'entends alors une voix dans ma tête qui me dit de déposer une offrande à l'endroit convenu pour ouvrir le lieu. Je comprends aussitôt que cet Élémental en forme de Ganesha est bien le gardien du lieu et que c'est lui qui s'occupe de la barrière magique. Je prends une pierre et la dépose à l'endroit convenu (à vous de trouver) et je retourne dans le site. Nous constatons que la barrière a disparu et le bras de la cheminée aussi. Voici donc l'expérience de ce lieu, telle que nous l'avons vécue.

Le rocher avec l'inscription runique gravée

Les runes tracées magiquement

Un rocher en forme d 'éléphant couché

Photomontage avec la silhouette de l'éléphant

Un rocher en forme de tête d 'éléphant

Photomontage avec la silhouette de la tête

Le rocher où est assis le grand Élémental

Photomontage avec le grand Élémental 165

Chapitre 8

Les tracés régulateurs

167

La géométrie sacrée dans la nature En examinant les proportions d'édifices construits dans le monde entier et à toutes les époques, j'ai constaté qu'ils sont tous bâtis selon la géométrie sacrée. Des civilisations, aussi éloignées dans le temps et dans l'espace que les anciens Égyptiens et les Aztèques, ont développé les mêmes outils géométriques. Deux grandes familles de proportions ont été utilisées, celle qui est basée sur les racines carrées, avec une prédilection pour les racines de 2 et de 3, et celle qui est basée sur le nombre d'or et sa racine. Comment expliquer une telle coïncidence ? Les origines de la géométrie sacrée Une première hypothèse part de l'idée d'un tronc commun à toutes les civilisations, un peu à l'image d'un proto-langage, il y aurait eu une proto-géométrie véhiculée par un groupe d'initiés, dès l'époque néolithique. Aussi loin que vous puissiez remonter dans les réalisations artistiques humaines (peinture, sculpture et architecture) la géométrie sacrée est bien présente. Dès qu'il s'agit de réaliser un objet, que ce soit un bijou, une arme ou une maison, sa conception doit intégrer trois aspects : la fonction, la symbolique, et la géométrie. Prenons l'exemple d'une église. Sa fonction est de contenir une population dans le cadre d'un rituel. Cette population étant répartie entre les fidèles et le clergé, l'église a donc deux espaces distincts. Sa symbolique est celle d'une croix, en mémoire du Christ. Sa géométrie dépend de la série choisie : racine de 2 - racine de 3 - racine de Phi - Phi. Quant à la dimension de l'édifice, elle est en général liée à la fonction et à la symbolique. La taille de l'édifice est en relation avec la population qu'il doit accueillir et, bien entendu, avec les moyens matériels et financiers à disposition. Mais la dimension exacte du bâtiment relève presque toujours de la symbolique, d'un certain nombre d'unités symboliques. Des nombres comme 3, 7, 12, 40 (nombres bibliques, pour l'église chrétienne) souvent multipliés par 10 pour obtenir une longueur suffisante. Pour les Anciens, les trois aspects (fonction, 168

symbolique et géométrie) forment un tout qui doit être cohérent qui a pour nom << l'art " · Une deuxième hypothèse est basée sur l'observation de la nature. Toutes les bases de la géométrie sacrée se retrouvent dans la période allant de 6 000 à 2 500 avant J.-C. Après cette époque, ce savoir s'est transmis de génération en génération, mais sans nouveauté majeure. Comment expliquer que la géométrie sacrée soit restée figée pendant des millénaires alors que les autres sciences ont évolué ? Pour moi, la réponse est simple et explique aussi pourquoi des cultures perdues au fin fond de l'Amazonie utilisent la même géométrie. De tout temps, l'être humain a imité la nature dans ses réalisations. En observant les proportions dans la nature, il est facile de trouver les bases géométriques et numériques qui constituent tous les êtres vivants, y compris l'être humain. Toutes les séries sont présentes, parfois de manière évidente chez les micros-organismes et parfois de façon plus subtile chez les créatures plus grandes. Tout être vivant peut être << tracé ,, en géométrie sacrée ; c'est une évidence que je démontre sur les planches suivantes, par des exemples variés. La redondance d'une proportion dans le tracé régulateur et même dans les proportions des parties principales de la créature ne peut en aucun cas être le fruit d'un hasard. Certes, les animaux d'une même espèce sont tous différents, mais statistiquement, ils s'approchent tous, plus ou moins, d'un tracé régulateur parfait. Les créatures les plus séduisantes sont en général les plus proches du modèle géométrique idéal. Si l'être humain est à l'image de Dieu , le Grand Architecte, il est logique qu'il continue son Œuvre en s'inspirant de la Création. Ne pas appliquer la géométrie sacrée, c'est aller à l'encontre de Dieu. Dans l'exemple de la page 171 , je montre comment le paysage peut devenir une source d'inspiration. Il est évident que les temples de la capitale aztèque Tenochtitlan ressemblent étrangement aux montagnes à l'arrière-plan. L'art de construire en fonction du paysage s'appelle << la géographie sacrée ''·

Géométrie sacrée dans la nature

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c

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Radiolaire

Acanthaire

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c

b

a

b

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Platysamia

169

Géographie sacrée de Tenochtitlan, capitale des Aztèques - Mexique - vers 1500 ap. J.-C.

Vue de la capitale à l'arrivée des Espagnols

Le paysage comme source d'inspiration

'." Similitude de profils entre la forme des constructions et celle des montagnes

3. - - - ---"

2. - - ---1. - - - - - - - - - - - - - - J

3.------J

i:,-------'0---01...--=-~-nJ--r:--tr=..r\--~ Les trois plans successifs

171

La division sacrée Le choix d'une proportion est la première étape pour établir un tracé régulateur. En fonction de la série choisie, différents principes peuvent être utilisés. Par principe, j'entends une méthode pour créer un tracé régulateur donnant une trame géométrique dans laquelle les éléments du dessin vont prendre place. Dans la série basée sur la racine de 2, un des principes géométriques les plus utilisés est la « division sacrée "· Elle s'applique principalement au carré en le décomposant en carrés et en rectangles de proportion " racine de 2 ''· Il peut être appliqué à l'ensemble d'un édifice, dans ses dimensions générales et dans tous les éléments du plan, jusqu'à la décoration intérieure. Par l'utilisation redondante de ce principe régulateur, il en résulte une cohérence géométrique d'une grande qualité esthétique. La division sacrée est certainement le principe le plus harmonieux pour inscrire un carré dans un carré plus grand, selon une proportion naturelle. Elle s'applique aussi au cercle et plus rarement, au triangle, car le rapport « racine de 2 , n'est pas le plus approprié pour un triangle équilatéral (basé sur la racine de 3). La planche ci-contre donne les propriétés géométriques et arithmétiques de la division sacrée, ainsi que la méthode pour le tracer à partir du carré central ou du carré extérieur. En règle générale, le carré est établi à partir du carré extérieur afin d'obtenir un découpage très précis du carré. En partant du carré intérieur, la précision du tracé est moins grande, avec pour conséquence, une moins bonne précision dans la dimension finale de l'ouvrage. La méthode par composition et décomposition sera étudiée ultérieurement ; elle figure sur la planche pour montrer les nombreux carrés et rectangles« racine de 2 , qui apparaissent dans le découpage d'un carré selon le principe de la division sacrée. Notez que la racine de 2 apparaît dans tous les rapports des côtés du rectangle ou des carrés et aussi dans les rapports des périmètres et des surfaces. C'est cette perfection dans les rapports qui lui donne son caractère sacré. 172

Le radiolaire

Dans le cas du radiolaire (p.169), la divisi< sacrée s'applique aux deux cercles centraL mais pas au cercle extérieur. J'ai donné c exemple pour montrer que la division sacn est présente dans la nature, qu 'il ne s'agit P• d'un procédé « mental , inventé par l'êt humain, mais qu'il appartient au vivant. Temple de Bacchus (Liban)

Ce temple romain construit dans l'ancienr cité grecque d'Héliopolis fait partie d'un vas ensemble cultuel. Bâti sous l'empere Antonin , il est l'un des temples les miel conservés du monde romain. Il s'élève sur 1 podium auquel vous accédez par un laq escalier dont la proportion est un dout carré, une proportion que vous retrouvez dar la porte principale, en plan et en élévation ! 1 rapport 2/1 est également présent dans modulation générale du temple (14 par espaces entre les colonnes du périptère), biE que la proportion de l'édifice ne soit ni l rectangle « racine de 2 ", ni un double carr La division sacrée est présente dans tous 1 ~ rapports de proportion, dans le tracé régul teur de tous les éléments constituant la colo nade et même dans les proportions des él ments architecturaux à l'intérieur du templ L'utilisation systématique de la division sacn lui confère une qualité esthétique indéniabl proche de la perfection, ne laissant rien < hasard. Notez le jeu subtil qui permet de pa ser des axes aux autres axes ou des axes a1 nus des murs ou des pieds de colonne. Temple de Kailasanatha (Inde)

Dans cet exemple, les carrés, les rectanglt " racine de 2 , et la division sacrée sont cor binés pour obtenir l'ensemble du tracé régul teur. Les schémas régulateurs vous perme tent de comprendre la mise en place des él ments principaux du temple . Nous sommt en présence d'un tracé purement géom trique, quoi qu'en pensent les adeptes dt rectangles'' solsticiaux " · Même le petit tem~ en bas à gauche de la planche est basé sur même principe.

Division sacrée du carré

Division sacrée du cercle

Division sacrée du triangle

rapport des surfaces 3 - 2 ff

rapport des surfaces 3 - 2 ff

,' 2 -tf -2-

1

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1

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1

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rapport des surfaces 3 - 2 ff rapport des surfaces

fi'- 1 =0.414

rapport des rayons

fi'- 1 =0.414

rapport des côtés fi- l

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méthode par composition diagonales avec un angle de 54.74° 2.

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méthode par décomposition diagonales avec un angle de 54.74°

4.

3.

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1.

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tracé géométrique à partir du carré extérieur

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tracé géométrique à partir du carré intérieur 1.

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6.

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Temple de Bacchus à Baalbek- Ile siècle

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0

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174

Le temple de Kailasanatha - Kanchipuram, Inde - 700 à 720 a p. J.-C.

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175

La division dorée La division dorée du carré

Pyramide maya

Une autre manière de diviser harmonieusement un carré est d'utiliser le principe de la division dorée. Comme son nom l'indique, c'est le nombre d'or qui permet de diviser le carré en créant une multitude de carrés et de rectangles d'or. La proportion divine (rapport de Phi = 1,618) se retrouve dans toutes les proportions, aussi bien dans les rapports des périmètres et des surfaces. Ce tracé régulateur est tellement exceptionnel et parfait que nous le trouvons à la fois dans la Rome antique du 1"' siècle, en Amérique précolombienne au x• siècle et dans le Japon du Xli" siècle. Que les séries sur les rapports harmoniques aient été puisées dans la nature ne fait aucun doute, mais que penser du principe de la division dorée ? Jusqu'à présent, je n'ai trouvé aucun exemple naturel, mais je pense qu'il doit en exister parmi le monde floral.

Dans le premier exemple, nous trouvons une application directe de la division dorée dans une pyramide maya. La célèbre pyramide " Le Castille » à Chichen ltza est en effet entièrement basée sur le nombre d'or. La division dorée donne la proportion entre la base de la pyramide et la longueur du temple haut. En traçant des rectangles d'or inscrits dans le carré du socle, à partir des axes du carré, vous obtenez la largeur des escaliers. Chaque élément constitutif du tracé permet de dessiner successivement les éléments suivants, jusqu'à ce que l'ensemble du plan soit tracé. Ce procédé géométrique justifie tous les éléments architecturaux, sans aucune exception. Le même exercice peut être fait en élévation, en combinant des rectangles d'or et des carrés.

Symbole de la perfection, j'ai même découvert une icône russe dont le tracé de la Jérusalem Céleste est basé, comme l'ensemble du tableau lui-même, sur la division dorée. Il est vrai que la division sacrée est assez évidente à trouver, car elle découle directement de l'inscription de rectangles d'or dans un carré selon la même méthode que la division sacrée. Il est intéressant de voir apparaître dans ce tracé toute une série de relations géométriques qui peuvent s'écrire sous la forme d'égalités algébriques, comme celles données ci-contre. Le tracé géométrique de la division dorée peut être obtenu à partir du carré (méthode traditionnelle) ou du rectangle d'or. À l'instar de la division sacrée, il est possible de diviser les petits carrés obtenus par la division dorée pour obtenir un dessin fractal. De même, vous pouvez créer des cercles homothétiques et concentriques sur la base de la division dorée. Il n'y a pas de civilisation qui ne connaisse pas le nombre d'or et la division dorée. Sa mise en œuvre est toutefois un peu plus compliquée que la division sacrée.

176

Avec l'utilisation du nombre d'or, le plan finit par contenir une multitude de rectangles d'or et de carrés telle qu'il devient difficile de dire par quel bout ils ont commencé le tracé. Dans cette pyramide, la division dorée est la clé qui permet de débuter le tracé et lui donne sa logique. L'avantage du nombre d'or, c'est qu'il est difficile de ne pas obtenir cette proportion, d'une façon ou d'une autre, lorsque vous subdivisez une forme de base selon la proportion divine. Selon la logique géométrique, le carré central (le temple du haut) devrait être un carré, or il est légèrement plus large que long pour offrir une terrasse un peu plus grande du côté de l'accès principal. La géométrie se plie à la fonction quand c'est nécessaire. L'inverse est aussi valable, à quoi bon créer quatre escaliers monumentaux pour accéder à un temple dont les espaces intérieurs sont minuscules par rapport au volume du temple et, a fortiori, au volume total de la pyramide ? La symbolique, soutenue par la géométrie, en fait un émetteur de forme exceptionnel qui va certainement bien au-delà de son utilisation liturgique.

Division dorée du carré 58.28°

J

c

surf. ABCD surf. MNOP

péri m. ABCD _ 2 périrn. AHKD - (j)

=

périm. ABCD périm. MNOP

K L

=

surf. ABCD = surf. ADKH = surf. DEML =

périm. ABCD = péri m. ADHK = périm. DEML = surf. ABCD =

méthode par composition diagonales avec un angle de 58.28° 1.

1

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4.

3.

5.

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6.

1

1

..._ 1 1

méthode par décomposition diagonales avec un angle de 58.28° 1.

3.

2.

2<1>+ 1= <1> 3

4.

5.

~ 1

6. ~

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1 1

1 1

1

tracé géométrique à partir du carré 1.

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3.

5.

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tracé géométrique à partir du rectangle d'or 1.

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177

Pyramide "Le Castillo" à Chichen ltza -

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Théâtre d'Avenches- Suisse- époque gallo-romaine (1"' siècle a p. J.-C.)

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179

La bissection et la rotation Un autre principe géométrique est la bissection , souvent associée à la rotation. La bissection permet d'inscrire des formes les unes dans les autres en reliant chaque fois les milieux des segments entre eux. La bissection est possible avec tous les polygones, mais c'est avec le carré et le triangle équilatéral qu 'elle est la plus fréquemment utilisée. Lorsque la bissection est choisie pour un tracé régulateur, elle est effectuée plusieurs fois de suite pour obtenir un tracé complexe, en général, 3, 5, 7 ou 10 bissections successives.

Notez que la division sacrée et la division dorée sont une form e particulière d 'inscription.

La rotation consiste à faire pivoter une forme géométrique selon un certain angle jusqu'à ce que la forme se retrouve dans sa position d 'origine. Il y a deux séries d 'angles largement utilisées: la série 45°, 22,5° et la série 15°, 30°, 60°. La première série est en relation avec le chiffre 8, elle est employée pour les bâtiments à caractère initiatique, liée par exemple à la mort ou servant de point de référence spatial (axis mundi). La deuxième série est en relation avec le chiffre 12, elle est liée à la notion de temps, de calendrier, de course des astres. L'angle de rotation choisi est en principe en relation avec la symbolique du bâtiment ou de l'œuvre. Cette rotation est universelle, elle a été utilisée par les bâtisseurs de tous les temps et toutes les civilisations depuis l'époque néolithique.

Le yantra trad itionnel est toujours basé sur la géométrie sacrée, ce qui n'est pas le cas pour les yantras contemporains , où l'artiste laisse libre cours à son imagination , sans géométrique. Dans cet exemple, deux bissections et une rotation à 45° donnent la base du tracé régulateur. Les 24 points d 'intersection entre les carrés droits et les carrés sur la pointe sont reliés deux à deux pour former le schéma régulateur 2. Il n'y a plus qu 'à dessiner le symbole en suivant les lignes. Notez que ce schéma régulateur permet d'obtenir de nombreux yantras très différents les uns des autres, bien que sur un même tracé.

La combinaison de bissections et de rotations donne une multitude de tracés différents selon la forme choisie et l'angle de rotation . Ce principe est habilement mis en œuvre dans les roses des cathédrales. J'ai même vu la bissection employée dans la disposition des solives soutenant le plancher d 'un temple hindou , alors qu 'en général , les solives sont juxtaposées tous les 60 ou 80 cm. L'inscription , contrairement à la bissection, consiste à inscrire deux ou plusieurs formes différentes les unes dans les autres. Les inscriptions les plus courantes sont l'inscription des cercles ou de triangles équilatéraux (division équilatérale) dans des carrés. Ce principe a beaucoup été utilisé chez les pré-celtiques et les autres peuples de la même période. 180

Le Yantra traditionnel

Le monument funéraire de Sher Chah Voici un magnifique exemple de 10 inscriptions successives d'un cercle dans un carré. Le carré (socle du bâtiment) relie l'édifice à la terre. Il est orienté selon les énergies du lieu , c 'est-à-dire une ligne tellurique de niveau 3. Le cercle (la coupole) relie l'édifice au ciel. Le jeu géométrique des carrés et des cercles crée un lien symbolique entre la terre et le ciel qui correspond bien à la fonction primaire de l'édifice. Le chiffre 10 symbolise le retour du défunt à l'Unité. Quant à l'octogone, nous avons déjà vu qu 'il correspond à la mort. La façade est une merveille construite sur la base du nombre d'or. La pente des escaliers, indice laissé par l'architecte, donne les deux angles principaux : 58,28° (diagonale du rectangle d'or) et 45° (diagonale du carré).

Bissection du carré

Bissection du triangle équilatéral

Bissection du rectangle d'or

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rapport des péri mètres = 1/2 = 0.5 rapport des surfaces = 1/4 = 0.25

rapport des périmètres = 1/4 = 0.25 rapport des surfaces = 1116 = 0.063

rapport des périmètres = 1/2 = 0.5 rapport des surfaces = 1/4 = 0.25

Bissection et rotation du carré

Bissection et rotation du triangle équilatéral

Bissection et rotation du rectangle d'or

Inscription du triangle équilatéral dans Je carré

Inscription du rectangle d'or dans le carré

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Inscription du cercle dans le carré ...

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Les tracés régulateurs par composition et décomposition La juxtaposition Les divisions sacrées , dorées et équilatérales peuvent être juxtaposées avec un léger chevauchement. Cela donne un maillage qui peut s'agrandir dans toutes les directions, formant ainsi un canevas où la redondance d'une proportion est importante. La juxtaposition est un principe très utilisé en architecture dans le cas de bâtiments à module répétitif ou dans la composition de tableaux. Notez que la juxtaposition de deux divisions sacrées ne donne pas un rectangle '' racine de 2 , et que deux divisions équilatérales ne donnent pas un rectangle '' racine de 3 ''· En revanche, la juxtaposition de deux divisions dorées s'inscrit dans un rectangle d 'or.

Méthode de décomposition La décomposition consiste a Inscrire une forme dans une autre, de manière à ce que la forme inscrite ait toujours 2 ou 3 côtés confondus avec la forme de base. Pour bien comprendre ce principe, prenons l'exemple d'un double carré (carré barlong) et décomposons-le par le rectangle d 'or. En partant de la base du carré, vous pouvez empiler 2 ou 3 rectangles d'or horizontaux, dont la longueur est la même que celle du carré. Procédez de même en partant du haut du double carré. En collant des carrés ou des rectangles d 'or à l'intérieur des rectangles d 'or horizontaux, vous obtenez les deux lignes verticales . En utilisant un double carré comme forme de base et en le décomposant par des rectangles d 'or, il est possible d 'obtenir toute une série de tracés régulateurs différents. En effet, vous pouvez commencer la décomposition en plaçant des rectangles d'or verticaux, collés à chaque extrémité du double carré ou placés au milieu. En général , une décomposition se fait toujours avec une forme appartenant à la même série ou avec le carré et le double carré. Il existe deux décompositions spéciales : la décomposition d'un rectangle '' racine de 2 ,, par luimême donne exactement deux rectangles '' racine de 2 ,, ; de même un rectangle ,, racine de 3 ,, se décompose en 3 rectangles 186

'' racine de 3 ''· Cette propriété singulière a été utilisée par exemple, dans la Porta Nigra de Trèves (voir p. 223). Les deux pages précédentes reprodu isent quelques décompositions courantes à partir des rectangles harmoniques. Dans l'architecture et la peinture, la forme de départ est souvent la juxtaposition de deux rectangles harmoniques. L'utilisation d'une double forme accentue l'effet de symétrie et offre des décompositions plus complexes. La décomposition est probablement le principe géométrique le plus largement employé pour créer des tracés régulateurs. Les anciens Égyptiens étaient des maîtres dans ce domaine, mais vous trouvez aussi des applications contemporaines de ce principe.

Méthode de composition Le principe de la composition est exactement l'inverse de la décomposition. Partez d 'une forme simple, à laquelle vous ajoutez des rectangles harmoniques ou des carrés. Avec le principe de la composition , la forme finale n'est en général pas un rectangle harmonique, car l'addition de petits éléments ne donne presque jamais ce même élément en plus grand , sauf dans le cas particulier du nombre d 'or. Il est toujours très difficile de dire si le concepteur d'un tracé a utilisé la composition ou la décomposition. Lorsque la forme qui inscrit l'ensemble du plan est un rectangle harmon ique (ou une juxtaposition de rectangles harmoniques), il y a de fortes chances qu 'i l ait choisi la méthode par décomposition.

Composition d'une église Dans cet exemple fictif, j'illustre comment concevoir un plan d 'église par la méthode de décomposition et de composition. En partant d 'un double carré , décomposez-le avec des rectangles '' racine de 2 ,, en tirant des diagonales à 35,26° à partir des coins ou des axes du double carré. Chaque rectangle obtenu permet de tirer de nouvelles diagonales à partir des points situés sur le périmètre du double carré. Au final, vous obtenez un tracé où la proportion ,, racine de 2 , est visible au premier coup d 'œil et où cette proportion est présente plus de 20 fo is.

Méthode de décomposition du double carré par la racine de deux

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Le tracé régulateur d'une église romane Le principe de la décomposition est appliqué dans le projet d'une église romane. Le procédé, basé sur le nombre d'or, permet d'obtenir le hors-tout, les axes et les épaisseurs des murs de façon harmonieuse.

Schéma 1

Schéma 5 Deux diagonales à 58,28° partant des angles du mur d 'entrée définissent la largeur des murs latéraux de la nef. Cette largeur est reportée sur l'ensemble du tracé pour donner la largeur de tous les murs.

Un rectangle d'or définit l'inscription totale du futur édifice (hors-tout). Ce rectangle est divisé en deux parties (clergé 1 fidèles) à l'aide d'un rectangle d'or horizontal pour le transept et l'abside et un rectangle d'or vertical dans la nef. Cette première subdivision laisse entrevoir les proportions finales du bâtiment où le nombre d'or apparaît immédiatement à un œil averti.

Schéma 6

Schéma 2

Des rectangles d 'or permettent de dessiner tous les piliers à base carrée (rotation de 90° d'un rectangle d'or).

La diagonale du rectangle horizontal coupe l'axe de l'église en un point qui donne la largeur du transept (double rectangle d'or) et la largeur de la croisée du transept (carré) qui est aussi la largeur de l'entre-axe des piliers de la nef. Remarquez comment la diagonale du rectangle d'or de la nef donne également la largeur du transept. L'avantage d'un tracé basé sur le nombre d'or est que la décomposition fait apparaître de nouveaux rectangles d'or. Cette propriété est propre au nombre d'or.

Schéma 3 En décomposant la nef avec 10 petits rectangles d'or, vous obtenez l'entre-axe des piliers de la nef (travées). Le petit espace restant définit l'épaisseur du mur d'entrée. Cette astuce permet de définir en même temps les 5 travées (le chiffre 5 correspond à l'homme, aux fidèles) et l'épaisseur du mur. La prolongation d'une diagonale donne la largeur de la porte d'entrée. Ainsi le nombre d 'or est aussi présent à l'intérieur. La continuité entre l'intérieur et l'extérieur assure une cohérence dans les rapports de plein et de vide.

Schéma 4 Deux arcs de cercle donnent le mur extérieur de l'abside (chevet) et l'axe des piliers du déambulatoire. 188

Des rectangles d 'or permettent de dessiner tous les contreforts . Ceux du chevet sont disposés avec un angle de 29,14° (moitié de 58 ,28°). Il faut s'assurer que leur longueur ne dée pas le hors-tout.

Schéma 7

Schéma 8 Les fenêtres sont placées au milieu des travées, avec une embrasure correspondant à l'angle de 58,28° dont le sommet est aligné avec le nu extérieur des contreforts. La position des marches d'escalier et des portes dépendent aussi du nombre d'or. La pierre d'autel est un rectangle d'or, en toute logique, pour assurer la continuité du rapport harmonique de la dimension générale de l'église jusqu'aux détails architecturaux et au mobilier. Il va de soi que le procédé, expliqué ici en plan, sera aussi appliqué pour les élévations. La porte d'entrée devrait aussi être un rectangle d 'or pour que le fidèle perçoive, dès l'entrée, la proportion qui a été choisie pour l'ensemble du tracé régulateur (= indice) . Cette marche à suivre, bien que cet exemple soit fictif, n'est pas une vue de l'esprit, mais la manière précise et logique dont les édifices sont conçus. Chaque trait définit un élément d'architecture et il n'y a aucun trait inutile. Voici comment l'architecte dressait pas à pas le plan d'une église avec la garantie d'aboutir à un tracé harmonieux.

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La géométrie sacrée prouvée par les statistiques Le titre peut vous surprendre, mais vous allez vite comprendre de quoi il s'agit. Pour commencer, je vous rappelle que le tracé régulateur a pour fonction de définir l'emplacement et la dimension de tous les éléments architecturaux : murs, piliers, portes, fenêtres, etc. J'ai trouvé dans de nombreux livres des tracés ne correspondant pas à l'architecture ; je prétends qu'il s'agit de projections mentales et qu'elles ne reflètent aucunement la pensée de l'architecte. Le tracé géométrique d'un édifice s'appuie sur la symbolique des formes et des nombres qui est universelle, mais peut avoir des aspects liés à la culture locale. L'erreur habituellement commise dans la recherche d'un tracé régulateur est de prendre en considération des éléments architecturaux qui n'ont pas de sens. En principe, tous les éléments ont des bords et un axe ; ils sont disposés sur le tracé régulateur par rapport à leur bord ou leur axe. Si je décide qu'une pièce doit avoir une proportion basée sur le nombre d'or, je dois choisir si la proportion dorée correspond au nu extérieur du bâtiment, au volume intérieur ou encore à l'axe des murs. Si je choisis l'axe, tous les murs intérieurs qui subdivisent l'espace seront placés sur le tracé régulateur, par rapport à leur axe. Il en a été ainsi de tous temps, même les logiciels actuels pour architectes travaillent de la même manière. Prenons le cas du Parthénon à Athènes. De nombreux chercheurs ont cru voir le nombre d'or dans ce temple, mais il est vrai qu'en prenant n'importe quel élément de l'architecture vous finissez par trouver un rectangle d'or parci par-là. Il suffit qu'un auteur le dise et les dilettantes du monde entier reprennent tous en chœur une hypothèse qui ne tient pas la route. En prenant des relevés précis et en travaillant avec les axes ou les nus des murs, il apparaît clairement que le Parthénon est basé sur la racine de 2. Pour preuve, nous la retrouvons systématiquement en plan et en élévation, dans l'implantation des colonnes (par la division sacrée), dans les espaces intérieurs et même dans le socle de la statue. C'est cette 190

multitude de rapports '' racine de 2 ,, qui prouve statistiquement que le Parthénon a bien été construit sur la base de la racine de 2. Temple de Petosiris

Dans cet exemple, je vais montrer qu'il est bâti sur la racine de Phi. Je commence par prendre un relevé archéologique précis à ±1cm. Une cote de 10,47 m (exactement 20 coudées royales de 52 ,36 cm ) me permet de contrôler la précision du plan avant et après l'avoir scanné. Sur l'ordinateur, je trace tous les axes et tous les bords des murs et des piliers. Choisissons par exemple la racine de 2 comme hypothèse et traçons des diagonales à 54,74° à partir de tous les points qui se trouvent à l'intersection des axes et des bords avec le rectangle qui inscrit la construction. Je contrôle ensuite, pour chacune des 40 diagonales, si elles ent par un autre croisement de lignes avec une marge d'erreur de moins de 3 cm. Ces 3 cm correspondent à une erreur absolue de 3%a , bien que la précision des Égyptiens ne déait guère 1 %a . Je constate que 15 % des diagonales aboutissent à un croisement et seulement deux diagonales à des points situés sur le hors-tout. Du point de vue statistique, le résultat est médiocre, preuve que ce temple n'est pas basé sur la racine de 2. J'ai procédé de la même manière avec la racine de 3, Phi et la racine de Phi. Pour cette dernière, la pertinence atteint 95 %, démontrant ainsi que c'est bien ce rapport qui a été utilisé. Deux preuves indiscutables viennent corroborer cette hypothèse : la chambre intérieure, qui est l'espace principal du temple, a des dimensions dont le rapport donne exactement la racine de Phi, avec une précision de l'ordre de 1 cm et l'extension bâtie quelques décennies plus tard (donc par un autre architecte) est basée sur le même rapport. Presque toutes les chambres de cette extension sont des rectangles sacrés ou sont composées de rectangles sacrés. Cet architecte a su décrypter le tracé régulateur du premier temple et a eu la modestie et l'intelligence de la respecter.

Temple de Petosiris (Egypte ancienne, époque ptolémaïque)

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Temple de Petosiris (Egypte ancienne, époque ptolémaïque) Essai avec le nombre d'or

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4. tracé de deux rectangles sacrés

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La méthode de recherche d'un tracé régulateur J'ai choisi cette magnifique façade de bâtiment maya pour vous expliquer en détail comment je procède pour trouver le tracé régulateur d'un édifice. Cette construction porte le nom très poétique de" structure no 2 "• car les archéologues n'ont aucune idée de sa fonction. Elle est approximativement datée de l'an 600 après J.-C. et se trouve dans l'antique cité de Hochob dans le Yucatan. Il est important de disposer d'un relevé archéologique, car les photographies ne conviennent pas en raison des inévitables déformations. 1. Tracer les lignes horizontales et verticales

La première étape consiste à encadrer le dessin dans un grand rectangle. La question qui se pose à chaque fois est l'intégration ou non de certains détails architecturaux dans le hors-tout. Faut-il englober les corniches, les socles, les cordons et les motifs décoratifs ? En règle générale non, mais il ne faut pas exclure l'hypothèse inverse. Ensuite, je trace des lignes horizontales et verticales en ant par les éléments suivants : axe et bords des portes, haut et bas des portes (idem avec les fenêtres), base du bâtiment, hauteur du socle, hauteur de la corniche et de la toiture, axes des colonnes, hauteur des cordons et des frises, bords des corps de bâtiment. Dans le cas présent, j'obtiens 26 lignes que je prolonge toujours jusqu'au bord du rectangle circonscrit à l'objet. Attention, des adjonctions ou des modifications ultérieures ne doivent pas être prises en compte, car elles peuvent ne pas être en accord avec le tracé d'origine. 2. Tracer les diagonales

Commence alors le travail de recherche en traçant des diagonales depuis les points qui se trouvent sur le rectangle circonscrit. Il faut essayer quelques angles courants: 45°, 60°, 51,83°, 54,74°, 58,28° et leurs complémentaires en faisant pivoter les diagonales de 90°. Si vous n'avez pas d'ordinateur, vous pouvez utiliser l'abaque de la page 294 pour voir quelle diagonale aboutit systématiquement sur un autre point du rectangle circonscrit. Le mieux est de le photocopier sur un transparent pour pouvoir le superposer au dessin. Faites atten194

tion à la précision, les angles 51,83° et 54,74° ou 58,28° et 60° sont très proches. C'est pour cette raison qu'il faut un plan assez grand. Au début, il vaut mieux essayer plusieurs diagonales, car les erreurs sont vite arrivées. Avec l'expérience, vous finissez par prendre tout de suite la bonne diagonale. En traçant des diagonales à 58,28° et 31,72° sur l'élévation de la structure n° 2, vous obtenez 48 diagonales pertinentes sur 108 diagonales possibles avec 26 lignes. Un résultat remarquable qui montre le degré de redondance du nombre d'or dans cette façade. Si vous augmentez le nombre de lignes horizontales et verticales, le résultat risque d'être encore meilleur. Nous avons la preuve que la façade est réglée par le nombre d'or, mais nous ne savons pas par quoi l'architecte a commencé son tracé. 3. Inscription et décomposition

Le travail suivant est le plus compliqué, il demande des années d'expériences. Comme la façade comprend un corps central et deux ailes, je commence par inscrire le corps central. Or, il se trouve qu'il s'inscrit logiquement dans un rectangle d'or. En décomposant ce rectangle avec un double carré horizontal collé en haut, j'obtiens le niveau de la porte. En collant un carré à gauche et à droite, cela donne la largeur de la tête d'aigle qui est audessus de la porte. Il faut un peu d'intuition pour comprendre que cette tête est très importante pour la symbolique du bâtiment et son tracé régulateur. En ajoutant un carré de chaque côté du corps central, j'obtiens la largeur des ailes. En continuant de cette manière avec des rectangles d'or ou des carrés, je finis par justifier chacune des 26 lignes de départ, les unes après les autres. Deux indices ont été laissés par l'architecte : les portes sont constituées de deux rectangles d'or horizontaux accolés et les yeux de l'aigle sont des rectangles d'or. Pour finir, le calcul des dimensions fait apparaître Phi dans tous les éléments importants. La boucle est bouclée après 4 heures de travail.

Structure II - Hochob, Mexique - vers 600 ap. J.-C.

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195

La méthode de composition à partir de symboles Les symboles à base géométrique sont en général tracés selon la géométrie sacrée. Il en est de même pour les marques de compagnon que vous retrouvez en grand nombre dans les églises. Qu'il s'agisse de symboles, de représentations d 'outils, de lettres ou de runes, ces marques sont toutes basées sur des proportions harmoniques.

Le svastika Les symboles universels sont présents dans toutes les civilisations depuis des millénaires. Par exemple, le svastika apparaît déjà sur des gravures rupestres datant de 7 800 avant J.-C. Il représentait Sirius, l'étoile la plus brillante du ciel, qui est apparue pour la première fois dans le ciel de l'hémisphère nord à cette époque. Ce symbole est fréquent dans les motifs décoratifs de l'Inde et de la Chine, sous la forme de frises ou de trames géométriques. Bien que le svastika soit considéré comme un symbole oriental, il est également présent en occident dans des fresques du Xlii" siècle. Il revient en force sous le régime nazi, mais dans sa version inversée, le sauvastika communément appelé " croix gammée "· Sur le plan bioénergétique, nous avons remarqué qu'il y avait une grande différence entre le svastika tournant dans le sens dextrogyre et le sauvastika lévogyre. Le premier augmente le champ vital alors que le deuxième le diminue. Ce phénomène appelé " chiralité , a été observé dans plusieurs cas de dessins inversés, il n'est donc pas l'apanage du tandem svastika/ sauvastika. Je pense que l'effet positif-négatif n'a aucun rapport avec un égrégore. Le sauvastika n'est pas négatif à cause du régime nazi , mais par essence. En ce qui concerne la spirale d 'or, qu'elle soit dextrogyre ou lévogyre, dans les deux cas, elle augmente le champ vital. Le principe de chiralité ne s'applique pas dans ce cas-là. La chiralité reste un grand mystère dans le domaine des ondes de forme.

La spirale d'or Par définition une spirale n'a ni commencement, ni fin , mais pour la dessiner vous êtes obligé d'en prendre une portion finie. La por-

196

tion la plus représentée fait 1 ou 2 tours, comme illustré sur la page ci-contre. La spirale dorée fait partie des motifs que vous retrouvez dans la sculpture en bois, parfois en pierre et dans la ferronnerie d 'art. Certaines frises ou des balustrades sont réalisées en accolant, deux par deux, des spirales d 'or, dextrogyre ou lévogyre. Des émetteurs de forme puissants sont crées en disposant des spirales d 'or en cercle. La figure , ci-contre, allie à la fois le nombre d 'or, le cercle et le chiffre sept , ce qui est assez exceptionnel. Ce motif est d'une très forte cohérence géométrique et numérique, car en divisant un cercle par 7, vous obtenez un angle correspondant à l'angle du triangle sacré (51 ,83°) avec une précision de 8%o !

Pentagramme Le pentagramme est obtenu en reliant les sommets " opposés , d 'un pentagone ou en faisant une double rotation à 72 ° d ' un triangle sublime (72 °-36°-72 °). Le pentagramme symbolise l'homme et plus particulièrement la maîtrise de l'homme sur la nature et sur luimême. Appelé aussi " étoile pentagonale ", " étoile à 5 branches , ou '' pentagone étoilé " , le pentagramme ressemble à un petit personnage avec les jambes et les bras écartés. Le pentagone et son pendant, le pentagramme, ne permettent pas d 'obtenir des trames ou des pavages qui s'inscrivent dans des rectangles. Vous les trouvez associés dans des rosaces, parfois très complexes dans l'architecture islamique.

Hexagramme et octogramme Ces deux symboles et les figures associées, l'hexagone et l'octogone, fournissent des trames magnifiques où ils apparaissent à différentes échelles, s'imbriquant les uns dans les autres. C'est dans l'architecture islamique de l'Inde que vous retrouvez les plus beaux spécimens de maillages basés sur l'hexagramme ou l'octogramme. Ces trames ont parfois servi de tracé régulateur pour le plan des édifices, comme le célèbre Taj-Mahal.

Motifs à partir des symboles universels

spirale d'or dextrogire

tris cèle dextrogire

spirale d'or lévogire

triscèle lévogire

svastika

sauvastika

penta gramme

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197

Chapitre 9

La racine de deux

199

Les tracés régulateurs basés sur la racine de deux La racine de 2 est l'une des proportions les plus utilisées depuis que l'être humain crée des tracés régulateurs, car elle est directement issue de la diagonale du carré. La forme carrée est inscrite dans la mémoire collective comme une forme statique basée sur le chiffre 4, symbole de la terre et de matérialité. Sa perfection découle de l'égalité de la longueur des côtés et de ses angles droits. Cet angle est inscrit dans nos gènes, dans notre structure mentale. En effet, c'est l'angle le plus facile et le plus précis des angles particuliers qu 'un être humain puisse dessiner à main levée. Implanter un carré dans la nature est un acte qui marque l'empreinte de la conscience humaine dans un lieu , créant un dedans et un dehors, ainsi qu'un principe d'orientation. Cette orientation peut être astronomique (lien avec des étoiles), géographique (lien avec un élément du paysage) , ou énergétique (tellurisme ou onde d'Isis).

À partir du carré, la diagonale permet de construire des tracés régulateurs que l'œil saisit immédiatement. Le carré et le rectangle " racine de 2 ,, sont aisément distingués des autres rectangles.

lénaires dans la terre, il est encore assez précis pour une recherche de tracé régulateur. Un œil averti reconnaît immédiatement la division sacrée entre la partie vide du bijou et son centre , signe qu'il est très probablement basé sur la racine de 2. La première opération consiste à tracer les axes du bijou , les différents cercles et le grand carré qui inscrit le tout. Puis, tracez toutes les lignes tangentes aux cercles et parallèles aux côtés du carré, en les prolongeant jusqu'au bord du dessin. En traçant des diagonales avec un angle de 54,74° ou 35,26°, le schéma régulateur apparaît rapidement. En inscrivant dans le carré un rectangle '' racine de 2 , de même longueur , vous trouvez le rayon du cercle extérieur de la roue. Une deuxième inscription de rectangle '' racine de 2 ,,, à l'intérieur du rectangle précédemment dessiné donne le rayon du cercle intérieur de la roue. En tirant des diagonales, selon l'ordre des schémas régulateurs , vous obtenez l'en semble du bijou. Notez que les schémas donnent une manière de tracer le bijou en partant du carré, mais il y a d'autres façons d'arriver au même résultat en dessinant d'autres rectangles'' racine de 2 ,, ou en partant, par exemple, du cercle extérieur.

Symbolique de la racine de deux Le carré engendre naturellement la racine de 2 qui symbolise l'incarnation sur terre du principe de dualité. Dans un souci de cohérence , les tracés régulateurs basés sur la racine de 2 comprendront un certain nombre de carrés ainsi que des éléments allant par 2, 4, ou 8. Ces chiffres sont une progression géométrique de raison 2 ; or en doublant autant de fois que vous voulez un rectangle '' racine de 2 " , vous obtenez toujours un rectangle << racine de 2 " · Fibule gallo-romaine (Suisse) Lors de fouilles archéologiques, une fibule datant du 2• siècle a été mise à jour. Le bijou est en réalité deux fois plus petit que sa représentation ci-contre . Bien que légèrement déformée par son séjour de près de deux mil-

200

Racine de deux et Pi Le rapport entre le carré circonscrit au grand cercle et le cercle ant par les centres des petits cercles est proche de Pi avec une précision de 3 %. Cette quadrature basée sur la racine de 2 est connue depuis fort longtemps. Nous la retrouvons dans l'exemple suivant, un temple khmer au cœur du Cambodge 800 ans plus tard et à 8 000 km de là ! Temple khmer (Cambodge) Le plan est tracé sur la base d'un cercle. En traçant des diagonales à 54,74° et 22,5°, vous obtenez sur le cercle des points qui permettent de tracer le grand carré et les deux doubles carrés. Observez la redondance exceptionnelle de la racine de 2 en plan et en élévation.

Fibule gallo-romaine- Suisse- II< siècle a p. J.-C.

schémas régulateurs carré et rectangles "racine de 2"

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Le tracé des volumes et des axes d'une église romane J'ai choisi la première église construite à Romainmôtier (canton de Vaud) en l'an 630 comme démonstration de tracé basé sur la racine de 2. Le plan a été dressé à l'occasion de fouilles archéologiques entreprises à l'intérieur de l'abbatiale actuelle. Le tracé de cette église primitive a été rendu visible sur le sol en ciment par un trait épais en peinture. L'intérêt du tracé régulateur réside dans le fait qu'il peut être dessiné à partir du volume extérieur ou de l'axe des murs. Les exemples de double concordance des tracés sont rares, car cela demande une maîtrise exceptionnelle de l'art du trait et de toutes les subtilités de la géométrie sacrée. Que vous utilisiez la méthode de décomposition du volume ou la méthode de composition des axes, vous aboutissez au même résultat. Il est donc impossible de dire quelle méthode a été utilisée par l'architecte. Vu l'année de construction, je pense que la tradition romaine était encore très présente et que c'est probablement la méthode par les volumes extérieurs qui a dû être employée. Tracé des volumes

Bien qu'au premier coup d'œil, vous ayez l'impression que l'église s'inscrit dans un carré, ce n'est pas le cas. Le moyen le plus simple pour tracer le plan est de commencer par un rectangle << racine de 2 , et de diviser le grand côté par 3 (= x). Dessinez ensuite un deuxième rectangle '' racine de 2 ", décalé de x par rapport au premier. Par symétrie, vous obte"' nez deux autres rectangles '' racine de 2 "· Le tracé inscrit tout le volume de l'église et définit la largeur de la nef (= 2x) ainsi que le mur ouest des deux ailes. En reportant la valeur x sur le côté de l'église, vous obtenez la largeur des ailes (= y-x). Le centre de l'abside est défini par le croisement d'une diagonale à 35,26°, partant d'un angle d'une aile, et de l'axe de l'église. Le rayon de l'abside est donné par la distance entre le centre et le bord du tracé. Pour trouver l'épaisseur des murs et par conséquent la largeur intérieure de la nef, il suffit d'effectuer une division sacrée à partir de la largeur hors-tout de l'église. Cette divi-

sion sacrée est la manière la plus harmonieuse, dans un tracé basé sur la racine de 2, pour obtenir un rapport entre l'extérieur et l'intérieur. Héritée des Romains, cette méthode sera utilisée dans de nombreuses églises. Les schémas régulateurs 1 à 3 résument la démarche pour tracer le plan. Je suis conscient que ce n'est peut-être pas celle utilisée par l'architecte, car il y a plusieurs façons d'aborder ce tracé régulateur en partant d'un autre élément du plan comme la longueur de la nef ou la largeur totale de l'église. Ce qui est intéressant dans ce tracé, c'est la cohérence du principe : racine de 2, division sacrée, chiffre 2 (longueur = 2y) et chiffre 4 (largeur = 4x).

Le plus surprenant, lorsque vous regardez le plan de loin, est la proportion extérieure de la nef (y compris la croisée) qui est assez précisément un rectangle d'or (précision calculée de 2%o !). S'agit-il d'une démonstration mathématique pour obtenir le nombre d'or à partir de la racine de 2 ? C'est à se demander si la construction n'est pas un prétexte pour mettre en œuvre des découvertes géométriques et transmettre ce savoir à la postérité. À première vue, le tracé pourrait être basé sur le nombre d'or, alors qu'il est basé, avec certitude, sur la racine de 2. En conclusion, l'utilisation subtile de la racine de 2 nous fait croire que le volume extérieur s'inscrit dans un carré et le volume intérieur dans un rectangle d'or. Tracé des axes

En partant d'un carré central dont la largeur est donnée par celle de l'axe triomphal, il est possible de trouver les axes de tous les murs par adjonction successive de rectangles ,, racine de 2 >>. Les schémas régulateurs montrent comment obtenir les deux ailes, l'abside et finalement la nef. Ce tracé très simple est d'une précision qui n'envie en rien le tracé par les volumes. Avec l'église de Brancion (p. 229), je n'ai pas trouvé de démonstration plus magistrale de l'art du trait. /

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Eglise de Romainmôtier - Suisse - 630 Tracé des volumes

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schéma régulateur 1 rectangles "racine de 2"

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205

L'art précolombien En Amérique centrale, comme partout dans le monde, toutes les séries de rapports ont été utilisées. Dans les deux exemples qui suivent, c'est la racine de 2, associée au carré ou au double carré qui permet de retrouver le tracé régulateur. Le Teocalli

Le Teocalli ou temple de la guerre sacrée est en réalité un trône-pyramide datant de 1325, année de fondation de Tenochtitlan (actuelle Mexico), capitale des Aztèques. Le dessin est un relevé archéologique minutieux qui représente la face du trône. L'ensemble s'inscrit dans un rectangle " racine de 2 ''· Un double carré définit le dossier. Le socle n'étant pas carré, l'inscription d'un carré à droite et à gauche donne la largeur du dossier. De cette largeur, un rectangle" racine de 2 ,, marque la hauteur du socle. De même, l'axe horizontal ant par le milieu du dossier permet de trouver l'axe des accoudoirs. Même les motifs décoratifs sont basés sur la racine de 2.

Pyramide du devin

Nous avons déjà vu le tracé régulateur d'une pyramide maya basée sur le nombre d'or. Celle qui est présentée ci-contre est un bel exemple sur la série de la racine de 2, du carré et du double carré. En plan, son socle s'inscrit dans un rectangle " racine de 2 ,,, la terrasse intermédiaire dans un double carré et le temple bas dans un carré. C'est en élévation que le tracé régulateur est le plus intéressant, la pyramide s'inscrit dans un double carré. La pente de ses faces a un angle de 54,74 o par rapport à l'horizontale, un indice évident que la construction est basée sur la racine de 2. La prolof!gation virtuelle des deux pentes définit la largeur du temple haut. Les schémas régulateurs 2 et 3 montrent comment trouver la hauteur des terrasses et la largeur de l'escalier. L'ensemble est d'une grande cohérence géométrique, alors que cet édifice est le résultat de nombreux ajouts et modifications successives.

Teocalli de la Guerre (trône aztèque) - Mexique - 1325



206

Pyramide du Devin à Uxmal - VIIJ< siècle

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La Sainte-Chapelle de Paris La Sainte-Chapelle a été bâtie à Paris, par le maître Pierre de Montereau, entre 1242 et 1247, c'est-à-dire en 5 ans! Elle comprend une partie basse laissée au public et une partie haute réservée au roi saint Louis et à sa suite. Cette disposition en deux étages permettait au roi d'accéder de plain-pied à la partie haute depuis son palais. Contrairement aux autres chapelles à double étage, c'est la partie haute qui contenait les reliques, la couron- . ne d'épines du Christ et les morceaux de la Croix. Le plan ci-contre représente le rez-dechaussée avec ses murs très massifs pour er le poids de la partie haute. À l'étage, la niche située à droite, entre deux contreforts juste avant l'abside, permettait à saint Louis de suivre la messe sans être vu du public. Depuis l'abside vous pouviez accéder à un petit bâtiment, aujourd'hui disparu, qui servait au dépôt des chartes et de sacristie pour les deux niveaux de chapelle.

1.

2.

La géométrie La racine de 2 est la proportion qui a été choisie pour l'ensemble du plan et de l'élévation. Il est intéressant de soulever le fait que la Sainte-Chapelle et le bâtiment annexe ont été bâtis en même temps et sur les mêmes proportions. Cet édicule est tracé par décomposition du grand rectangle " racine de 2 ,, qui inscrit toute la construction, à l'exception de la tourelle d'escalier. En décomposant ce rectangle avec des carrés et des doubles carrés, vous obtenez la position des contreforts et le centre de l'abside; en le décomposant avec des rectangles " racine de 2 '', vous trouvez les axes de tous les murs. Les schémas régulateurs ci-contre permettent de tracer tout le plan de ce petit bijou de géométrie. Quant à la Sainte-Chapelle, en partant du cercle qui inscrit le chevet, vous trouvez la position de tous les éléments architecturaux en utilisant la racine de 2 ou le carré. N'ayant pas trouvé une forme simple qui inscrive la Sainte-Chapelle, je pense que le tracé a été dessiné par composition depuis un point central (le centre géométrique de l'abside). Remarquez l'utilisation de la division sacrée dans le tracé du portail d'entrée.

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Sainte-Chapelle de Paris - 1242 à 1247

schéma régulateur 4 rectangles racine de 2

schéma régulateur 1 carré et cercle inscrit

schéma régulateur 5 double carré c t rec tangles racine de 2

schéma 1·égulateur 2 racine de 2 et cercle

plan de rez schéma régulateur 3 racine de 2 depuis le centre

schéma régulateur 6 carrés

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Le labyrinthe de la cathédrale de Reims Bien que la cathédrale soit construite sur la base de la racine du nombre d 'or, le labyrinthe a une proportion de racine de 2. Il a été mis en place environ 80 ans après le début du chantier de la cathédrale. Il a été détruit en 1779, mais son plan avait été sauvegardé, ce qui nous permet aujourd 'hui d'en rechercher le tracé régulateur. Contrairement à celui de Chartres qui est de forme circulaire, celui-ci est octogonal avec quatre octogones dans les . angles. Sa forme générale rappelle celle d'un château avec ses tours d'angles. L'analogie est peut-être voulue ; ne serait-il pas symboliquement une représentation du Château Merveilleux censé garder le Graal?

Les personnages Le personnage central du labyrinthe est l'évêque Aubry de Humbert qui posa la première pierre de la cathédrale en 1211. Il est entouré, dans les quatre angles, des quatre maîtres d 'œuvres qui se sont succédés depuis le début du chantier, jusqu 'à la construction du labyrinthe. En raison de son importance en tant que commanditaire, l'évêque est représenté avec une taille double de celle des autres personnages. Les architectes sont placés dans l'ordre chronologique , en tournant dans le sens inverse des aiguilles d ' une montre, sans aucun rapport avec l'ordre du parcours du labyrinthe. Chacun d'eux tient un outil traditionnel de l'architecte : la corde à 13 nœuds pour Jean Dorbois, l'équerre pour Jean Leloup, la pointe sèche (pour tracer les lignes dans la pierre) pour Gaucher de Reims et le compas pour Bernard de Soissons. Je me suis intéressé à ces outils pour savoir s'ils avaient une dimension particulière, en rapport avec le labyrinthe ou la cathédrale. N'ayant pas leur dimension en centimètres, je ne peux pas dire s'ils correspondent à un pied ou à une coudée qui aurait été employée dans ce lieu. Cependant, l'étude de leur proportion se révèle instructive. L'équerre est un rectangle '' rac ine de 2 , qui est cohérent avec le tracé du labyrinthe basé sur le carré et sa bissection. En effet, dans un octogone, le rapport entre un côté et la largeur totale correspond à la division sacrée. Si vous utilisez cette équer-

210

re comme module, vous trouvez 18 modules (longueur de l'équerre) pour la largeur totale du labyrinthe. Quant au compas, Bernard de Soissons a tracé un cercle dont le module entre 9 fois dans l'octogone central. Autant le chiffre 8 est bien visible dans la forme octogonale, autant le chiffre 9 est bien présent, mais de manière invisible.

La symbolique Du point de vue symbolique, le chiffre 8 correspond à la mort et au Christ, donc en parfaite corrélation avec le principe du labyrinthe qui est un chemin de croix. Le chiffre 9 est associé à l'initiation et à la résurrection , le chiffre sacré des templiers , le chiffre de l'invisible. Les 10 '' enceintes , successives symbolisent le retour à l'Unité, lorsque le pèlerin atteint le centre du labyrinthe. Le chiffre 40, symbole du temps des épreuves (les 40 jours ou les 40 ans dans le désert) est présent dans les 10 '' enceintes , et les 4 faces à parcourir. Les 4 angles ressemblent à de petits athanors, comme les quatre étapes alchimiques pour attei ndre la Pierre Philosophale, les œuvres au noir, au blanc , au jaune et au rouge. Pour résumer, le 5 doit er par le 8 pour atteindre le 9 et finalement le 1O. Le labyrinthe nous apprend aussi à maîtriser notre dualité (racine de 2 = aller à l'essence de la dualité) car le parcours n'offre aucun choix ! Le labyrinthe nous apprend aussi qu'il n'y a qu'un seul vrai centre, celui de la spiritualité (l 'évêque) ; les autres centres (les architectes) sont des illusions formées par la matière, rep résentée par les quatre éléments.

La géométrie Le tracé est assez habile, avec une succession de bissections et de rotations. Les intersections des carrés donnent les différents octogones , parfaitement imbriqués dans une trame générale. Notez que les '' tours , ont une largeur égale à l'octogone central valant la moitié de la largeur du carré qui inscrit tout le labyrinthe. Ces proportions générales lui confèrent une grande harmonie qui satisfait pleinement une personne qui observe le dallage.

Labyrinthe de la cathédrale de Reims (construit en 1290 - détruit en 1779) Les quatre Maîtres d'Oeuvre successifs

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Jean Lcloup 1231 - 1247 (équerre)

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Bernard de Soissons 1255 - 1290 (compas)

Gaucher de Reims 1247- 1255 (pointe sèche)

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9 x X = largeur du carré central 9 x 2 x Y =~largeur elu carré de base

schéma régulateur 1 bissections et inscriptions successives de carrés

9 = nombre sacré des templiers

schéma régulateur 2 les octogones inscrits dans les bissections des carrés

211

L'architecture ottomane L'architecture ottomane, caractéristique sur le plan stylistique, reste totalement conforme aux principes géométriques développés par les Romains, puis les Byzantins. Cette architecture basée sur la coupole ne pouvait qu 'être dépendante du carré et de la racine de 2. La juxtaposition de coupoles demisphériques est une constante qui implique une modulation des volumes. Pourtant, cette modulation reste dépendante d'un tracé régulateur qui régit l'ensemble du plan et l'ordon- · ne, qu'il soit basé sur la racine de 2 ou sur le nombre d'or.

des plus anciens yali encore presque intact. Son tracé régulateur est entièrement basé sur des divisions sacrées successives et des rectangles" racine de 2 "· Notez que le dallage et la fontaine sont subordonnés au tracé géométrique, conférant à l'ensemble une unité harmonieuse, du plan d'ensemble aux éléments décoratifs. La façade s'inscrit dans un double carré qui s'inscrit lui-même dans un rectangle '' racine de 2 , posé sur le niveau de l'eau du Bosphore. Le choix de la racine de 2 n'est pas anodin, car c'est la seule forme qui, doublée par effet miroir dans l'eau, donne à nouveau un rectangle '' racine de 2 , !

Le Yali est une résidence d'été située en général au bord de l'eau. Le Këprülü-Yali est l'un

Mosquée de Schezadé à Istanbul - Turquie - 1544 à 1548

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Le Koprülü-Yali, au bord du Bosphore - Fin du XVII< siècle

schéma régulateur 1 rec tangle racine de 2 et di vision sacrée

Le Bosphore

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Projet de maison basée sur la racine de deux La géométrie sacrée s'applique sans difficulté

à l'architecture contemporaine, mais il faut en tenir compte dès la conception de l'ouvrage. Au fil des pages, les nombreux exemples du é vous ont permis de vous familiariser avec les tracés régulateurs tels qu 'ils ont été employés par les Anciens. Vous aurez sans doute remarqué qu'il y a quelques règles à observer pour assurer la cohérence du tracé en plan et en élévation, du volume général aux détails d'architecture.

1. Choix d'une série Le premier choix à faire est celui de la série (racines carrées, nombre d'or). Si c'est la racine de 2, vous pourrez utiliser le carré, le double carré, les chiffres 2, 4, 8 et la division sacrée.

2. Composition ou décomposition Le deuxième choix est celui du tracé régulateur par composition à partir d'un élément central ou par décomposition d'une forme harmonique simple. Ce dernier cas est plus facile à gérer du point de vue de la conception et donne une grande cohérence à toutes les échelles (fractalité du plan).

3. Même principe et même série Lorsqu'une série et un principe géométrique ont été choisis en plan, il est fortement recommandé de les conserver pour les coupes et les élévations. Certaines dimensions vont se retrouver en plan et en façade, créant ainsi une grande unité dans le volume.

4. Redondance géométrique Si un bâtiment s'inscrit dans une forme harmonique, il est conseillé de retrouver cette même forme dans les aménagements extérieurs, dans les pièces principales, dans un élément décoratif important et dans la porte d'entrée. Cette dernière est souvent l'indice qui donne la proportion utilisée dans le bâtiment. L'exemple qui suit est un projet de maison individuelle sur une parcelle assez petite où le 214

plan de quartier donne un périmètre de construction de 13 m sur 6,5 m. N'ayant guère le choix dans l'implantation de la villa, j'ai donc naturellement opté pour le double carré, appelé aussi carré barlong. J'ai choisi la racine de 2 comme rapport harmonique en plan et en élévation. J'ai ensuite cherché la dimension la plus proche de 6,5, divisible par un nombre entier de coudées. Il m'a semblé que 10 coudées de 63,3 cm conviendraient très bien. Le client souhaitait trois grandes chambres faciles à meubler et polyvalentes, un grand séjour très lumineux et un petit bureau indépendant. Les trois chambres m'ont conduit à diviser le plan en trois. En choisissant l'ossature bois comme système constructif, la trame de 138 cm a été définie en fonction de la longueur du bâtiment et de l'épaisseur des murs. Cette première étape m'a donné une modulation inscrite dans un double carré (schéma régulateur). Après quelques esquisses , comme celle qui est reproduite ci-contre, j'ai contrôlé la volumétrie générale, puis dessiné l'avant-projet sur le tracé régulateur. Le double carré a été utilisé pour la terrasse extérieure, pour la maison en plan, pour la façade et les ouvertures. La façade elle-même est constituée de deux rectangles ,, racine de 2•• accolés en longueur. J'ai décidé de ne pas tenir compte des avant-toits pour le tracé général, afin de conserver le même double carré en plan et en élévation. Heureuse coïncidence, le périmètre d'implantation est orienté avec un angle qui est très voisin de 26,56° par rapport à l'est, or cet angle est celui de la diagonale du double carré. Toutes les fenêtres sont constituées de carré, double carré ou rectangle" racine de 2 "· La position et la dimension des ouvertures permettent de lire les fonctions en façade et offrent suffisamment de surfaces de murs pour meubler. La porte d'entrée, plus large que la porte de service d'une demi-trame, est facilement reconnaissable. Bien que cette maison n'ait que 80 m2 au sol, les espaces sont bien proportionnés, faciles à meubler et polyvalents dans le temps. La villa possède un sous-sol partiel qui n'est pas représenté sur le dessin.

Maison individuelle basée sur le carré barlong ·' /

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1ère étape- schéma régulateur double carré divisé en trois parti es

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contrôle du volume par l'axo nométrie

2e étape - esquisse de l'étage au 11100

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Maison individuelle basée sur le carré barlong

20 x 63.3cm (coudée sacrée)= 12.66m

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Maison individuelle basée sur le carré barlong

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3e étape- façade nord au 11100

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Projet de maison basée sur la racine de deux L'architecture organique

La caractéristique principale de l'architecture dite " organique , réside dans la juxtaposition ou l'emboîtement de volumes qui expriment chacun une des fonctions de l'édifice. L'objectif est d'assembler des espaces ayant la forme, la dimension et l'agencement optimal, selon un schéma fonctionnel correspondant au mode de vie des utilisateurs. À l'instar du corps humain chaque pièce est un organe ; le fluide qui les relie est la circulation des personnes.

organigramme

La forme et la fonction

Dans ce type d'architecture, le plan reflète la structure de l'organigramme et les connexions entre les volumes dépendent de la quantité et de la nature du flux des personnes. Dans l'exemple ci-contre, l'organigramme répond au souhait d'un grand séjour central qui distribue toutes les autres pièces, soit directement, soit par l'intermédiaire d'un couloir périphérique. Les " bulles ,, de l'organigramme donnent déjà l'idée de la surface et de la forme qu 'auront les volumes bâtis. La relation de flux et le lien visuel privilégié entre la cuisine et le séjour s'expriment par une large ouverture entre les deux volumes. En revanche, la relation entre le séjour et la salle de bain demande une ouverture plus petite et plus discrète grâce à une chicane. Tous les flux conduisent vers le séjour légèrement surbaissé, tout comme l'eau coule naturellement vers le point le plus bas. À l'extérieur, chaque fonction est clairement perceptible par sa forme et ses ouvertures. La taille respective de chaque pièce peut être lue sur la façade ; la pièce principale, le séjour, se démarquant par une surélévation. La symbolique

Symbole du foyer, la cheminée est au centre à la fois géométrique et vital de la composition. Elle est d'ailleurs l'unique moyen de chauffage de cette petite maison , le massif de cheminée servant d'accumulateur. Le mur de façade est comme un long serpent avec la tête près de la porte d'entrée et la queue dans la salle de bain . L'entrée de la maison trouve naturellement sa place entre les deux extrémités du mur. 218

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La géométrie

Contrairement à ce que laisse présager le plan au 1/200, toute la composition suit un tracé régulateur basé sur la racine de 2 qui cadre les circonvolutions du mur de façade. Le seul angle droit indique la position de la porte d'entrée et sert de référence pour l'orientation de la maison et du grand rectangle " raci ne de 2 ,, virtuel dans lequel est inscrit toute la construction. Les quelques murs droits sont en bois naturel , par opposition aux murs courbes crépis à l'argile. Ils servent de référence pour se situer spacialement par rapport au nord. Grâce au tracé régulateur, toutes les façades peuvent être décomposées en rectangle " racine de 2 , et en carrés, créant ainsi une harmonie entre le plan et la façade. Nous retrouvons la racine de 2 à toutes les échelles: l'inscription générale de la maison , l'inscription de l'ellipse du séjour, la forme de la cheminée et de son foyer, l'évier, le lavabo, les armoires, etc.

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Chapitre 10

La racine de trois

Les tracés régulateurs basés sur la racine de trois Après la racine de 2, la racine de 3 est l'un des rapports harmoniques les plus fréquents. Des exemples datant de 6 000 ans avant J. -C. attestent l'emploi de la racine de 3 ou du triangle équilatéral dans les constructions. Bien qu'il existe des bâtiments basés sur le rectangle " racine de 3 "• la forme habituelle qui inscrit le plan ou la façade d'un édifice est souvent un rectangle formé de deux rectangles " racine de 3 '' accolés par leur grand côté. Une des particularités du triangle équilatéral est que le cercle circonscrit et le cercle inscrit ont un rapport des rayons équivalent à 2, un nombre entier. Cette propriété a beaucoup été exploitée pour créer la proportion entre l'intérieur et l'extérieur d'une construction circulaire basée sur la racine de 3. Finalement, le rectangle " racine de 3 , est pratique lorsqu'il s'agit de diviser un volume en trois parties égales, car chacune d'elles est aussi un rectangle " racine de 3 "· Symbolique de la racine de trois

Symboliquement, la racine de 3 peut être considérée comme l'incarnation de la Trinité sur terre. C'est pour cette raison qu'elle a été abondamment utilisée comme principe régulateur dans les édifices sacrés chrétiens, parfois même lorsqu'ils sont basés sur la racine de 2 ou le nombre d'or. La Porta Nigra (Allemagne)

L'une des portes romaines les mieux conservées est celle de la ville de Trèves (actuelle Trier au sud de l'Allemagne). La porte comprend deux entrées débouchant dans une cour flanquée de deux hautes tours. Le rez-de-chaussée, quoique borgne, a été allégé par une colonnade rapportée sur la façade. Les étages sont largement ouverts grâce à leurs arcades conférant à l'ensemble une légèreté, malgré une masse imposante (45 m de large pour 25 m de haut). Sur le plan géométrique, cette porte est un excellent résumé des propriétés de la racine de 3 : en plan, la division d'un rectangle " racine de 3 , en trois parties, pour les tours semi-circulaires, les cercles inscrits et circonscrits à un triangle équilatéral, pour la façade, les doubles 222

rectangles " racine de 3 " · Le découpage de l'élévation est assez astucieux, car l'inscription des triangles équilatéraux, collés aux côtés du grand rectangle qui englobe toute la façade, donne directement la largeur des tours (voir le schéma régulateur de la façade). Personnellement, je trouve que cette porte aurait pu avoir un étage de moins et s'inscrire dans un rectangle " racine de 3 "• comme pour le plan, avec un carré pour la partie centrale. La hauteur semble se justifier par l'importance de cette ville, plus que son utilité sur le plan défensif. Timgad (Algérie)

Timgad (actuelle Thamugadi) , dans le sud-est algérien, est le modèle presque parfait de ville romaine coloniale. Construite au début du li" siècle sous l'empereur Trajan, elle s'inscrit dans un double rectangle " racine de 3 , qui forme la muraille. Si la rue principale dans l'axe nordsud (cardo) est bien au milieu de la ville, ce n'est pas le cas de l'axe est-ouest (decumanus), légèrement décalé vers le sud. Le schéma régulateur 1 montre comment trouver géométriquement la position du decumanus. Le schéma 2 indique le découpage des quartiers inscrits dans des doubles carrés. Dans un esprit de cohérence, il me semble que la plupart des édifices publics sont tracés sur la racine de 3, mais la taille du dessin ne me permet pas de vérifier cette hypothèse avec une grande précision. Le Panthéon (Italie)

Le Panthéon, construit au cœur de Rome à la fin du 1"' siècle avant J.-C., est un vaste sanctuaire qui abritait les statues de plusieurs divinités. Le bâtiment visible actuellement est une reconstruction datant d'Hadrien (120 à 123 après J.-C.). Le Panthéon représente la phase ultime du développement des sanctuaires romains, avec une gigantesque cella surmontée d'une coupole en béton de plus de 40 m de diamètre et un avant-corps (portique à colonnes) divisé en trois parties. Les schémas régulateurs montrent comment dessiner les éléments principaux sur une base assez simple de cercles et de triangles équilatéraux.

La Porta Nigra de Trèves - Allemagne - II< siècle

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schéma régulateur façade triangles équilatéraux

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schéma du théâtre

rec tangl e circonscrit à un triangle équ il atéral

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Le Panthéon à Rome - n· siècle




cercle + triang le équil atéral

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225

Les églises wisigothiques et romanes Le triangle équilatéral est très fréquent dans les églises du Moyen Âge en raison de sa symbolique qui le relie à la Trinité. Nous retrouvons systématiquement cette forme au niveau du transept et du chœur, dans la relation géométrique entre les deux parties. Tantôt il faut chercher avec les volumes extérieurs, tantôt avec les axes des murs. Les exemples suivants montrent différentes approches dans les tracés régulateurs bien que tous soient sur la base de la racine de 3. Au cours du Moyen Âge, les tracés ont tendance à se complexifier, car les édifices deviennent de plus en plus grands et les détails architecturaux plus sophistiqués. L'évolution de la forme des piliers est révélatrice de cette tendance. À la fin de la période romaine, le christianisme va opter pour le plan basilical, abandonnant définitivement le plan habituel des sanctuaires romains avec portique et cella, dont la tradition remonte à la Grèce. Les Chrétiens ne seront d'ailleurs pas les seuls à choisir cette typologie, les adeptes du culte de Mithra utiliseront la même typologie.

Santa Maria de Melque (Espagne) Bien qu'un peu ruinée, l'église Santa Maria de Melque, au sud-ouest de Tolède, est un bon exemple de l'architecture wisigothique. Son abside reprend, en plan, la forme de ses arcs outreés, caractéristique de l'architecture mozarabe. Le tracé régulateur est basé sur la racine de 3 en utilisant la méthode par composition à partir d'un carré central. Ce carré ne correspond pas à celui de la croisée du transept, mais à celui qui est défini par la largeur hors-tout de la nef (= largeur du transept). En effet, l'axe ant par les ogives de la croisée est décalé vers l'ouest par rapport à l'axe du transept. En partant du carré central et en le prolongeant sur trois côtés par des rectangles "racine de 3 ", vous obtenez le tracé hors-tout des deux ailes du transept et le centre géométrique de l'abside. La nef est un carré de même dimension que le carré central. L'espace restant entre la nef et le rectangle '' racine de 3 , qui l'inscrit donne la longueur du narthex. Le narthex est lui-même constitué de deux rectangles '' racine de 3 , accolés.

226

Le schéma régulateur 3 explique comment trouver le décalage entre l'axe de la croisée et l'axe du transept. Les volumes intérieurs ainsi que toutes les ouvertures peuvent être tracés en utilisant des carrés ou des triangles équilatéraux . Le rapport entre la largeur extérieure et intérieure de la nef vaut Phi avec une précision de moins de 1 % qui ne peut en aucun cas être dûe au hasard .

Saint-Vincent-des-Prés () Cette petite église bâtie au x1• siècle dans la région de Cluny contient quelques particularités architecturales et géométriques. Elle possède quatre piliers massifs, assez fréquents dans les édifices de cette époque, et deux piliers très fins avec des chapiteaux ornés qui représentent symboliquement les deux colonnes à l'entrée du Temple de Jérusalem. Le plus étonnant dans ce bâtiment est la différence entre les travées, s'échelonnant de 3,24 m pour la plus petite, à 4,21 m pour la plus grande. Comment expliquer que toutes les travées soient différentes, alors qu'en général elles sont égales? Le tracé régulateur va me permettre de donner une explication évidente. Le schéma régulateur 1 montre le tracé de départ avec un carré dans lequel est inscrit un triangle équilatéral. Le sommet de ce triangle , correspondant à l'axe de la deuxième travée, sert de base pour un deuxième carré qui définit le centre de l'abside. En ajoutant un triangle équilatéral au carré de base, vous obtenez l'axe du mur est, et en ajoutant un triangle équilatéral au premier tri angle vous obtenez le rayon du cercle ant par l'axe du mur de l'abside. L'intersection de ce cercle avec l'axe du mur est donne deux points, qui définissent les axes des piliers dans le sens est-ouest. Ces axes coupent les deux triangles équilatéraux en quatre points, par lesquels ent les axes des piliers de la première et de la troisième travée. Ainsi, la combinaison de carrés et de triangles équilatéraux justifie les différences entre les travées ; il ne s'agit pas d'effet optique, ni de volonté ésotérique et encore moins d'une erreur dans la construction. La géométrie explique tout, et simplement.

Eglise wisigothique Santa Maria de lVIelque (Espagne)- VIle siècle 1

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Eglise de Saint-Vincent-des-Prés -

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schéma régulateur 1 tri ang les équilatéraux in scrits dans des carrés

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Des calculs par trigonométrie montrent d'ailleurs que la différence entre la valeur théorique et la valeur mesurée sur place ne dée pas 2 cm au maximum, soit une précision de 1 %o. En raison des différences d'épaisseur des piliers, l'irrégularité des travées n'est que peu perceptible. En revanche, sur les façades latérales ces différences auraient été évidentes à l'œil. Les bâtisseurs ont légèrement décalé le contrefort de la troisième travée par rapport à l'axe des piliers ' pour recréer une symétrie dans la façade et la rendre plus agréable à regarder. Symboliquement, l'église de Saint-Vincent-desPrés est construite sur le nombre 7 (3 + 4), comme beaucoup d 'autres églises. Les chiffres 3 et 4 sont contenus dans le tracé régulateur puisque le 3 est le triangle équilatéral et le 4 le carré. Le chiffre 4 se voit sur la façade latérale (4 travées) et le chiffre 3 sur la façade transversale (3 travées) . La division sacrée, associée au carré, régit l'ensemble de la façade occidentale et même la porte latérale. Les chiffres 3 et 6 sont très présents à l'intérieur du bâtiment : 6 piliers, le diamètre du gros pilier égale 3 fois le diamètre des petits et 1/3 de la largeur de la nef, la largeur de l'abside égale 3 fois le diamètre des gros piliers. Vus de l'extérieur, les contreforts de l'abside la divisent en trois parties. Église de Brancion () Cette église, très sobre, a été bâtie au XVIII• siècle sur un promontoire rocheux surplombant la plaine, à quelques kilomètres de Tournus. Sur le plan géométrique, c'est une petite merveille basée sur la racine de 3 en plan et le nombre d'or en élévation. Les espaces extérieurs, les espaces intérieurs ou les axes, tout concorde avec la racine de 3. Que vous preniez la dimension de la nef (axes des murs), l'espace entre les piliers ou la forme des piliers eux-mêmes, vous ne pouvez qu'être ébloui devant une telle cohérence et un tel talent dans l'art du trait. La redondance de la proportion '' racine de 3 , est incroyable lorsque vous tracez les bords et les axes de tous les éléments architecturaux.

230

Manoir français Si l'art d'implanter les bâtiments en fonction du tellurisme a disparu progressivement au xv11• siècle, ce n'est pas le cas de la géométrie sacrée. Dans ce manoir du XVIII• siècle, nous retrouvons une manière de tracer une façade qui remonte à l'Antiquité. L'inscription générale de la façade est le traditionnel double carré, qui s'appuie sur le niveau du rez-de-chaussée . Pour que l'œil saisisse cette proportion 2/1, un clocheton permet d'obtenir la hauteur nécessaire pour délimiter le carré barlong virtuel. En inscrivant un rectangle '' racine de 3 ,, à gauche et à droite dans le double carré, vous obtenez les deux pavillons d'angle. Par un jeu de diagonales à 60°, vous pouvez tracer la pente de tous les toits ; d'ailleurs, leur pente systématique à 60° indique que la proportion ,, racine de 3 ,, est bien celle qui a été employée par l'architecte. Ce dernier a irablement joué avec la position et la hauteur des cheminées pour créer des carrés ou des doubles carrés dans la façade. L'idée d'utiliser les massifs de cheminée à des fins géométriques pour créer des effets de proportion dans une façade date de la fin du Moyen Âge. Je pense que ce sont les nombreux carrés virtu~ls qui donnent cette prestance et cette grande assise à la façade. Il est vrai que les triangles équilatéraux virtuels formés par les toitures sont plus difficiles à voir que les carrés ; c 'est donc dans les proportions des arches et des fenêtres que l'œil perçoit la proportion '' racine de 3 ''· Tous les éléments architecturaux, lucarnes, corniches, cordons, pilastres, chaînage d'angle sont dimensionnés pour recréer un jeu géométrique à base de carrés et de rectangles '' racine de 3 ,, , cohérent avec le tracé régulateur principal de la façade.

Manoir français - XVIII' siècle

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La Chine Tch'ang-ngan

La racine de trois

L'origine de la ville de Tch'ang-ngan remonte à l'Antiquité, les premières descriptions datent du 1•' siècle après J.-C. Tombée en ruine à la fin du règne des Han (en 220 après J.-C.), elle est reconstruite sous la dynastie des Tang dès le début du Vil" siècle. Une centaine d 'années plus tard , elle devient la plus grande métropole du monde avec ses 2 millions d'habitants pour une superficie de 75 km 2 (env. 8 x . 9,5 km). Dotée d 'une muraille de 5 m de haut, cette ville fortifiée au bord de la rivière Wu est située à un carrefour important de routes commerciales.

La ville s'inscrit dans deux rectang les " racine de 3 , adjacents, ou si vous préférez, dans un rectangle circonscrit à un triangle équilatéral ; il en va de même avec l'ensemble formé de la Cité du Palais et de la Cité impériale (formes harmoniques homothétiques). La précision du tracé est de 2 % sur près de 10 km , ce qui est honorable pour une telle distance et les moyens de mesures de l'époque.

L'implantation de la ville Protégée par des collines au nord , une vaste plaine s'étendant au sud, Tch 'ang-ngan a un bon Feng-Shui , dynamisé par un réseau important de canaux. Comme la plupart des villes de cette époque, elle est parfaitement orientée selon les directions cardinales, avec les rues principales dans l'axe nord-sud. Le seul élément étranger à la symétrie de la ville est le Grand Palais de Lumière, la demeure de l'empereur, dominant la ville depuis la colline de la Tête du Dragon. À n'en point douter, ce lieu ne peut être que l'émergence d'un puissant courant tellurique. La ville est constituée de trois parties : le Grand Palais de Lumière, la Cité impériale et la Cité du Palais, ainsi que les quartiers d'habitations tous orientés vers le sud. Cette direction , favorable à l'empereur, est symboliquement représentée par la couleur rouge, l'été et l'oiseau. Les noms des rues et des portes en témoignent : la rue du Moineau Vermillon , la porte de l'Oiseau Rouge ou la porte du Phénix de Cinabre. Notez la progression de l'oiseau le plus commun à l'oiseau le plus mythique au fur et à mesure que vous vous approchez de la résidence de l'empereur, le Fils du Ciel. Le plan de la ville est conçu comme un reflet du pays des dieux, un paradis sur terre où l'empereur joue le rôle d 'intercesseur auprès des esprits. La ville comporte trois portes sur chaque face, à l'instar de la Jérusalem Céleste des Chrétiens.

232

Le Grand Palais de Lumière est constitué d'un carré surmonté d 'un rectangle " racine de 3 '', deux formes que vous retrouvez systématiql:lement dans le découpage des îlots .

Une géométrie symbolique Même dans le paysage dessiné en arrière plan , toutes les collines ont des pentes à 30° ou 45°, preuve que les artistes chinois ne dessinaient pas la nature telle qu 'elle est, mais la géométrisaient pour en fai re un tout cohérent. Dans le cas présent, les angles utilisés dans le paysage sont les mêmes que ceux utilisés pour tracer la ville. Le paysage devient luimême un indice qui révèle le tracé régulateur. Le carré - nombre 4 - symbolise le pouvoir temporel de l'empereur, la stabilité, la force, la dimension terrestre. Le triangle - nombre 3 symbolise son pouvoir spirituel, l'élévation vers le plan divin, la dimension céleste. L'alliance du 4 et du 3 se retrouve dans le P'i, un bijou de jade porté par les souverains chinois comme objet rituel leur conférant le pouvoir de communiquer avec les esprits célestes .

Le chiffre trois Pour finir, voici quelques ch iffres : - 12 portes (3 x 4)

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114 îlots (3 x 38) marchés de 9 blocs (3 x 3) 354 blocs (3 x 118) allée principale de 9 îlots de long (3 x 3) largeur de la ville 9693 m (3 x 3 x 3 x 359)

Tch'ang-ngan, capitale des T'ang - Chine - de 618 à 907 ap. J.-C.

schéma régulateur rectangles raci ne de 3 1

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Projet de maison symbolique Voici un projet expérimental de maison s'inspirant d 'un yantra hindou. J'ai choisi la représentation symbolique du premier chakra (Muladhara) comme base de départ pour imaginer un tracé régulateur reprenant les formes du yantra. L'exercice consiste à mettre en volume le symbole selon un tracé régulateur rigoureux. Comme le centre du symbole contient un triangle, j'ai opté pour le triangle équilatéral et la , proportion " racine de 3 ,, comme élément formel principal et comme série harmonique. Les schémas régulateurs 1 et 2 montrent comment construire le bassin qui entoure la plateforme ant la maison . Un second découpage du carré central donne le tracé du cloisonnement intérieur. La façade , ellemême, est entièrement tracée avec des triangles équilatéraux ou des rectangles " racine de 3 ,, virtuels. L'entrée, située un peu en contrebas, reprend la forme générale de la maison. Cette pyramide tronquée à 60° est positionnée par rapport à la maison , en plan et en coupe, par des rectangles '' racine de 3 ,, partant de l'un des points du tracé régulateur de la maison. Cette pyramide d 'entrée annonce la forme et les proportions de la maison. La porte d 'entrée est un rectangle '' racine de 3 ,, centré dans un carré. Ainsi , tous les éléments de l'architecture sont positionnés et dimensionnés les uns par rapport aux autres selon une géométrie précise. Concrètement, la base du yantra est devenue un bassin entourant la maison. La pierre utilisée pour la margelle du bassin est blanche, le fond du bassin jaune, pour respecter les couleurs du symbole. L'accolade noire va former la toiture pyramidale en ardoise gris foncé. Les pointes de l'accolade sont des gargouilles qui permettent à l'eau de pluie de s'écouler dans le bassin. Le socle de la maison est en pierre blanche. Les murs sont principalement en verre transparent ou translucide , ou recouverts d 'un bardage de bois teinté en jaune. Toute la menuiserie de la façade est jaune, sauf la verrière pyramidale, au sommet de la maison , qui est rouge. 234

Symbolique des fo rmes La pyram ide d 'entrée représente la gueule ouverte d 'un serpent, dont le corps sort de terre. Le serpent symbolise les énergies telluriques, à l'instar du premier chakra dont les racines s'enfoncent dans le sol. La forme générale de la maison évoque un cristal , pointé vers le ciel et captant les énergies cosmiques. L'alchimie La maison ressemble à un athanor avec son entrée ressemblant à la bouche d'un four alchimique et ses lucarnes telles des flammes fossil isées. Une cheminée centrale en forme de pyramide vient renforcer l'idée du foyerathanor. Le parcours dans la maison est conçu comme un parcours alchimique. L'œuvre ,, au noir ,, correspond à l'entrée souterraine. Le visiteur est happé par le '' serpent ,, et entre dans les entrailles sombres de la terre. Au bout du tunnel, il remonte à la surface, appelé par la lumière et le sol blanc du rez-dechaussée, l'œuvre '' en blanc '' · Il monte à l'étage, dont le sol est jaune et où la salle de méditation et le bureau vont achever la reconstitution de son être, sur le plan mental et spirituel. L'œuvre '' au rouge ,, est symbolisée par la pyramide de couleur magenta qui chapeaute la maison et qui diffuse cette lumière à haute vibration vers le bas. La pyramide symbolise la convergence des forces de la matière vers un objectif spirituel. Le triangle du haut (la pyramide) vient créer un équilibre avec le triangle virtuel du bas, sous terre (symbole du Muladhara). Les quatre éléments traditionnels sont présents et en équilibre. Le tunnel représente l'élément ,, terre ,, le bassin, l'élément '' eau ''• la girouette, l'élément " air ''• et la cheminée, l'élément '' feu '' · L'objectif est de vous montrer qu 'un projet peut intégrer des dimensions symboliques et alchimiques, soutenues par une géométrie cohérente.

Muladhara House maison basée sur le s,ymbole du chakra racine

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Chapitre 11

La racine du nombre d'or

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Les tracés régulateurs basés sur la racine du nombre d'or La racine du nombre d'or a été souvent utilisée, bien que sa proportion soit nettement moins agréable à l'œil que le nombre d'or ou tout autre rectangle basé sur la racine de 2 ou de 3. Cependant, la racine du nombre d'or possède des qualités géométriques intéressantes. Par exemple, en multipliant par 4 l'inverse de la racine de Phi, vous obtenez le nombre Pi avec une précision de moins de 1 %o. De même, un cercle de diamètre" racine de Phi , a le même périmètre qu'un carré de côté égal à 1. Il y a donc une relation étroite entre ce nombre et le cercle, par la quadrature. Symboliquement, la racine de Phi permet le age du carré au cercle, de la Terre vers le Ciel ; c'est l'incarnation de la perfection et de la vie sur Terre. Dans un triangle sacré (proportion inverse de la racine de Phi}, la diagonale vaut le nombre d'or. Ainsi, le triangle sacré ou son correspondant, le rectangle sacré, contiennent des propriétés géométriques qui ont été employées par toutes les civilisations. Je n'ai pas trouvé de peuple qui n'ait pas utilisé la racine du nombre d'or.

même pour des campements de tentes entourés d'une palissade en bois. Le schéma régulateur montre l'inscription du camp dans un rectangle sacré. En laissant un espace libre constant équivalent à 1/8 de la largeur du camp sur tout le pourtour, vous obtenez une forme qui , décomposée par des carrés et des rectangles sacrés, donne le tracé complet de toutes les rues. Notez que les angles de la levée de terre correspondent à un arc de cercle dont le diamètre équivaut aussi à 1/8 de la largeur du camp . Comment faisaient-ils pour tracer des camps d'une telle taille avec une aussi grande précision ? Pourquoi mettre tant d'énergie à aligner des tentes de soldats aussi subtilement, alors que ces camps étaient souvent éphémères ? Difficile d 'y répondre. Pourtant, ces tentes alignées au cordeau devaient impressionner leur adversaire. Une telle rigueur était la preuve d'une armée bien organisée, bien commandée et disciplinée.

Notez que deux rectangles d'or accolés par leur grand côté donnent un rectangle dont la proportion est proche du rectangle sacré, avec une précision de 3 %. En inscrivant deux rectangles d'or dans un rectangle sacré, il reste au centre un espace étroit qui a parfois été utilisé pour délimiter une rue. Le rectangle sacré fait partie de la même série que le carré et le rectangle d'or, auxquels il est souvent combiné pour obtenir des tracés régulateurs harmonieux. Les exemples suivants montrent comment la racine du nombre d'or a été appliquée à diverses époques. Nous l'avons déjà rencontrée dans le cas du temple de Petosiris.

Cet arc sert de porte sud à la colonie romaine de Timgad (voir p. 224}. L'arc est percé d'une large ouverture pour le age des chars et de deux ouvertures secondaires pour les piétons. À cette époque, il était surmonté d'un quadrige, probablement en bronze, représentant l'empereur et la déesse de la victoire. Du point de vue géométrique, c'est un bijou avec une redondance du rectangle sacré et du carré en plan et en élévation. Sa façade principale s'inscrit dans un rectangle sacré dont le tracé géométrique complet découle de la décomposition de ce rectangle par des doubles carrés et des rectangles sacrés. Le double carré est présent dans l'inscription de la face latérale de l'arc et dans les deux niches au-dessus des ouvertures secondaires. Quant au plan , il s'inscrit dans un double rectangle sacré et les deux socles dans des carrés. En disposant un rectangle sacré à gauche et à droite de ce carré, vous obtenez les axes des colonnes corinthiennes qui flanquent les entrées secondaires. Comment faire plus simple, avec autant d'élégance?

Camp romain Aussi étrange que cela paraisse, les camps légionnaires romains sont totalement tracés sur la base de la géométrie sacrée. Il faut savoir que la corporation des arpenteurs était représentée au sein de l'armée romaine. Dans la logique de travail des arpenteurs, il n'y a aucune raison pour qu'ils n'aient pas appliqué leurs connaissances géométriques de façon similaire pour tous les types d'ouvrages, 238

Arc de Trajan (Algérie)

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Arc de Trajan à Timgad - II c siècle

schéma régulateur 1 rectangle sacré et carrés barlongs

schéma régulateur 2 rectangles sacrés


schéma régulateur 4 cercle circonscrit à un triangle sacré

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schéma régulateur deux re.:tangles sacrés les faces latérales sont des carrés barlongs

240

La cathédrale de Reims Nous avons vu que la cathédrale de Chartres est basée en plan sur la racine de 2 et en élévation sur la racine du nombre d'or. Cette manière de faire peut s'appliquer dans de nombreux édifices à travers les âges. Nous le verrons dans la '' Maison Carrée , de Nîmes, un temple romain datant du 1•' siècle avant J.-C. Du point de vue de la géométrie sacrée, la combinaison de deux séries est peu fréquente, car elle n'est pas en accord avec les principes de base qui prônent l'unité des principes et des séries entre le plan et l'élévation. L'arc de Trajan à Timgad est un parfait exemple de cette cohérence géométrique dans la volumétrie. Nous allons voir que c'est aussi le cas de la cathédrale de Reims.

Méthode de recherche du tracé Pour retrouver le tracé régulateur d'un plan, il suffit en général de tracer le grand rectangle qui inscrit le hors-tout complet de l'édifice. Ce tracé doit être fait sur le plan du rez-de-chaussée. Si vous prenez le plan d'un étage, vous risquez de ne jamais trouver les justes proportions. Il faut aussi se méfier des ajouts ultérieurs ou des bâtiments accolés au bâtiment principal. Les contreforts doivent être inclus dans le rectangle " hors-tout "• mais pas les aménagements extérieurs tels que les escaliers, perrons et autres emmarchements. Certains auteurs n'hésitent pas à faire des tracés en incluant ou en excluant des contreforts selon leur humeur, pour démontrer des théories " abracadabrantes "· La deuxième étape consiste à tracer les nus extérieurs des éléments principaux du bâtiment, porche, narthex, nef, transept et chevet. Enfin, tracez les axes de tous les murs et tous les piliers. En cas de rupture d'angle, il faut changer de couleur à chaque orientation du tracé, afin d'être sûr de vous y retrouver. En utilisant des diagonales selon les angles de bâtisseur les plus courants (voir p. 294), vous trouverez assez rapidement l'angle dont les diagonales sont pertinentes. Dans le cas de la cathédrale de Reims, bien qu 'elle ait été bâtie sur plus de 300 ans, il n'y a pas de doute sur la pérennité du tracé régulateur. Les maîtres

d'œuvres successifs ont respecté le tracé régulateur général ou l'ont adapté, mais toujours en tenant compte du tracé de la partie déjà construite et de la série utilisée. Ceci, même si les architectes qui se sont succédés ne se sont pas connus. Le tracé est donc forcément cohérent et unitaire, mais cela ne signifie pas qu'il corresponde à l'intention du premier architecte. C'est une démarche à retenir pour nos architectes contemporains qui travaillent dans la rénovation .

Le plan de la cathédrale Le tracé de Reims est très simple dans son ensemble. Deux rectangles sacrés horizontaux marquent les deux tours du portail ouest, un autre rectangle sacré horizontal délimite la nef et un dernier rectangle sacré vertical englobe le transept et le chevet. Le centre du chœur est défini par l'inscription d'un rectangle horizontal dans ce dernier rectangle vertical. Le tracé montre la redondance de la racine du nombre d'or. Pour être cohérent, les angles des chapelles rayonnantes et des contreforts du chevet sont à 36°, formant de multiples triangles sublimes basés, bien évidemment, sur le nombre d'or.

La façade Le même procédé peut être appliqué à la façade. La base du rectangle qui inscrit le hors-tout est toujours le niveau de l'entrée. Il ne faut jamais tenir compte des emmarchements qui ne sont là que pour adapter l'édifice au terrain. Les lignes horizontales doivent er par les centres des roses, par le haut et le bas des fenêtres, par les corniches et par les pinacles. Le tracé régulateur de la façade montre comment dessiner les éléments principaux. Notez que la plupart des pinacles ont un angle de 38,1 JO( diagonale du rectangle sacré). Je regrette un peu l'emploi de la division sacrée (racine de 2) pour ordonner le portail ouest. Même si la proportion est agréable, c'est un reliquat des églises romanes qui n'est pas cohérent avec l'élévation basée sur la racine de Phi.

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243

La géométrie et la théologie Voir de la géométrie sacrée dans toutes les œuvres des Anciens, est-ce une vue de l'esprit ou une réalité ? En regardant cette enluminure du 15• siècle où rien n'est aligné ni axé, vous pourriez conclure, au premier regard , qu'il s'agit d'un dessin fait à main levée et sans prétention. Or, le fait de voir Dieu, le Grand Architecte, avec son compas, m'a amené à faire quelques calculs qui ont débouché sur un tracé géométrique très sophistiqué. L'enluminure s'inscrit exactement dans un rectangle sacré, et le compas a un angle d'ouverture équivalent à la diagonale d'un rectangle sacré. Il n'en fallait pas plus pour poursuivre mes recherches. L'enluminure relève de la géométrie analogique, c 'est-à-dire que le tracé régulateur exprime une pensée philosophique ou , dans le cas présent, théologique. L'analogie réside dans les règles de construction et l'utilisation de rapports harmoniques identiques pour le Grand Architecte et le Monde. L'emploi de la racine du nombre d'or exprime totalement l'idée d'une correspondance entre Dieu et l'univers matériel. La matière obéit aux mêmes lois, donc à la même géométrie que l'esprit. Or, la proportion " racine de Phi , est présente à de nombreuses reprises, à la fois dans le dessin du Grand Architecte et dans sa Création. Le moine copiste a laissé un indice troublant en dessinant une auréole non pas circulaire, mais inscrite dans un rectangle sacré. Imaginez Dieu, symbole de perfection, avec une auréole un peu cabossée! Le compas exprime la dualité; tenu par Dieu, il indique les séparations successives marquées par des cercles différents. Le premier cercle en partant de l'extérieur contient les luminaires célestes ; il correspond à la première séparation entre la lumière et les ténèbres. Un autre cercle contient la Terre avec un rapport entre le ciel et la terre qui équivaut à la racine de Phi. Il y a un même rapport ,, racine de Phi , entre l'eau et la terre , en mesurant dans l'axe du dessin (axe de l'univers). L'église dessinée sur la terre s'inscrit elle aussi dans un rectangle sacré. Les pentes des toitures de l'église ont un angle de 38,1 r, la diagonale du rectangle sacré. Ainsi , pour la racine du nombre d 'or, il y a une cohérence et

244

une continuité dans les principes depuis Dieu , jusqu'à l'église. Il est donc possible de dire que l'église est l'incarnation de Dieu sur Terre par l'utilisation symbolique de la racine de Phi. Le compas ouvert sur l'église montre qu 'elle est le chemin qui conduit à Dieu et à la réconciliation des contraires (les deux branches du compas se réunissent dans la main de Dieu). Intéressons-nous maintenant aux axes du dessin. Le Grand Architecte a la main gauche avec le pouce et l'index levés, comme s'il indiquait le chiffre 2. Or le 2, principe de dualité, se retrouve dans le dessin dans de nombreuses oppositions : Dieu et sa création , le soleil et la lune, le ciel et la terre, la terre et l'eau les deux clochers de l'église. Par la position de ses doigts, il exprime le principe de l'orthogonalité. En prolongeant l'axe de l'index, vous obtenez l'axe horizontal de l'univers. En partant du bout de l'index avec un angle de 38,1 vous coupez l'axe vertical de l'univers en un point qui donne le rayon du cercle des luminaires. Le pouce dressé correspond à l'axe de Dieu (le milieu du visage et la broche qui tient le manteau). En partant cette fois de l'extrémité du pouce avec un angle de 38,1r , vous aboutissez au crois~ ment de l'axe de l'univers avec le cadre exterieur de l'enluminure. Ainsi , les doigts de Dieu mettent en relation Dieu avec le Tout (cadre du dessin , plan des archétypes) et sa Création , l'univers manifesté par ses axes et son diamètre. La main gauche de Dieu , à l'extérieur du grand cercle, régit les principes qui dirigent l'univers ; ce qui a été traduit en géométrie par la définition des axes. La main droite de Dieu, à l'intérieur du grand cercle, régit la manifestation dont le compas est le symbole de l'action de l'esprit dans la matière. La main droite est reliée au cerveau gauche, à la pensée analytique, mathématique et géométrique ; la main gauche est reliée au cerveau droit, à la pensée synthétique et magique. Cette sublime enluminure est un résumé de la pensée analogique des Anciens ; elle exprime le lien étroit entre la géométrie et la théologie, car Dieu a tout fait avec nombres, poids et mesures (Sagesse Xl-20).

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La création du monde - Bible du

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Le Bouddha canonique Il existe de nombreuses représentations de Bouddha, mais celle-ci m'a séduit par ses proportions agréables à regarder. J'ai donc décidé de chercher le tracé régulateur de ce dessin fort ancien. Le titre mentionnait" Bouddha canonique,,; qu'avait-il donc de plus que les autres? Était-il basé sur des canons esthétiques en relations avec la géométrie sacrée ? Pour aborder un tel dessin, le premier acte est de l'inscrire dans un rectangle. Comme la main droite exprime l'ancrage dans la terre, j'ai choisi de cadrer le dessin en partant du niveau inférieur des genoux et en excluant les doigts de la main droite. En traçant les deux verticales de chaque côté des épaules, le tracé régulateur apparaît immédiatement : un double carré prolongé de part et d'autre selon le nombre d'or.

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Le Bouddha canonique

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Chapitre 12

Le nombre d'or

249

Les tracés régulateurs basés sur le nombre d'or J'ai gardé le nombre d'or pour la fin, car les tracés basés sur la proportion divine possèdent une magie que vous ne retrouvez pas dans les tracés basés sur les racines carrées. Je pense que cette magie vient en grande partie du fait que la décomposition d'une forme simple par le nombre d'or où le carré engendre une multitude de carrés et de rectangles d'or. Cet effet est dû à une propriété particulière du nombre d'or : en divisant un rectangle . d 'or par un carré, j'obtiens un nouveau rectangle d'or. C'est la seule proportion qui possède cette propriété. Dans l'histoire de l'humanité, les exemples de tracés basés sur la divine proportion abondent dans toutes les civilisations. Son emploi le plus remarquable date de l'Égypte ancienne, tant dans l'architecture que dans les arts décoratifs. L'Osireïum, un temple construit à Abydos en l'honneur d'Osiris, est inscrit dans un rectangle d'or. Ayant eu accès à des relevés archéologiques assez précis, je constate que ce temple a été bâti avec une précision remarquable, alors qu'il ne se voit pas de la surface. Il y a donc forcément une pensée philosophique qui a conduit l'architecte à choisir expressément le nombre d'or et à matérialiser cette proportion avec la plus grande exactitude possible. Si ce n'était pas le cas, il aurait pu se contenter d'utiliser le nombre d'or dans les parties visibles, à l'intérieur du bâtiment. Ceci prouve que la symbolique prime dans la composition du plan et que la cohérence (même principe, même série) est la loi qui détermine le tracé. Le nombre d 'or est synonyme de perfection et de vie ; l'architecte ne pouvait pas mieux choisir pour un temple dédié à Osiris. Je me suis aussi intéressé aux différentes représentation de Toutankhamon. Or, en observant ces visages, j'ai remarqué qu'ils étaient assez différents les uns des autres, tantôt représenté comme un adolescent joufflu, tantôt assez efféminé. En traçant le triangle formé par les axes des yeux et la bouche, vous obtenez l'indice géométrique qui permet de construire tout le visage. Si les visages différents sont basés sur des géométries différentes, cela soulève la question du

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réalisme dans les représentations égyptiennes. Personnellement, je suis convaincu qu'il était plus important de dessiner un visage parfait selon la géométrie sacrée que de représenter le pharaon tel qu'il était en réalité.

Kheper (Égypte) Les dessins de scarabées sont nombreux en Égypte ancienne, pourtant, il n'y en a pas deux pareils. Ils sont presque tous basés sur le nombre d 'or, mais en général sans aucun rapport avec les proportions de l'animal réel. Ils sont tous stylisés et construits selon un tracé régulateur. J'ai choisi de vous en présenter un que je trouve particulièrement élégant. Il s'inscrit dans un double carré, divisé par 4 sur la largeur et par 8 sur la longueur. La modulation donne le diamètre de la lune et de la tête ; un double module donne la hauteur du soleil et la largeur du tronc. Différents rectangles d 'or horizontaux et verticaux permettent de définir tous les éléments du dessin et en particulier le tronc de l'animal. Le dernier schéma régulateur indique les cercles appelés " cercles réciproques ", car tangents les uns aux autres ou ant par le centre d'un autre cercle. Ces cercles définissent tous les rayons de courbure des pattes et du tronc. Regardez comment les piquants des pattes avant et ceux de la tête sont également alignés sur des cercles.

Thermes romains (Allemagne) Les thermes impériaux de Trèves sont un bon exemple de l'architecture balnéaire romaine qui préfigure le style romain baroque. Cette vaste construction de plus de 170 m de large et 310 m de long est entièrement basée sur le nombre d'or. Les schémas régulateurs permettent de comprendre comment s'organisent les éléments les plus importants.

Temple Khmer (Cambodge) Le tracé du temple de Beng Mealéa combine la décomposition d 'une forme par des carrés et des rectangles d'or, ainsi que le principe des enceintes successives homothétiques, un principe fréquent dans les temples égyptiens.

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Le Japon Une tradition chinoise Bien qu'il existe une population autochtone depuis des millénaires, ce sont les populations continentales, malaise, coréenne et surtout chinoise qui firent le Japon. La prépondérance de la culture chinoise ne fait aucun doute ; nous la retrouvons dans l'art de bâtir par la similitude des formes, des espaces, des techniques constructives, des détails architectoniques et même dans la symbolique. · L'histoire nous apprend que de nombreux maîtres constructeurs et artisans japonais venaient de Chine ou y avaient séjourné pour y perfectionner leur art. Aussi ne nous étonnons pas si les Japonais ont recouru aux tracés géométriques et aux techniques de mise en œuvre issus de la tradition chinoise.

L'évolution des tracés régulateurs Le nombre d'or et sa racine est sans conteste la série la plus utilisée jusqu'au x11• siècle. Elle est présente dans près de 90 % des bâtiments officiels construits entre le 111• et le xv111• siècle, et je pense qu'il en était de même pour les fermes et les habitations urbaines, bien que je ne puisse l'affirmer avec certitude, par manque de constructions encore existantes de nos jours. À partir du 12• siècle, il semble que les constructeurs vont opter pour une coordination modulaire stricte, facilitant ainsi la production d'éléments standardisés et leur mise en œuvre. Dès lors, le tracé régulateur ne se fait plus par décomposition, mais par composition, en additionnant des modules, visibles à l'intérieur des bâtiments par le jeu des tatamis, ces nattes en paille de riz posées à même le sol. L'architecture " organique , était née ; chaque partie de la construction exprimant sa fonction, s'adaptant aux irrégularités du lieu et créant un tout harmonieux par l'équilibre des parties entre elles.

Les corporations Les bâtisseurs japonais étaient regroupés par corps de métier dans un système corporatif qui présente de fortes similitudes avec nos compagnons-bâtisseurs, tant sur l'organisation, la formation, que le savoir-faire. Tantôt au

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service du gouvernement, tantôt à celui des religieux ou des particuliers, les bâtisseurs jouissaient d'une certaine autonomie et de quelques privilèges. La plus importante corporation était celle des charpentiers (daiku), car l'essentiel de la construction était en bois, en dépit des incendies, des typhons et des tremblements de terre, auxquels les Japonais étaient habitués. Le maître charpentier avait la fonction d'architecte, c'est lui qui traçait les plans de l'édifice et des détails constructifs.

Les tertres funéraires La période pendant laquelle les Japonais ont construit des tertres funéraires (kofan) , s'étend de 250 à 552 après J.-C. Ces tertres ont été bâtis par des équipes de spécialistes, les " Haji-bé ", selon le même procédé que les tumuli occidentaux mais en les recouvrant d'arbres, selon la tradition chinoise. Primitivement de forme circulaire de quelques dizaines de mètres de diamètre, ils prirent peu à peu cette forme caractéristique en trou de serrure, avec des proportions gigantesques de plusieurs centaines de mètres de long. Les matériaux pour ériger les premiers tertres étaient issus du fossé creusé tout autour, luimême rempli d'eau en détournant une rivière proche. Au v• siècle, ce sont des collines naturelles, boisées, qui furent remodelées en forme de pyramide.

La symbolique du tertre Le défunt meurt sur le plan terrestre ; il arrive au temple carré (nombre 4) où il reçoit les derniers sacrements. Il est mis dans une barque de 5 à 6 m de long qui lui servira aussi de cercueil et traverse le plan d'eau pour atteindre l'Autre Monde, une île paradisiaque, vierge, la demeure des esprits. La colline pyramidale , le triangle sacré (nombre 3) symbolise son ascension vers les plans supérieurs, le plus près possible des dieux. Cette ascension n'est possible qu'avec l'aide des Élémentaux qui habitent la forêt et des Ancêtres, les grands arbres.

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La forêt elle-même, par contraste avec la plaine cultivée, contient les idées de mystère, de lieu impénétrable, de régénération, d'espoir, de matrice et de virginité originelle. Comment ne pas y voir un pubis touffu de la Terre Mère qui reprend ses enfants? Le défunt est finalement acheminé jusqu'au centre de la colline circulaire (nombre 1) pour son dernier voyage , le retour à l'Unité. Le tertre et ses douves forment un gigan- · tesque émetteur radionique qui va propager loin à la ronde la sagesse et la puissance bienveillante de l'empereur défunt. Que d 'étranges similitudes avec les rituels égyptiens, grecs et celtiques! Examinons aussi la symbolique alchimique : le age du carré au cercle en ant par le triangle et l'omniprésence du nombre 3. Trois douves, les trois " rampes , pour arriver au sommet de la pyramide, les trois '' temples '', le temple construit de main d'homme, le temple anthropique pyramidal et le temple naturel final (progression de la culture vers la nature, ou retour à la nature). L'arrivée des bouddhistes et leurs rituels d'incinération met fin à la période des tertres funéraires au milieu du v• siècle.

Le temple d'Ise Le sanctuaire d'Ise est le plus ancien et le mieux conservé des édifices sacrés japonais, car il est reconstruit entièrement à neuf tous les vingt ans, depuis l'an 685 après J.-C. Le temple intérieur, le naikû , est entouré d'une quadruple palissade de bois, dont la dernière délimite une vaste terrasse qui a la proportion du nombre d'or. Le temple lui-même est régulé selon le nombre d'or et le carré, en plan et en élévation. Deux indices majeurs ne laissent planer aucun doute sur le tracé : la pente du toit à 45o et celle de l'escalier à 58,28° par rapport à la verticale. Remarquez comment l'extrémité inférieure du toit de chaume a été coupée avec un angle de 58 ,28° et non pas à 45o comme les chevrons, allégeant ainsi par son biseau la masse de la couverture.

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Le tracés des temples bouddhistes Bien que plusieurs siècles séparent ces deux constructions , leur tracé régulateur est réglé par une même série, celle du nombre d 'or, présente dans la quasi-totalité des édifices religieux pendant plus d'un millénaire. Le Temple Ganjo-Ji est d'autant plus remarquable par l'application de la division dorée au carré formé par la terrasse couverte, donnant ainsi les axes des piliers centraux . Dans le deuxième exemple, observez comment les aménagements extérieurs, terrasses, murets et escaliers sont subordonnés au plan de l'édifice par la prolongation des diagonales des rectangles d'or et celles des carrés. Un premier rectangle d 'or permet l'inscription du temple, et un deuxième, inscrit dans le premier, donne la largeur des escaliers d'accès. Tout le plan est rigoureusement tracé selon Phi, bien que la modulation des poteaux aurait pu faire croire à un maillage régulier sans intérêt. Dans tous les temples japonais, la forme générale prime sur la structure interne et le cloisonnement. La règle qui régit le tout régit aussi les parties, sans exception possible.

Les capitales impériales Dès 646 après J.-C., dix villes-capitales furent bâties pour renforcer le pouvoir des empereurs successifs. Heian-Kyô, l'actuelle Kyôto fut fondée en 794 et resta la capitale du Japon jusqu 'en 1869, lorsque l'empereur Heiji s'installa à Edo, rebaptisée Tokyo. N'ayant pas de tradition urbaine, les urbanistes japonais s'inspirèrent des villes chinoises avec toutefois quelques différences majeures : - la muraille est symbolique et non défensive - les maisons sont orientées sur la rue - les îlots sont carrés, et non rectangulaires .

Heijo-Kyô (en l'an 71 0) L'empire du Japon est une monarchie de droit divin, car la famille de l'empereur a un ancêtre parmi les dieux, Amatézasu, déesse du Soleil. Ainsi donc, l'empereur peut être considéré comme un représentant des divinités sur terre.

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Son nombre spirituel est le 8, tout comme l'octogone est produit par le carré de la terre mis en mouvement par la bissection. En entrant dans la ville par la porte principale au sud (selon les recommandations du Feng Shui) nous remontons l'axe principal qui traverse 7 rangées d'îlots, les 7 plans de la création , pour aboutir au 8• îlot qui est l'entrée dans le quartier impérial , et finalement à la demeure de l'empereur, dans le g• îlot, nombre de l'initié. La ville d'origine faisant 8 îlots de large par 9 îlots de long , nous avons un total de 72 îlots , nombre magique dont la somme théosophique vaut 9. Le nombre de blocs dans l'enceinte d 'origine est de 1152. Le nombre de blocs dans les extensions est de 216, ce qui fait un total de 1368 blocs avec les extensions nord et est. Le nombre des blocs couverts par les sanctuaires est de 90. La somme théosophique de tous ces nombres est de 9! Le quartier impérial couvre la surface théorique de 64 blocs, ce qui n'est pas sans rappeler les 64 trigrammes du Yi-King. Que de coïncidences ! L'orientation de la ville respecte scrupuleusement les directions cardinales , à l'instar de toutes les capitales successives du Japon . Le nombre temporel de l'empereur est le 4, car il règne sur tout le territoire, dans les 4 directions. Il représente la stabilité du pouvoir, symboliquement mis en forme par le carré, dont la redondance se retrouve du bloc à l'îlot et bien sûr dans la forme du quartier impérial. Pour une fois, point de nombre d 'or, mais un jeu de carrés homothétiques, motivé par la volonté d 'exprimer la puissance et l'autorité de l'empereur. Il est intéressant de noter que l'extension de la ville est greffée, tel un parasite, à la structure géométrique parfaite de la capitale ; elle a survécu pendant plus de treize siècles et consti tue la ville actuelle de Nara.

Les résidences japonaises S'il est compréhensible que les édifices religieux soient régulés de manière stricte par la

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géométrie sacrée pour les raisons déjà évoquées, qu 'en est-il des habitations ? De manière générale, la juxtaposition des volumes ne semble pas de prime abord répond re à une règle évidente. Souvent, ces résidences n'ont pas été construites d 'un seul jet, mais ont fait l'objet d'ajouts successifs pendant plusieurs siècles, à l'instar de nos cathédrales. Toutes les conditions sont donc réunies pour que la seule règle suivie soit celle du besoin d'espaces supplémentaires et la fonctionnalité du tout. Or, en découpant la surface de chaque volume, pris séparément, il est évident que le carré et le nombre d 'or apparaissent bien trop souvent pour qu 'il s'agisse d 'une coïncidence. En observant la trame, il est clair que les variations du module ne sont pas là pour rompre la monotonie, mais pou r répondre à la proportion générale du bâtiment et sa décomposition selon Phi. Les tatamis eux-mêmes sont adaptés à chaque trame et n'ont pas une dimension unique, normalisée.

La résidence du shogun (p. 260) Cette résidence, except ionnelle par ses dimensions, se trouve dans l'enceinte du château de Nijo, sur un terrain totalement plat. Les décrochements ne sont donc pas dûs à une adaptation au lieu, mais visent à distinguer les fonctions de chaque volume et à créer une promenade architecturale en ant des bâtiments les plus publics aux plus privés. L'ensemble de la résidence séduit par son désordre apparent, par son aspect organique et pittoresque. Et pourtant, chaque volume est rattaché au précédent selon la même règle : en traçant un angle de 45° depuis l'un des angles d'un bâtiment, vous arrivez dans l'axe du bâtiment précédent. De même, les espaces extérieurs formés par les bâtiments ont des proportions basées sur le carré et le nombre d 'or. Ce qui semblait anarchique nous est dévoilé par la géométrie, dans toute sa complexité , sa richesse et son intelligence.

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Temples bouddhistes

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l'exemple ci-dessous, tous les éléments du jardin , plan d 'eau, îles, ponts, rochers et arbres majeurs sont régis par un canevas basé sur le nombre d'or et le carré. La position , l'angle et la longueur des ponts suffisent pour s'en convaincre.

Le jardin japonais Autant les bâtiments se complaisent dans l'austérité par la répétition d'un module et la présence très forte de l'orthogonalité, autant les jardins rivalisent d'imagination, magnifient la courbe et les changements de rythmes. Le contraste entre la maison et son jardin crée une harmonie qui a séduit de nombreux architectes occidentaux.

Remarquez comment l'arbre qui est au centre de l'île principale est axé selon la géométrie de la résidence et les accès au jardin. Aucun élément n'est disposé selon la fantaisie du jardinier, mais bel et bien selon un plan prédéterminé, tracé selon les lois universelles de la géométrie sacrée.

Or, ces jardins si naturels, ne sont pas des restes de nature préservée, d'un biotope épargné, mais des lieux totalement artificiels. Et qui dit artifice dit aussi géométrie. Dans

Résidence du shôgun au château de Nijo - 1602

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261

Le design contemporain Il est évident que le nombre d'or est encore utilisé de nos jours chez les architectes, les graphistes et les artistes en général. Cela peut sembler être une contrainte supplémentaire à la conception , mais je pense aussi que cela facilite certains choix et assure un résultat final bien proportionné. Il est vrai que la mise en place d 'un tracé régulateur peut prendre beaucoup de temps, car il doit impérativement tenir compte de toutes les autres contraintes. Si le tracé régulateur est bien pensé, le reste du travail est presque une formalité.

lettres B et T s'inscrivent dans le carré coupé par la moitié, et le personnage, le dieu Pan , s'inscrit dans un rectangle d'or. L'artiste a dessiné la flûte avec un angle de 3 î ,72 °, sur la diagonale du grand rectangle d'or. Comme la flûte est l'objet symbole du dieu Pan , elle est l'indice qui permet de retrouver le tracé régulateur. Les lettres s'inscrivent dans des demirectangles d'or ; elles sont positionnées en hauteur selon la proportion 2 1 Phi et constituées de carrés. C'est un travail remarquable de géométrie sacrée. Police d'écriture

Ancien logo de British Telecom Cet ancien logo de British Telecom s'inscrit dans un rectangle d'or virtuel. Le graphiste a même utilisé le tracé du rectangle d'or à partir du carré comme base de travail. En effet, les

Ci-contre, voici un exemple d 'une police d 'écriture que j'ai créée sur la base du nombre d'or pour les majuscules, et la racine du nombre d'or pour les minuscules.

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tracé régul ateur à base de carrés

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Maison individuelle basée sur le nombre d'or Comme exemple d'architecture contemporaine, j'ai choisi une maison individuelle dont j'ai fait le plan il y a environ une année. Tout a commencé par l'expertise géobiologique d'un terrain situé au milieu d'une zone de villas, avec une vue magnifique sur le lac Léman. Aucune nuisance particulière n'a été relevée sur le plan tellurique et électromagnétique, mis à part un léger courant d'eau souterrain. La parcelle est assez allongée, avec un chemin d'accès existant qui est une servitude de age pour les voisins. Le règlement de construction impose un périmètre à bâtir assez restreint, ainsi qu'une surface maximale et minimale pour le rez-de-chaussée. Avec de telles contraintes, il n'était pas possible de choisir l'emplacement de la maison et encore moins de l'orienter selon la direction des lignes nickel. Vu la proportion du périmètre de construction, j'ai opté pour le double rectangle d'or comme forme pour le hors-tout. Avec une surface bâtie maximale et minimale imposée, la marge de manœuvre pour la dimension du rez-de-chaussée était très faible. En prenant 20 coudées royales de 52,36 cm pour le grand côté du rectangle d'or (c'est-àdire la largeur de la maison), je répondais à la fois au règlement et à mon souhait d'avoir un nombre entier de dizaines de coudées royales. Si la largeur de la maison n'avait pas convenu comme dimension harmonique de départ, j'aurais choisi la longueur ou une autre unité ancienne parmi celles que je connaissais. Après avoir implanté la maison sur la parcelle, j'ai dessiné tous les aménagements extérieurs à partir du bâtiment en utilisant soit des carrés, soit des rectangles d'or. J'ai pris soin de retrouver le rectangle d'or dans les éléments principaux : deux rectangles d'or accolés pour le garage (même proportion que la maison), un rectangle d'or pour la terrasse engazonnée et l'abri couvert de la piscine, quatre rectangles d'or juxtaposés pour la piscine. La maison, le jardin et la piscine sont au même niveau , sur une terrasse bordée d 'un muret et constituée de la terre excavée du sous-sol et la piscine. Cette terrasse se termine par la piscine dont l'eau affleure le niveau

264

de la terrasse et donne l'impression de se confondre avec le lac. Assis sur la terrasse, la vue sur les Alpes est exceptionnelle, sans voir la route en contrebas. Une haie conduit le visiteur jusqu'à l'entrée, tout en garantissant l' intimité du jardin par rapport au age des véhicules des voisins sur le chemin commun. Même les deux arbres plantés sur la terrasse sont positionnés dans les angles des carrés issus du découpage du rectangle d'or. Dans l'idéal, la surface de la terrasse devrait être dallée avec des pierres dont les proportions sont issues du découpage d 'un carré selon la division dorée et dont la plus grande longueur correspond à une coudée royale. L'avantage de ce genre de pavage à ts vifs est que vous pouvez disposer les dalles de manière aléatoire en ayant toujours les bords alignés !

Composition du plan En partant du double rectangle d'or divisé en quatre par ses axes, tracez des rectangles d'or pour trouver la dimension du hall d'entrée. Deux carrés collés dans les angles de la maison, d'une largeur équivalant à la moitié de la largeur du bâtiment, définissent la largeur de l'escalier. Comme d 'habitude, la cheminée est au centre de la maison , intégrée dans un massif de proportion Phi , comprenant la cheminée elle-même, son socle et l'escalier. Un jeu de carrés et de rectangles d 'or permet de dessiner le couvert de l'entrée, la loggia et le balcon de l'étage. Les schémas régulateurs î à 6 montrent comment tracer les éléments principaux du plan, dans leurs dimensions extérieures (nus des murs). Pour er aux dimensions intérieures, j'ai choisi l'épaisseur du mur de façade. Comme j'ai voulu construire la maison avec un monomur en brique de terre cuite , j'étais tributaire d'une dimension imposée par le fabriquant. Après avoir dessiné le mur de façade, j'ai essayé de jouer à nouveau avec le rectangle d'or pour les espaces intérieurs. Puisque la maison était basée sur le double rectangle, j'ai souhaité retrouver cette proportion dans les pièces principales, le coin à manger, le séjour, le coin cheminée, le bureau et les chambres à

coucher. La surface au sol de la cuisine, la salle de bain des parents, le dressing , la chambre de la jeune fille et les vestibules sont des rectangles d'or. Comme les appareils sanitaires (wc , douche, baignoi re) n'étaient, a priori , pas basés sur la divine proportion , je pouvais au moins les disposer dans la pièce selon le nombre d'or. En revanche, pour le mobilier intégré aux murs, comme les placards , c'était facile de leur donner la juste proportion . La cheminée , point central et symbolique du foyer, se devait aussi d'être sur le nombre d'or, en plan et en élévation, afin d'assurer la cohérence du tout. La façade En ce qui concerne les ouvertures, leur position et leur dimension ont été déterminées en façade et non en plan. J'aurais bien aimé trouver une correspondance entre le plan et la façade, mais l'exercice est plus compliqué qu 'il n'y paraît lorsque les dimensions sont

plus ou moins imposées par les règlements et les standards en architecture. La hauteur minimale des contrecœurs étant fixée par la loi , il fallait jouer avec le niveau du plancher pour que le niveau inférieur des fenêtres soit à une hauteur qui donne deux rectangles d'or horizontaux en façade. La proportion de la façade sud est un rectangle d'or, sans tenir compte des avant-toits. La largeur du faîte est déterminée par un rectangle d'or vertical inscrit dans le rectangle d'or de la façade. Notez que tous les éléments de la façade et de la toiture sont définis par des carrés et des rectangles d'or perceptibles à l'œil. J'ai cherché aussi à ce que les vitres soient des rectangles d'or ou des compositions de rectangle d'or. Je vous laisse juge de cet exercice de style. En raison du coût , la maison construite diffère du présent plan par un étage plus étroit inscrit dans un rectangle d'or horizontal, avec une large terrasse sur toute la longueur de la façade sud .

Plan de la parcelle 1/500

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Pavage sur la division dorée schéma régulateur rectangles d'or ct carrés

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Maison individuelle basée sur le nombre d'or plan du rez-de-chaussée au 1/100 12.94

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Chapitre 13

Les géométries complexes

269

Mosquée de la Perle à Delhi - 1658 à 1707

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272

Les combinaisons de séries ou de principes Dans l'idéal, le plan et la façade utilisent la même série harmonique ; cependant, il arrive que l'architecte emploie deux séries différentes. De même, un plan d'ensemble pour une villa ou un complexe cultuel peut être basé sur une série différente que celle des bâtiments qui le composent. Le Colisée de Rome

Construit en 80 après J.-C. à Rome, sous l'empereur Vespasien, le Colisée est le plus grand amphithéâtre du monde romain avec une capacité estimée à plus de 50 000 personnes. Ce genre de bâtiment, propre au monde romain , sera reproduit dans tout l'empire avec des variantes géométriques, mais avec la même forme générale elliptique. Le principe est toujours d'actualité dans les stades contemporains. Contrairement à l'amphithéâtre de Martigny qui peut être tracé avec des arcs de cercle , le Colisée est constitué d'une série d'ellipses concentriques, mais de proportions variables. De l'ellipse centrale formant la cavea (arène) à celle de l'extérieur formant le socle des gradins, toute la structure porteuse suit le tracé des ellipses avec des murs perpendiculaires à ces ellipses. Si vous suivez un mur, de l'extérieur vers l'intérieur, vous verrez qu'il n'est pas toujours aligné et que parfois il change de direction . Les quatre ellipses qui composent le Colisée sont de proportion 5/3 , 4/3, 5/4, 6/5. Notez qu 'i l s'agit toujours de nombres entiers formant la suite 3, 4, 5, 6. Or, ces différentes proportions sont celles des rapports musicaux de la gamme diatonique de Ptolémée (voir p. 286). Les édifices construits sur la base de cette série harmonique sont rares, car difficiles à concevoir. Utiliser cette série pour un amphithéâtre est assez logique puisque l'acoustique tient un rôle important dans ce type de bâtiment. Nous avons vu que l'amphithéâtre de Martigny est basé sur le triangle 34-5, or 4/3 = FA, 5/4 = Ml et 5/3 = LA. Avec le Colisée, nous avons vu les notes suivantes 5/3 = LA, 4/3 = FA, 5/4 = Ml et 5/6 = LA (de l'octave inférieure), soit exactement les mêmes notes! J'ai retrouvé le même procédé dans l'amphithéâtre d'Avenches.

La proportion d'une ellipse ne donne pas sa dimension, il manque un principe géométrique régulateur du plan pour er d'une ellipse à l'autre. La modulation (petits cercles de rayon r) permet de trouver la dimension des ellipses.

1ère ellipse 2,5 r par 1 ,5 r 2• ellipse (3,5 r /3) + 2,5 r par (3,5 r /3) + 1,5 r 3• ellipse 10 r par 8 r 4• ellipse 12 r par 10 r En calculant le rapport entre la longueur du bâtiment et la longueur de la cavea, vous obtenez 0,41 , c'est-à-dire la division sacrée, avec une précision de 2%o ! Une fois de plus, la division sacrée est le principe qui définit le rapport intérieur 1 extérieur. Notez que le rapport entre la largeur du bâtiment et la longueur de la cavea est de 2, un rapport d'octave ! Le Colisée fait exactement 600 pieds romains de long par 500 pieds de large, des dimensions entières en centaines de pieds. Le tracé sur place devait se faire avec une ficelle. En ce qui concerne les perpendiculaires aux ellipses, je n'ai aucune idée de la manière de les tracer avec précision . La Maison Carrée ()

Le temple romain, appelé '' Maison Carrée ", à Nîmes a été construit aux environs de 12 avant J.-C. sur l'ordre d'Agrippa. C'est le temple le mieux conservé du monde romain. Disposant de relevés précis du plan et de la façade, il est donc possible d'en rechercher le tracé régulateur. Le plan est entièrement basé sur la racine de 2, avec une modulation dont la dimension diffère entre le petit côté et le long côté du temple. Contrairement aux temples grecs, la cella englobe les piliers du périptère (colonnade). Elle s'inscrit dans un rectangle " racine de 2 " · En revanche, toute l'élévation est basée sur la racine du nombre d'or, le carré et le nombre d'or. La façade, dans son entier, s'inscrit dans un rectangle sacré et le temple lui-même, sans son socle, dans un carré.

273

Colisée de Rome - J<' siècle Amphithéâtre de Vespasien

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274

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La Maison Carrée à Nîmes - 1"' siècle av. J.-C.

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277

Le plateau de Gizeh Qui n'a pas rêvé de trouver le tracé régulateur du plateau de Gizeh et l'ordonnancement des pyramides ? Il est vrai qu'en regardant la disposition des constructions sur le plateau, à part l'orientation des pyramides selon les points cardinaux, un certain désordre semble régner. Or, comme vous allez le constater dans les pages suivantes, tout s'inscrit dans un tracé régulateur assez simple basé sur la géométrie sacrée, dans la plus pure tradition égyptienne. Le choix de l'implantation de la première pyramide, celle de Chéops, outre l'aspect lié à la géologie locale et à la morphologie du plateau, ne peut être que tellurique à l'instar de tous les édifices égyptiens. Je les soupçonne fortement d'avoir choisi un croisement de deux lignes nickel de niveau 4. La géométrie du plateau En utilisant un relevé du plateau dont les distances ont été converties en coudées royales égyptiennes de 52,36 cm, vous remarquerez que les distances sont souvent en nombres entiers de coudées. Ce qui apparaît immédiatement, c'est le grand triangle sacré de î 400 coudées de hauteur qui donne la position de la pyramide de Mykérinos, avec une précision de 0,5 %a, c'est-à-dire à peine 30 cm d'erreur par rapport à l'axe de Chéops situé à 576 m. Le Sphinx est également placé sur ce grand triangle sacré avec une marge d'erreur ne déant pas non plus î %o. Bien que non située sur le grand triangle sacré, la pyramide de Chéphren est positionnée en fonction de Chéops. Son axe est à 440 coudées du pied sud de Chéops et son pied est à 440 coudées de l'axe de Chéops, une distance équivalente à la largeur de Chéops. Le rapport entre la distance « axe de Chéops 1 pied sud de Chéphren ,, et celle entre « pied sud de Chéphren 1 axe de Mykérinos ,,, équivaut au nombre d'or avec une précision de 2%o . Une étonnante précision Je me suis demandé comment les anciens Égyptiens faisaient pour arriver à une telle précision. En mesurant avec une ficelle d'origine végétale, par exemple en lin , l'élasticité de la

278

ficelle est de l'ordre de î à 2 % , donc beaucoup trop élevée pour mesurer efficacement des distances. Toutes les dimensions des édifices égyptiens, comme d'ailleurs tout ce qui sera construit par la suite par des bâtisseurs, ne dée pas 2 à 3%o d 'erreur au maximum. Il faut donc définitivement abandonner l'idée qu'ils utilisaient une corde à nœuds. Comme des étalons en pierre d 'une coudée royale ont été retrouvés lors de fouilles archéologiques, je pense que des perches en bois de î 0 coudées sont le moyen le plus sûr pour mesurer de grandes distances. Avec deux perches mises bout à bout, l'une après l'autre, en tenant compte d'une marge de î à 3 mm dans l'exécution de la perche et les variations dues à l'hygrométrie (très faible dans le sens des fibres) , vous arrivez à une précision oscillant entre 0,2 et 0,6%o, ce qui est beaucoup plus proche des mesures réelles. Cette méthode a encore été utilisée au début du xx• siècle pour mesurer la longueur des tunnels ferroviaires sous les Alpes. Les trois pyramides La planche sur la pyramide Chéops montre le tracé régulateur de toutes les constructions : pyramides secondaires, temples et mastabas (tombes) en fonction du nombre d'or ou de sa racine. Le tracé régulateur î permet, grâce à la division dorée, de trouver la dimension du temple haut. Le tracé régulateur 2 permet d'implanter les trois pyramides secondaires grâce à des diagonales à 5î ,83°0U 58,28°. La dimension de Chéphren peut être déduite de celle de Chéops en utilisant un triangle 34-5 dont le grand côté vaut la moitié de la longueur de Chéops. La hauteur du triangle vaut 2 x 82 ,5 coudées. Or, Chéphren mesure 5 x 82,5 coudées et le temple haut î x 82 ,5 coudées. Le tracé régulateur 2 montre comment construire le temple haut, toujours avec le triangle 3-4-5 qui n'est rien d'autre que la proportion de la pyramide de Chéphren en coupe. Toutes les constructions dépendantes de Chéphren sont tracées à l'aide de carrés ou de triangles 3-4-5.

Plateau de G·zehI d e's 2600 av. J.-C. temple bas N

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tracé régulateur 2 recta ngles sacrés ct rectangles d'or = centres des pyramides vue en coupe

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Pyramide de Chéphren Deuxième pyramide de Gizeh on

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La planche sur Mykérinos montre exactement le même procédé appliqué à cette troisième pyramide où toutes les proportions, à l'instar de Chéops, sont basées sur le nombre d'or et sa racine. Ces trois planches démontrent que Chéops est l'étalon qui permet de trouver la dimension des autres pyramides et le point central de toute la composition géométrique du plateau de Gizeh. Les calculs faits à partir des dimensions réelles montrent que la précision est presque toujours inférieure à 1%o ! Tout tracé géométrique dont la précision est supérieure à 1 % est inacceptable pour des bâtisseurs.

Les autres pyramides En étudiant quelques pyramides , vous remarquerez que les Égyptiens ont des préférences pour certains angles de pentes : 51 ,83°- triangle sacré, 53 ,13°- triangle 3-4-5, 54,7 4 o triangle " racine de 2 ». Quant aux dimensions il s'agit souvent de nombres entiers d~ dizaines de coudées : 40, 60 , 100, 110, 140, 150, 200, 440. Je me suis demandé d 'où pouvait bien venir le choix de nombres se divisant par 55 ou 11 O. Puisque les nombres carrés et triangulaires étaient connus des Égyptiens, pourquoi n'auraient-ils pas utilisé les nombres pyramidaux ? En empilant des boules pour former des pyramides (logique pour construire des pyramides !) avec des bases de 3, 5 ou 7, les nombres sacrés habituels chez les Anciens, vous obtenez les nombres 14, 55 et 140. Or, ces nombres se retrouvent systématiquement en nombres entiers de coudées dans de nombreux édifices. Je laisse le lecteur seul juge de cette hypothèse non conventionnelle, mais finalement assez logique.

Tracé de la Grande Pyramide J'ai trouvé dans le livre " La chambre de Chéops •• de Gilles Dormion des dimensions très précises pour la coupe de la Grande Pyramide. Grâce à ce relevé, j'ai cherché le tracé régulateur, puis j'ai comparé le résultat théorique avec les mesures prises sur place. Les valeurs mesurées sont en gris et les valeurs calculées en noir. La précision est indi-

quée en pour mille et parfois en centimètres pour que vous vous rendiez compte du degré d'exactitude atteint par les anciens Égyptiens. La pyramide est un triangle sacré précis à 0,3 %a au niveau de la pente. En inscrivant un rectangl_e sacré horizontal à l'intérieur du triangle sacre, vous obtenez la position des sorties des deux tunnels issus de la chambre,, du Roi ''· Cette position est très particulière, car la distance entre les sorties des tunnels est égale à celle entre la sortie du tunnel et la base de la pyramide (le long de la pente). La précision de cette distance est de 0,1 %o. L'inscription d'un double carré, à droite du rectangle sacré, détermine l'axe de la '' chambre du Roi , avec une précision de 3 cm ! Si j'ai choisi le rectangle sacré et le double carré, c'est parce que les tunnels qui partent des chambres ont des angles de 45° et 38,157° (précision de 0,3%o par rapport à 38 ,1 JO). Je me suis dit que c'étaient des indices laissés par l'architecte pour retrouver le tracé régulateur et j'avais raison. La diagonale du double carré a un angle de 26 ,56°, angle qui se trouve dans la grande galerie avec une précision de 1,1 à 1, 7 %, soit une erreur de moins d'un demi-degré d'angle. La longueur du rectangle sacré inscrit est égale à la hauteur entre le niveau de la " chambre du Roi •• et le sommet théorique de la pyramide. La '' chambre de la Reine ,, est située exactement à mi-hauteur entre le niveau de la '' chambre du Roi , et la base de la pyramide. Un rectangle d 'or vertical inscrit au milieu du rectangle sacré, puis un rectangle d 'or horizontal permettent de trouver le niveau de la chambre souterraine avec une précision de 6 cm ! L'axe de cette chambre semble avoir posé des problèmes de mesure avec l'axe de la pyramide puisque l'erreur est de 36 cm , mais de seulement 3%o sur la longueur du tunnel. La hauteur du pyramidion (partie manquante au sommet) par rapport au haut de la salle souterraine est égale à la distance en plan entre une sortie de tunnel et la base de la pyramide, du côté opposé (précision de 5 cm) . Le seul tunnel qui n'est pas basé sur la géométrie sacrée a un angle de 32,4° et pourrait correspondre à l'axe du ciel en 2 600 avant J.-C.

283

Quelques pyramides Basées sur la racine du nombre d'or Lieu

Pharaon

Dynastie Nom

Base

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Angle

Gizeh

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La troisième pyramide de Gizeh

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5 1.83°

La pyram ide qui est l'étoile chédou

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Dynastie Nom

Base

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Angle

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53.13"

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53. 13°

Gi zeh

Mykérinos

Abou Roacb

Djedefrê - Ratoïsès

Basées sur le triangle 3-4-5 Lieu

Pharaon

Gizeh

Chéphren

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La de uxième pyramide de Gize h

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Gize h

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La pyramide de l'espri t Ba

200c

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La pyramide qui est pure parmi les lieux 140c

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La belle pyram ide

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La pyramide qu i est la beauté des lieux

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La pyramide qui est la durée des lieux

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Saqqarah

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La pyramide bien faite est belle

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Saqqarah

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La pyram ide solide est viva nte

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La pyramide qui est la du rée des lieux

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Nom

Base

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Angle

IOOc

70.7c

54.74°

Saqqarah

Basée sur la racine de 2 Lieu

Pharaon

Dynastie

Saqqarah

Khendjer

XIJJC

Nombres triangulaires

Nombres pyramidaux

0 00 000 0000 00000 000000 0000000 00000000 000000000 0000000000 base de 10 1 + 2 + 3 + ... + 9 + 10 = 55

l x i=! 2x2 = 4 3x3=9 4 x4

base de 5 1 + 4 + 9 + 16 + 25 = 55

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284

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base de 3 1 + 4 + 9 = 14

base de 7 1 + 4 + 9 + 16 + 25 + 36 + 49 = 140

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(W trak ti s Pythagoricienne)

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5 x 5 =25

00 000 0000 1 + 2 + 3 + 4 = 10

1x 1= 1 2x2 = 4 3x3=9 4 x 4 = 16 5 x 5 = 25 6 x 6 = 36 7 x 7 =49

Base de Chéops : 55 x 8 =440c Hauteur de Chéops : 140 x 2 = 280c Hauteur de C héphren : 55 x 5 = 275c Longueur du Sphinx : 140c

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Les chambres de la Grande Pyramide Après cette démonstration sur la coupe de la pyramide de Chéops, je veux en finir avec les théories les plus extravagantes sur les dimensions des chambres intérieures. La '' chambre du Roi , est un parallélépipède harmonique où les rapports des côtés et des diagonales donnent l'ensemble des rapports musicaux avec une incroyable précision. La '' chambre de la Reine , est constituée de quatre longueurs entières, en coudées royales et qui se suivent : 9, î 0, î î , î 2. Les rapports des côtés et des diagonales avec le plus petit côté (9 coudées) donnent également toutes les notes de la gamme de Ptolémée, avec une

précision tout-à-fait remarquable. Quant à la chambre souterraine, elle est basée sur les rapports '' racine de 5 ,, et << double racine de 5 ,, avec une précision inimaginable de 0,08 %a! Les tracés régulateurs des pages précédentes sont la preuve que les Égyptiens maîtrisaient parfaitement la géométrie sacrée et avaient un souci constant de l'appliquer avec une extraordinai re exactitude dans leurs constructions. En revanche, la géométrie n'explique pas la présence de trois chambres , ni l'absence du pyramid ion , probablement disparu.

La gamme diatonique de Ptolémée 2/ 1 15/8 5/3 3/2 4/3 5/4 9/8

= 2.000 = 1.875 = 1.666 = 1.500 = 1.333 = 1.250 = l. 125

= DO = SI =LA =SOL = FA =MI = RE

La chambre de la Reine 17.03/9 14.86/9 13.45/9 12/9 11/9 10/9 9/9

écart = 1.89 l = SI (0.9%) = 1.651 = LA (0.9%) = 1.494 = SOL(0.3%) = 1.333 =FA (0%) = 1.222 = MI (2.2%) = 1.1 11 = RE (1.3%) = 1.000 = DO (O%o)

12

La chambre du Roi 20/1 0 20/ 11.18 25/15 15110 20115 25/20 11.18/10

286

= 2.000 = 1.789 = 1.666 = 1.500 = 1.333 = 1.250 = 1.1 18

écart =DO (0%) =SI (4.5%) = LA (0%) = SOL(O%) =FA (0%) =MI (0%) =RE (0.6%)

--00

Le carré magique SATOR Le carré magique dit de " SATOR , est un carré magique alphabétique découvert pour la première fo is dans la Rome antique. Sa création remonte à la période où les Chrétiens étaient persécutés par les Romains. Des générat ions de chercheurs se sont demandés quel pouvait bien être le message codé dans ce carré de 25 cases. La plupart ont orienté leurs recherches dans les systèmes alpha-n umériques en remplaçant les lettres par des ch iffres, par exemple a= 1, b = 2, c = 3, etc. Mis à part des effets de symétrie évidents, puisque le carré est symétrique, ils n'ont rien trouvé de convaincant. Ceux qui ont cherché la signification des mots latins se sont tous heurtés au mot " AREPO ,, qui n'existe pas en latin , ni dans aucune autre langue de l'époque. " AREPO , n'a pas d'autre intérêt que d'être '' OPERA , écrit à l'envers, afin de créer des effets multiples de symétrie dans le

carré. L'incohérence des diverses traductions montre que ce n'est pas dans cette voie qu 'i l faut chercher. En reliant les lettres identiques du carré, vous obtenez une grille parfaite à 45°, dévoilant la manière dont le carré a été créé. Il y a donc 8 lettres (S, A, T, 0, R, E, P, N) se trouvant 1 fois, 2 fois ou 4 fois de manière à remplir les 25 cases. Les lettres sont habituellement placées pour faire croire qu 'il s'agit de mots. Comme au Scrabble, je me suis demandé quel mot latin pouvait être formé avec ces 8 lettres. Ayant trouvé '' SPERANTO ", grâce à mon épouse et à son livre de latin, il s'est avéré que ce mot signifie '' QU'ILS ESPÈRENT ", un mot au sens évident pour des Chrétiens persécutés ! Avec ces 25 lettres et en ajoutant un '' N , (centre du carré), il est aussi possible d'écrire deux fois '' PATER NOSTER "· Restent deux '' A , et deux '' 0 ", signifiant Alpha et Oméga.

L'art de cacher un mot dans un carré magique

Di spos iti o n des le ttres dans le carré magique

Dess in fo rmé e n re li a nt les mêm es le ttres, à 45° : SS , AAAA, TITT, 0000, RR, PP

Les huit lettres utilisées dans le carré:

Le seul mot latin formé de ces huit lettres :

r

,

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3e pe rso nne du pluri e l à l'i mpéra tif du futur. du ve rbe la tin SPE RA RE :

p

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QU'ILS ESPÈRENT !

287

Les tracés cachés L'Atalante, selon la mythologie grecque, est une vierge chasseresse qui avait juré de n'épo que celui qui la vaincrait à la course. Hippomène y parvint, en laissant tomber trois pommes d'or cueillies dans le jardin des Hespérides.

Les indices Les figures géométriques, en bas à gauche de la gravure et la présence d'un abaque, d'un compas et d'une équerre indiquent clairement que la géométrie est une clé majeure de lecture, soutenant le discours alchimique. Le château-athanor nous révèle par la pente de ses toits les deux angles opératifs qui permettent de comprendre comment tracer complètement la figure. Notez aussi l'angle formé par les ombres du compas sur le mur. Ces angles sont naturellement impossible, soulignant par là le caractère artificiel et magique de cette gravure.

La racine de deux

La symbolique Quel rapport peut-il bien y avoir entre le mythe et ce dessin alchimique ? Les deux personnages au centre du dessin sont Hippomène (principe masculin) et l'Atalante (principe féminin) lors de leurs noces alchimiques. La réunion des deux principes est symbolisée par le cercle qui les entoure. Les pommes d'or représentent l'élément Soufre, principe actif masculin qui agit sur le Mercure, principe féminin, et le féconde pour donner naissance à la Pierre Philosophale, l'élixir de Sagesse et d'Immortalité. La succession des figures géométriques n'a d'autre fonction que de montrer les processus par lesquels l'âme doit er pour s'élever spirituellement. Dans l'ordre, l'âme e d'abord par la << liquéfaction , - le cercle, la •• congélation » - le carré, la fusion le triangle et la " cristallisation » - la quadrature. L'élévation symbolique de l'âme matérielle vers l'âme spirituelle est représentée par la quadrature du cercle, dont la représentation schématique et inversée est donnée par le carré circonscrit au cercle. La véritable quadrature, quant à elle, n'est accessible qu'aux initiés auxquels ce dessin est destiné.

288

L'angle d'ouverture du compas est le même que celui du triangle et de l'ombre portée de la pointe inférieure du compas. L'angle de la toiture supérieure du château aboutit, en le prolongeant, au milieu du côté inférieur du carré. Le tracé géométrique vous permet de réaliser une quadrature surfacique en partant du petit carré , avec une précision de 1 %.

La racine du nombre d'or La pointe supérieure du compas est positionnée sur le grand cercle de manière à former un angle de 51 ,83° avec l'horizontale. L'ombre portée par cette pointe a d'ailleurs le même angle. La prolongation de l'ombre croise le grand cercle en un point qui permet de construire le grand carré de quadrature. Le nombre d'or permet de tracer tous les autres éléments de la figure géométrique. La prolongation de l'angle de la toiture inférieure du château aboutit à un sommet du petit carré.

Conclusion De toute évidence, les ombres divergentes des pointes du compas sont l'indice principal laissé par l'auteur à celui qui cherche le tracé de cette figure emblématique. Comme tous les dessins alchimiques, tous les éléments du décor soutiennent à la fois le tracé géométrique et le contenu philosophique.

L'Atalante fugitive Quadrature surfacique basée sur la racine de 2 (angle de 45°)

tracé géométrique

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®. Précision de la quadrature : 1%

tracé géométrique Quadrature surfacique basée sur la racine du nombre d'or (angle de 51.83°) q>

Précision de la quadrature : 0.4 %

289

Le Sri Yantra Tous les dessins traditionnels, comme ce Sri Yantra du XVIIe siècle, sont tracés selon les règles de la géométrie sacrée. Les maîtres devaient apprendre à leurs élèves l'art de tracer pas à pas des canevas régulateurs et des symboles. Lorsque les élèves se sont contentés d'imiter leur maître, les dessins étaient toujours exactement la réplique de l'original. Quand les élèves se sont mis à dessiner seuls, sans connaître les règles, les œuvres n'avaient plus de rapport avec la géométrie sacrée, tout au plus étaient-elles encore simplement géométriques. La rupture avec l'art ancestral du trait a eu lieu, en Occident, dès la fin du XVIII" siècle. Même l'art religieux avait alors perdu son caractère sacré. Les faux Sri Yantra

J'ai illustré, ci-dessous, deux Sri Yantra trouvés dans des livres, mais qui n'ont pas été tracés avec la géométrie sacrée. Sur le plan bioénergétique, celui de droite augmente légèrement le champ vital, alors que celui de gauche le diminue ! Ne pas tracer correctement un symbole peut parfois être négatif pour l'être humain.

290

Le vrai Sri Yantra

Ci -contre, j'ai dessiné le tracé d'un Sri Yantra canonique basé exclusivement sur le nombre d'or et sa racine. L'imbrication des différents triangles (triangles d'or et triangles sacrés) crée un effet optique un peu déroutant, mais d'une parfaite harmonie. L'accent est mis sur les triangles pointant vers le bas, créant ainsi un effet d'ancrage pour la personne qui médite sur ce symbole. Le jeu entre les pentes différentes des triangles et les deux couleurs sert à résoudre la dualité qui est en nous (2 couleurs associées à des formes à 3 côtés). Les trois schémas régulateurs vous permettent de construire précisément le symbole central. Les triangles doivent être dessinés dans l'ordre des lettres, à partir des intersections des triangles déjà tracés. Le contour des triangles doit avoir une certaine épaisseur pour masquer des imprécisions dans les intersections.

Le Sri Yantra traditionnel Peinture du XVII• siècle 51.83°

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triangles d'or inscrits dans un cercle

triangles sacrés dans l'ordre des lettres

triangles sacrés et triangle d'or

291

La croix druidique et le CD Un jour, en apercevant une croix druidique bien dessinée à l'encre de Chine, je me suis dit que j'avais déjà vu ces proportions quelque part. J'ai pris un CD et j'ai mesuré quelques dimensions pour voir si cela coïncidait. Je fus surpris de constater la parfaite similitude entre la croix druidique et le CD ! Se pouvait-il que le CD soit basé sur la géométrie sacrée ? Pour en avoir le cœur net, j'ai redessiné la croix à l'ordinateur pour avoir les dimensions à l'échelle du CD, soit 12 cm de diamètre. Non seulement les trois cercles traditionnels de la croix (Keugant, Abred , Gwenwed) correspon-

daient bien aux dimensions du CD, mais aussi Annouim qui donnait la limite intérieure de la surépaisseur. Il est vrai que les bras de la croix ne figurent pas su r le CD et que trois cercles concentriques de rapport 3 ne sont pas une preuve d 'une grande imagination. Mais que l'espace entre Abred et Annouim corresponde exactement à la dimension de la surépaisseur et que la division sacrée ait été utilisée entre Gwenwed et le début de la surface à graver ne peuvent être que la preuve d'un tracé régulateur fait consciemment.

Croix druidique et CD 23.45° = axe de rotation de la terre par rapport au plan de l'écliptique

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9=1x9 Grande Année 17

81

292

81 x 100 x 1t = 25'447 ans

Annexes

293

Gabarit d'un vortex cosmotellurique de niveau 1 - échelle 1/200

0

5

10

15

20

24m

Génie du lieu© 05

295

Liste des planches Chap. 1 - Les phénomènes telluriques 11 13 15 17 19 21

-

Les réseaux telluriques Les cheminées et les vortex Effet des vortex sur les méridiens Effet des courants d 'eau souterrains Effet des failles et des courants telluriques Effet d'une relique

Chap. 2 - Les tumuli 27 2931 33 34 36 37 39 41 -

La nécropole pré-celtique de Glozel Les tumuli de Barberêche Le tumulus des Plans-sur-Bex Le tumulus de Bill (tellurisme) Le tumulus de Bill (géométrie) Le tumulus de Moncor (tellurisme) Le tumulus de Moncor (géométrie) Chapelle de Montmajour (tellurisme) Chapelle de Montmajour (géométrie)

Chap. 3 - Les ouvrages d'art 45 4749 50 51 53 -

Aqueduc romain Théâtre romain d'Avenches Amphithéâtre de Martigny (tellurisme) Amphithéâtre de Martigny (géométrie) Pont médiéval Pont médiéval (tellurisme et géom.)

Chap. 4 - Les ouvrages militaires 57 58 59 61 62 6364 66 67 6971 73 74 75 77 -

Forteresse de Châtillon-sur-Giâne Reconstitution du dispositif de défense Relevé du réseau nickel du rempart Porte romaine d 'Avenches (tellurisme) Porte romaine d 'Avenches (géométrie) Fortification romaine d'Avenches Typologies telluriques au Moyen Âge Château d'Ergneau (tellurisme) Château d'Ergneau (géométrie) Château de Puivert Château de Montségur Commanderie templière (tellurisme) Commanderie templière (archéologie) Commanderie templière (géométrie) Commanderie templière (tell. modifié)

Chap. 5 - Les lieux sacrés 81 - Pierre à cupules de Verbier (plan) 82 - Pierre à cupules de Verbier (coupe)

296

85 - Allée couverte de Barberêche (tellurisme) 86 - Allée couverte de Barberêche (géométrie) 87 -Allée couverte de Barberêche (archéologie) 89 - Lieu sacré celtique des Genevez 91 - Lieu sacré celtique de Châtel d'Arruffens 92 - Fanum gallo-romain de Riaz (géométrie) 93 - Fanum gallo-romain de Riaz (tellurisme) 94 - Temple romain de Vernègues (géométrie) 95 - Temple romain de Vernègues (tellurisme) 97 - Ori 1 église wisigothique 99 - Abbaye St-Michel de Cuixà (tellurisme) 100 - Abbaye St-Michel de Cuixà (réseaux) 101 - Abbaye St-Michel de Cuixà (géométrie) 103 - Prieuré de Serrabona (tellurisme) 104 - Prieuré de Serrabona (réseaux) 105 - Prieuré de Serrabona (géométrie) 107 - Église de St-Sulpice (tellurisme) 108 - Église de St-Sulpice (archéologie) 108 - Église de St-Sulpice (bioénergétique) 110 - Église de St-Sulpice (géométrie) 111 - Église de St-Sulpice (ondes de formes) 113 - Abbaye de Silvacane (tellurisme) 114 - Abbaye de Silvacane (géométrie) 115 -Abbaye de Silvacane (géométrie) 117 - Abbaye de Lucelle (ancien plan) 118 - Abbaye de Lucelle (archéologie) 119 - Abbaye de Lucelle (tellurisme) 121 - Abbaye de Lucelle (tellurisme) 123 - Cath. de Chartres (tellurisme) 124 - Cath. de Chartres (réseau nickel) 125 - Cath. de Chartres (réseau fer) 127 - Cath. de Chartres (bioénergétique) 128 - Cath. de Chartres (autres réseaux) 129 - Cath. de Chartres (magie) 131 - Cath. de Chartres (parcours) 132 - Cath. de Chartres (effet du parcours) 134 - Labyrinthe (tellurisme, effet du parcours) 135 - Labyrinthe (tellurisme, effet du parcours) 137 - Cath. de Chartres (ruptures d'angle) 139 - Cath. de Chartres (géométrie) 140 - Cath. de Chartres (géométrie des piliers) 141 - Cath. de Chartres (géométrie de la rose)

Chap. 6 - La création de lieux énergétiques 145 147 149 151 153

-Avant 1 après - Lieu de décharge énergétique - Lieu pour se centrer - Lieu de charge énergétique - Lieu de charge et de méditation

Chap. 7 - Les Élémentaux

Chap. 10 - La racine de trois

157 159 161 163 165

223 224 225 227 228 229 231 233235 -

-

Le Le Le Le Le

Petit Peuple Grand Peuple rocher à cupules de la Roussille rocher de la Roussille (photos) rocher de la Roussille (photos)

Chap. 8 - Les Tracés régulateurs 169 - Géométrie sacrée dans la nature 170 - Géométrie sacrée dans la nature 171 - Géographie sacrée de Ténochtitlan 173 - La division sacrée 174 - Temple de Bacchus à Baalbek 175- Temple de Kailasanatha 177 - La division dorée 178 - La pyramide de Chichen ltza 179 - Le théâtre d'Avenches 181 - Bissection, rotation, inscription 182 - Le Yantra traditionnel 183 - Monument funéraire de Sher Chah 184 - Décompositions diverses 185 - Décompositions diverses 187 - Méthode composition 1 décomposition 189 - Projet d'église romane 191 - Temple de Petosiris (racine de 2) 192 - Temple de Petosiris (Phi) 193 - Temple de Petosiris et extension 195 - Recherche d'un tracé, Hochob 197 - Motifs à partir de symboles Chap. 9 - La racine de deux 201 202 204 205 206 207 208 209 211 212 213215 216 217 218 -

Fibule gallo-romaine Temple khmer de Banteay Srei Église de Romainmôtier (volumes) Église de Romainmôtier (axes) Teocalli, trône aztèque Pyramide du Devin à Uxmal Ste-Chapelle de Paris (tracé régulateur) Ste-Chapelle de Paris Labyrinthe de Reims Mosquée de Schedazé à Istanbul Këprülü-Yali à Istanbul Projet de maison no1 (esquisses) Projet de maison n°1 (plan) Projet de maison no1 (façades) Projet de maison no2 (esquisses)

Porta Nigra de Trèves Colonie romaine de Timgad Le Panthéon de Rome Église wisigothique de Melque Église de St-Vincent-des-Prés Église de Brancion Manoir français Tch'ang-ngan, capitale des Tang Projet de maison n°3, Muladhara

Chap. 11 - La racine du nombre d'or 239 240 242 243 245 246247-

Camp légionnaire romain Arc de Trajan à Timgad Cathédrale de Reims (plan) Cathédrale de Reims (façade) La création du monde Hathor Le Bouddha canonique

Chap. 12- Le nombre d'or 252 - Thermes impériaux de Trèves 253 - Temple khmer de Beng Mealéa 255 - Tertre funéraire japonais 257 - Temple Shôden à Ise 259 - Heijo-Kyô, capitale impériale 260 - Résidence du shôgun 261 - Essai d'art floral 262 - Logos et police d'écriture 265-267 - Projet de maison no4 Chap. 13 - Les géométries complexes 270 - Combinaison de géométries 271 - Église St-Vincent de Montreux 272 - Mosquée de la Perle à Delhi 27 4 - Le Colisée de Rome 275 - La Maison Carrée de Nîmes 276-277 - Temple khmer Bakong de Roluos 279 - Le plateau de Gizeh 280-282 - Chéops, Chephren , Mykérinos 284 - Les nombres pyramidaux 285 - La Grande Pyramide (coupe) 286 - Les 3 chambres de la Grande Pyramide 287 - Le carré magique SATOR 289 - L'Atalante fugitive 290 - Les faux Sri Yantra 291 - Le Sri Yantra traditionnel 292 - La croix druidique et le CD

297

Index Abbaye

Inde

98-105

175, 182-183, 247,272, 291

Archéologie

Japon

72, 74, 87, 108, 116-121, 160-165

254-259

Art précolombien

Khmers

171, 178, 195, 206-207

202, 253, 276-277

Bioénergie

Magie

14-21 , 82, 109, 127

128-129, 164

Celtes

Nombre d'or

56, 88-91, 292

75, 92, 110, 141' 170, 176-179, 183, 189, 212 , 250-267

Châteaux 65-73, 230

Parcours énergétiques 130-135, 146-153

Chine 232-233 Courant tellurique 18-19, 98, 102, 120, 122, 161 Création de lieux énergétiques 144-153 Égypte 193,246,251,278-286 Églises 38,106-111,189,204,208,227-229, 242,271 Élémentaux 83, 156-159, 164 Eau souterraine 16-17, 98 Failles 18-19, 103 Géométrie sacrée aujourd'hui 214-217, 234-235, 262-267, 292

298

Racine de 2 34, 62, 114, 139-140, 151, 169, 171-175, 187, 200-219 Racine de 3 37, 41, 86, 94, 105, 147, 153, 170,221-235 Racine du nombre d'or 45, 97, 101, 149, 169, 193,238-247, 255 Réseaux telluriques 10, 64, 81-82, 124-125, 128 Rome 44-50,60-63,92-93, 174, 179,201,223-225, 239-240, 252, 274-275, 287 Tumulus 24, 28-37 Vortex 12-15, 109, 161

réseaux telluriques

terrains

réseau nickel niv.3 (Hartmann) réseau fer niv.3 (Curry) réseau or niv.3 (Peyré) réseau cuivre niv.3 (Palm) réseau nickel positif réseau nickel négatif

rocher, falaise

réseau fer positif réseau fer négatif

rivière, lac

réseau or positif réseau or négatif rocher, bloc erratique réseau cuivre positif -------------- · chemin, sentier

réseau cuivre négatif réseau aluminium positif réseau aluminium négatif

Nord magnétique échelle humaine

phénomènes magiques porte interdimensionnelle sphère de connexion des tubes

0 phénomènes telluriques

carré magique spire de vortex

!Ill

tube magique barrière magique

lignes concentrées

courant d'eau souterrain

Schémas en noir-blanc courant tellurique ligne de réseau niv.3 •••••••••••••

faille géologique

-

cheminée positive

cheminée cosmotellurique réseau nickel positif réseau nickel négatif

cheminée négative

réseau fer positif réseau fer négatif

••

point tellurique négatif

150%

valeur bioénergétique

point tellurique positif

azi =77°

azimut par rapport au Nord

299

Génie du lieu www.geniedulieu.ch

Ce site internet contient de nombreuses informations qui complètent ce livre. Vous y trouverez: Des dossiers sur les matériaux sains, les toxiques de l'habitat, les normes de bien-être, ainsi que des dossiers sur des thèmes variés en rapport avec les bâtisseurs ou la bioénergétique. De nouveaux dossiers sont ajoutés chaque année. Plus de 100 liens avec des sites internet consacrés à des sociétés ou des spécialistes en écobiologie ou dans le domaine général de l'habitat sain. Une bilbliographie de plus de 100 ouvrages sur la géobiologie, l'art des bâtisseurs et la bioénergétique, mise à jour régulièrement et avec des commentaires pour certains livres.

mènes électromagnétiques et éthériques , ainsi que de nombreux exercices de ressenti. L'accent est mis sur le développement de la sensibilité et du potentiel humain inexploité. Cycle 1 (modules de 14h)

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Introduction à la géobiologie (6h) géobiologie de l'habitat -théorie géobiologie de l'habitat - pratique géométrie sacrée géobiologie sacrée

Cycle 2 (modules de 15h)

1 - bioénergie 2 - géométrie opérative 3 - géobiologie opérative Cycle 3 (modules de 16h)

Les dates des conférences, des salons et des activités en rapport avec l'architecture sacrée et la géobiologie en Suisse romande.

1 - appareils de mesure en géobiologie et expertise d'une maison 2 - devenir géobiologiste et expertise d'un terrain

Une liste de plusieurs centaines de lieux sacrés en Suisse romande et voisine, avec les coordonnées topographiques des lieux.

Hors cycle

Les dates des stages, des visites et des voyages organisés par l'auteur, sur des lieux sacrés. Les dates et le contenu détaillé des cours donnés par l'auteur. École de formation

'' Génie du lieu , est une école de formation accueillant plus de 200 élèves par année, pour plus de 570 heures d'enseignement. La totalité des cours dure 182 heures, sur 2 à 3 ans. Les cours sont répartis en 18 modules pouvant être choisis à la carte selon les intérêts et les capacités personnelles. L'objectif de la formation est la mise en pratique des informations et des expériences décrites dans ce livre. Bien qu'intensifs, les cours sont progressifs, comprenant une théorie détaillée des phéno-

300

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radiesthésie protection pers. radionique bioélectronique

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énergie vitale bilan bioénergétique couleurs subtiles hiérarchies invisibles

L'auteur

En tant qu'architecte, Stéphane Cardinaux a consacré douze ans à la conception et la réalisation d'ouvrages tels que logements, écoles, bâtiments istratifs, restaurants, hôtels et hôpital. Trois ans és dans une école de philosophie ésotérique et initiatique lui ont donné une vision holistique du Cosmos et de l'être humain. D'un naturel cartésien, il cherche maintenant à concillier la science physique et la science éthérique à travers l'expérimentation des énergies subtiles. Son activité professionnelle se répartit entre l'enseignement, la recherche , les expertises géobiologiques et l'organisation de stages.

Prière de l'artisan Apprends-moi, Grand Architecte de l'Univers, à bien du temps que tu me donnes pour travailler et à bien l'employer sans rien en perdre. Apprends-moi à tirer profit des erreurs ées sans tomber dans le scrupule qui ronge. Apprends-moi à prévoir le plan sans me tourmenter, à imaginer l'œuvre sans me désoler si elle jaillit autrement. Apprends-moi à unir la hâte et la lenteur, la sérénité et la ferveur, le zèle et la paix. Aidemoi au départ de l'ouvrage, là où je suis le plus faible. Aide-moi au coeur du labeur à tenir serré le fil de l'attention. Et surtout comble Toi-même les vides de mon œuvre. Grand Architecte de l'Univers, dans tout le labeur de mes mains laisse une grâce de Toi pour parler aux autres et un défaut de moi pour me parler à moi-même. Garde en moi l'espérance de la perfection , sans quoi je perdrais coeur. Garde-moi dans l'impuissance de la perfection , sans quoi je me perdrais d'orgueil. Purifie mon regard : quand je fais mal, il n'est pas sûr que ce soit mal et quand je fais bien, il n'est pas sûr que ce soit bien .

Grand Architecte de l'Univers, ne me laisse jamais oublier que tout savoir est vain sauf là où il y a travail. Et que tout travail est vide sauf là où il y a amour. Et que tout amour est creux qui ne me lie à moi-même et aux autres et à Toi Grand Architecte de l'Univers, enseigne-moi à prier avec mes mains, mes bras et toutes mes forces. Rappelle-moi que l'ouvrage de mes mains t'appartient et qu'il m'appartient de te le rendre en le donnant. Que si je fais par goût du profit, comme un fruit oublié je pourrirai à l'automne. Que si je fais pour plaire aux autres, comme la fleur de l'herbe je fanerai le soir. Mais si je fais pour l'amour du bien, je demeurerai dans le bien. Et le temps de faire bien et à ta gloire, c'est tout de suite Amen

Texte anonyme du Xtl" siècle

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GÉOMÉTRIES SACRÉES tome 2 Cet ouvrage constitue la suite du tome 1 de« Géométries Sacrées» qui donnait les outils géométriques pour retrouver les tracés des édifices construits par les bâtisseurs occidentaux. Stephane Cardinaux élargit sa démarche en présentant ici des œuvres d'art aussi diverses qu'amphithéâtre romain, mosquée turque, sculpture aztèque, cathédrale gothique, temple khmer, pyramide maya, ville chinoise Tang, yantra indien, tertre funéraire japonais, dessin de bouddha, commanderie templière, chambres de la Grande Pyramide, témoignant de l'universalisme de la géométrie sacrée. L'auteur dévoile aussi les tracés régulateurs de chefs-d'œuvre de l'humanité, des réalisations basées sur la racine de deux, de trois, du nombre d'or ou de sa racine comme le Colisée et le Panthéon de Rome, la Sainte-Chapelle de Paris, les cathédrales de Reims et de Chartres ou les pyramides du plateau de Gizeh. De nombreuses planches didactiques permettent de comprendre le mode opératoire des Anciens et de retrouver la pensée philosophique qui a conduit les architectes du monde entier et de toutes les époques à matérialiser des proportions avec une exactitude confondante. Les mystères de nombreux sites français sont également révélés au travers de planches géobiologiques très complètes, tels que Montmajour, Silvacane, Brancion, Lucelle, Serrabona ou SaintMichel de Cuixà. Sans oublier les trois grands lieux sacrés mythiques que sont la nécropole préceltique de Glozel, le château cathare de Montségur et la cathédrale de Chartres. L'auteur et son équipe de chercheurs ont effectué plus de 150 heures de relevés géobiologiques sur une trentaine de lieux et une année de dessin à l'ordinateur pour la réalisation des 300 planches de référence. Comprendre les tracés régulateurs et savoir détecter les phénomènes telluriques permet de retrouver la science des Anciens et de l'appliquer dans la vie de tous les jours. Cet ouvrage vous montre comment utiliser ce savoir dans la création de lieux énergétiques et d'architectures basées sur la géométrie sacrée. Le véritable but de cette démarche étant d'aboutir à la réalisation de soi tout en respectant les énergies de la Terre et les lois universelles.

Architecte depuis plus de douze ans, Stephane Cardinaux cherche à concilier la science physique et la science éthérique à travers l'expérimentation des énergies subtiles. Il anime des conférences et salons sur l'architecture sacrée et la géobiologie en Suisse romande. Dans ce domaine, son activité professionnelle se répartit entre l'enseignement, l'écriture, les expertises et l'organisation de stages.

ISBN : 2-84197-392-1

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9 782841 973927

Prix : 37,50 €

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Overview 3z723u

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